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    L'ASSIS­TANTE DU COUPLE RACONTE LEURS DERNIÈRES HEURES

     

    À l'occa­sion des quinze ans de la dispa­ra­tion du couple mythique que formaient John Kennedy Jr. et Caro­lyn Bessette, plon­gez-vous dans les coulisses de

    ce tragique 16 juillet 1999.

     

    Rose-Marie Teren­zio l'assis­tante de John et meilleure amie de Caro­lyn se souvient de leurs dernières heures avant l'acci­dent.

     

    «Où sont-ils?», inter­roge une voix à l’autre bout du fil. «Comment ça, où sont-ils?!», s’ex­clame Rosie.

     

    Samedi 17 juillet 1999, un peu après minuit.

     

    L’avion de John Kennedy Jr., trente-huit ans et de sa femme, Caro­lyn, trente-trois ans, est attendu en vain sur l’aé­ro­port de Hyan­nis, dans le Massa­chu­setts.

     

    Voilà des heures que ses oncles et tantes, ses cousins – réunis pour un mariage – tentent sans succès de les joindre, l’un comme l’autre, sur leurs portables.

     

     

    Rose-Marie Teren­zio, l’as­sis­tante de John, passe le week-end à l’ap­par­te­ment du couple, dans le quar­tier de TriBeCa, à New York.

     

    Le télé­phone sonne sans discon­ti­nuer, le temps a comme suspendu son vol, une chape de silence et d’an­goisse a bruta­le­ment pris posses­sion du living-room, des chambres vides.

     

    Un acci­dent?

     

    «Jamais John n’au­rait laissé pareille chose se produire, se dit-elle, réso­lue à lutter de toutes ses forces contre l’im­pen­sable.

     

    Ils vont bien. Ils ont changé d’avis, ils ont décidé de ne plus y aller, à ce mariage. Ils sont partis ailleurs, c’est tout. Je vais les trou­ver. »

     

     

    Elle se remé­more les images et les conver­sa­tions des derniers jours.

     

    Caro­lyn donnait des signes de lassi­tude et d’exas­pé­ra­tion depuis plusieurs semaines.

     

    Harce­lée par des photo­graphes indé­li­cats, confi­née à une exis­tence d’épouse de, assujet­tie à l’em­ploi du temps chao­tique de John, l’homme le plus célèbre, le plus cour­tisé, le plus occupé du monde, elle avait d’abord refusé de se rendre à cette nouvelle réunion de la famille Kennedy – une de plus, une de trop – avant de consen­tir à l’ac­com­pa­gner. Sur les conseils de Rosie.

     

    «Oh, my God…»Elles étaient de vraies amies, mieux, comme des sœurs.

     

     

    Le souve­nir de leur ultime conver­sa­tion hante main­te­nant miss Teren­zio. «Écoute, Caro­lyn, lui avait-elle dit.

     

    Tu n’as pas vrai­ment envie de mettre John dans le genre de situa­tion incon­for­table où il se senti­rait obligé d’ex­pliquer ton absence, toi-même, tu ne veux pas te placer dans la posi­tion de celle qu’on juge, il me semble que tu as déjà eu ton lot de ce côté-là.

     

    Va t’ache­ter une robe, je te trouve une voiture pour t’em­me­ner à l’aé­ro­port.»

     

    C’est elle qui l’a convain­cue de prendre cet avion.

     

    Lauren, la soeur de Caro­lyn, a embarqué elle aussi à bord de l’ap­pa­reil pensant gagner ainsi plus rapi­de­ment l’île de Martha’s Vineyard, au large de Hyan­nis, où elle devait, de son côté, passer le week-end.

     

     

    Il est 5 heures. Les images des garde-côtes occu­pés à sillon­ner les eaux noires de l’océan Atlan­tique tournent désor­mais en boucle sur la chaîne CNN.

     

     

    Dehors, devant la porte de l’im­meuble, les New-Yorkais ont commencé à dépo­ser des bougies, des petits bouquets de fleurs, comme si plus personne ne pouvait croire au miracle.

     

    Dans son livre, Fairy Tale Inter­rup­ted :

     

    A Memoir of Life, Love and Loss (éd. Gallery Books),

     

    Rosie raconte, elle revit un passé dont les plaies ne sont jamais parve­nues à cica­tri­ser, elle égrène la lita­nie des heures terribles qui ont suivi la dispa­ri­tion du fils de l’an­cien président des Etats-Unis.

     

    L’or­ga­ni­sa­tion de ses funé­railles avec sa soeur, Caro­line Kennedy.

     

    L’ap­par­te­ment qu’il a bien fallu débar­ras­ser. Les cravates et les casquettes distri­buées, comme de minus­cules bouts de mémoire, à ses proches, les gens qui travaillaient avec lui, ceux qui comp­taient.

     

    Cette manière qu’il avait eu de se tour­ner vers elle à l’heure de quit­ter le bureau, et puis ses tout derniers mots.

     

    «Rosie, c’est toi la meilleure. Merci d’avoir tout arran­gé…»

     

     

    Crédits photos : Arnaldo Magnani - Getty

     

    http://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/john_kennedy_jr._et_carolyn_bessette_disparaissaient_il_y_a_15_ans_322759

     

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    JFK Jr and Carolyn:  

     

     

    Et pourquoi a-t-on propagé la rumeur d’un John-John

    pilote inexpérimenté alors qu’en, réalité il

    cumulait plus de 300 heures de vol ?!!!

     

     

     

    Il y a 15 ans, le 16 juillet 1999, à 21h40, le Piper Saratoga de John Kennedy jr plongeait dans les eaux noires

    des côtes de Martha’s Vineyard.

     

     

     

     

     

    Le petit prince de l’Amérique, accompagné de son épouse et sa belle-sœur confirmait ainsi l’étrange malédiction pesant sur la dynastie Kennedy.
     

     

     john and carolyn...so happy:

     

     

     

     

    Après avoir goûté à la gloire, le clan connaissait à nouveau l’amertume du deuil.
     

     

     

    OMBRE
     

     

    Relayée par des médias omniprésent, la mort tragique du fils de l’ancien président des États-Unis devenait une cause nationale.

     

    Dans le même temps, l’internet s’enflammait des rumeurs les plus folles.

     

    john f. kennedy jr. & carolyn bessette:  

     

     

    JFK jr aurait été victime tour à tour de la CIA, des Bush craignant sa future candidature à l’élection présidentielle, du Mossad ou des époux Clinton.

     

     


    Au delà des délires conspirationistes, l’accident de JFK jr recèle de nombreuses zones d’ombre.
     

    JFK Jr. and Carolyn Bessette Kennedy. www.pinkpillbox.com:  

     

    Pourquoi, par exemple, le NTSB chargé de l’enquête a-t-il ignoré les témoignages faisant état d’une explosion ?
     

     

     

    Et pourquoi a-t-on propagé la rumeur d’un John-John pilote inexpérimenté alors qu’en, réalité il cumulait

     

    plus de 300 heures de vol ?
     

    Carolyn Bessette Kennedy:  

     

    Ou pourquoi, encore, Carolyn, sa propre sœur, a-t-elle demandé aux collaborateurs de JFK jr de ne pas répondre aux nombreuses sollicitations de la presse ?
     

     

     

     

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    TABOU
     

     

    Steven Blow a brisé un tabou.
     

     

    Dans American Son, un livre paru en juin 2002

    aux États-Unis, cet ancien de George, le magazine crée par le fils de JFK, livre un portrait intimiste des dernières années de John-John.
     

     

     

    Une première à l'époque, puisque le cercle des proches, respectant les consignes données par Carolyn Kennedy, avait refusé les sirènes médiatiques.

     


     

     :  

     

     

     

    Cette obsession du secret se comprend difficilement tant JFK jr était devenu un personnage public, une sorte d’icône pour une Amérique en manque de mythe.
     

     

     

    En fait la lecture de l’ouvrage de Blow - qui rend parfaitement justice aux extraordinaires qualités humaines de Kennedy - permet de comprendre pourquoi la fille du président assassiné s’est dressée en gardienne du temple.

     


     

     

     

     

    En racontant l’épopée de George, Blow dévoile l’état d’esprit de JFK jr dans les derniers temps de sa vie.

     

     

    Et dévoile l’extraordinaire pression qu’il subissait quotidiennement.
     

     

    D’abord, en luttant pour la survie de son magazine.

     

     

    Quelques semaines avant sa disparition, JFK jr avait été informé par les dirigeants d’Hachette-Filippachi de l’arrêt de la diffusion du titre.

     

    American Royalty:  

     

     

    Poussant ainsi Kennedy a multiplier les voyages au Canada et dans le reste du pays afin de trouver publicitaires, éditeurs et investisseurs prêt à sauver George.
     

     

    MORT de J.J. Junior et de CAROLYN, des ZONES d'OMBRE

     

    A cette menace professionnelle venait s’ajouter deux problèmes d’ordres familiaux.

     

     

    Depuis 1989, Anthony Radziwil, le fils de la sœur

    de Jackie Kennedy, était atteint d’un cancer.

     

    Classic:  

     

     

    John a toujours considéré Anthony comme le frère qu’il n’a jamais eu et avait donc pris à cœur le combat pour tenter de sauver son cousin.
     

     

     

    Malheureusement en 1999, l’état de Radziwil s’était aggravé, laissant présager une issue tragique prochaine.

     

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    Prince Anthony Radziwill with cousin John Kennedy Jr....Best Friends & Maternal Cousins 

     

     

    Une perte à venir dont John Kennedy jr avait du mal à supporter l’idée, n’épargnant ni son temps ni son énergie à soutenir Radziwil lors de ces nombreuses hospitalisations. Ironiquement, brisé et sur un fauteuil roulant, Anthony assistera aux funérailles en mer de John avant de s’éteindre moins d’un mois plus tard.
     

     

    Afficher l'image d'origine 

     

    Et puis surtout, c’est ce que confirme Blow en y apportant un nouvel élément, les quarante-huit heures qui précédèrent l’accident de Martha’s Vinyard furent agitées pour le couple Kennedy.
     

     

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    Sans remettre en question, la solidité du ménage, Blow raconte avoir involontairement surpris une dispute téléphonique entre John Jr et Carolyn Bessette. Kennedy explosant d’un :

     

    “Bon Dieu Carolyn !

     

    Tu es la raison qui a fait que j’étais encore debout à trois heures la nuit dernière”.

     


    Cette querelle est à mettre en perspective avec cet autre élément.

     

     

    Le lendemain, au lieu de rentrer dormir dans leur appartement de TriBeCa à New-York, JFk jr avait préféré s’isoler au Stanhope Hôtel, son refuge habituel lorsque le couple traversait une tempête.

     

     

     

    Quelques heures plus tard, apparemment réconcilié, Carolyn et John se retrouvaient sur un aéroport du New-Jersey.
     

     

     

    Le dernier témoin a les avoir vu vivant se souvient qu’avant de monter dans le Piper, ils s’étaient embrassés.
     

     

    Tragic:  John F. Kennedy Jr and wife Carolyn Bessette are pictured here outside their New York City apartment soon after they wedded in secret in 1996 

     

    HÉRÉSIE
       

     

    Cette remise en contexte en trois éléments, si elle n’explique pas l’accident, révèle les conditions psychologiques difficiles vécues par JFK dans les dernières heures de son existence.

     

     

    Des conditions peu propices à un vol sans assistance électronique et de nuit.
     

     

     

    Sans compter que le matin même, John venait de se faire enlever un plâtre à la cheville et que l’état de sa blessure ne lui permettait sûrement pas d’assurer sereinement le pilotage du petit avion.
     

     

     

     

    Quoiqu’il en soit, cette dimension là fut complètement ignorée par le NTSB qui dans son rapport sur les causes de l’accident se focalisa sur les risques d’un vol de nuit, une soudaine montée de la brume et d’une probable erreur de jugement d’un pilote jugé inexpérimenté.
     

    Seclusion: The massive Kennedy estate in Martha's Vineyard keeps their family foothold in Cape Cod 

     

    Cette idée que JFK jr n’était pas capable d’effectuer en solo le vol du 16 juillet 1999 est une hérésie.
     

     

    Non seulement, Kennedy avait plus de trois cent heures de vol d’expérience dont cinquante-cinq de nuit mais avait effectué le même trajet trente cinq fois durant les derniers quinze mois.
     

     

     

    Dont la moitié sans instructeur, dans des conditions proches de celles de la nuit de sa disparition. Il est encore aujourd’hui impossible de savoir comment et pourquoi, cette rumeur a pris forme.
     

     

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    Une des pistes à suivre est peut-être celle des assurances.

     

    Établir la seule et pleine responsabilité du pilote permet de dégager certaines obligations.
     

     

     Afficher l'image d'origine

     

     

    Dans tous les cas, c’est se basant sur l’idée d’un “mauvais jugement” de John, qu’Ann Freeman, la mère de Carolyn et Lauren Bessette a obtenu 15 millions de dollars

    de la famille Kennedy en compensation de la disparition de ses deux filles.

     

     


    IMPASSE
     

     

    Un autre élément, pourtant présent dans un rapport du Département des Transports a été ignoré par les enquêteurs.
     

     

     

    A 21 h 36 , soit quatre minutes avant la disparition du Piper de Kennedy des radars de l’aéroport de Martha’s Vinyard, Carolyn Bessette a placé un appel téléphonique à l’aide de son portable, vraisemblablement pour annoncer son arrivée prochaine sur le tarmac.

     


     

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    D’abord, cet élément permet de confirmer la soudaineté de l’accident mais surtout met à jour la possibilité d’interférences entre l’équipement électronique de l’appareil et le téléphone de Carolyn.

     

     

     

    Un scénario connu des pilotes du monde entier et dont la probabilité est évoquée par les autorités de régulations aérienne qui en interdisent l’utilisation en vol, à fortiori lorsqu’il s’agit d’avions de petite taille.
     

     

    Afficher l'image d'origine 

    Mais il y a mieux encore.
     

     

    Dans son rapport sur l’accident “NYC99MA178”, le NTSB a fait l’impasse sur deux témoignages intrigants.
     

     

     

    Le premier est celui d’un journaliste stagiaire du Martha’s Vinyard Gazette.

     

    Interrogé par la chaîne de télévision de Boston dans les premières heures de la disparition ,

     

    il raconte qu’il se promenait sur les côtes de l’île lorsque quelques secondes avant 21h40 il a remarqué

     

    “un flash blanc dans le ciel”

    accompagné du bruit d’une explosion.

     


    Si elle était unique, l’authenticité de cette version de la nuit du 16 juillet pourrait être mis en doute.

     

    Mais c’est sans compter sur les affirmations de Victor Pribanic.
     

     

     

    Cet avocat de Pittsburgh pêchait de nuit à proximité du lieu de l’accident, soudain il

     

    “entend une explosion au dessus de (son) épaule droite.

     

    Il n’y a pas eu de déflagration mais c’était un sacré bang”.
     

     

     

    Mieux encore quelques secondes avant d’entendre l’explosion, Pribanic a aperçu un petit avion volant à basse altitude.

     

    S’il ne peut pas être formel sur l’identité du pilote de l’appareil, Pribanic, alors que les médias s’interrogent sur le sort des époux Kennedy, prévient dès le lendemain matin les autorités de l’aéroport de Martha’s Vinyard.
     

     

     

     

    Sa version des faits, unique par sa proximité avec le lieu du crash mais infirmant la thèse officielle d’une chute du Piper à près de cent kilomètres heures, est enregistrée et passée à la NTSB.

     

    Pourtant jamais les enquêteurs ne prendront le temps de venir interroger Pribanic.
     

     

    THÈSE
     

     

    Alors que s’est-il passé à 21 heures 40 à bord du Piper Saratoga de John Kennedy Jr ?
     

     

    Tout d’abord, il semble que la thèse d’un accident soit la plus probable.

     

     

    Ainsi, la présence importante et soudaine de brume, l’absence de lune et la difficulté de différencier l’horizon de la surface de l’eau est confirmée par d’autres pilotes en vol cette nuit là.
     

     

    Et puis, il ne faut pas négliger non plus,

    le témoignage de Kyle Bailey.

     


    Ce jeune pilote dont le box à l’aéroport d’Essex County dans le New Jersey était voisin de celui de John-John se trouvait sur le tarmac au moment du décollage des Kennedy.

     

     

    En fait, Bailey, devait effectuer lui aussi un vol pour Martha’s Vinyard, mais craignant l’effet combiné de la brume et de la nuit, il avait décidé au dernier moment d’annuler son déplacement.

     

    Et de fait, a confirmé que cette nuit-là les conditions de pilotage au dessus de l’Océan Atlantique étaient dangereuses.

     

     

     


    Mais s’il s’agit d’un accident, d’une erreur de jugement de JFK jr décidant de s’envoler lorsque la prudence conseillé d’attendre le lendemain matin, comment interpréter les témoignages du journaliste du Martha’s Vinyard Gazette et de Victor Pribanic ?
     

     

    Une question d’autant plus épineuse que la thèse de l’explosion en vol, de manière accidentelle ou criminelle, ne résiste pas aux preuves matérielles.
     

     

    Les restes de l’appareil remontés par la Marine américaine et l’expertise qui en a suivie démontrent l’absence des habituels signes d’un tel événement.
     

     

    Ainsi l’hypothèse populaire d’une perte subite de la queue du Piper suite à une déflagration et ayant entraîné la chute rapide et les mouvements désordonnés enregistrés par les radars de l’aéroport de Martha’s Vinyard est mise à bas par la découverte d’une partie du cockpit de l’appareil.

     

    En effet, la queue y est encore attachée

    démontrant une séparation liée à l’impact.
     

     

     

    EXPLOSIONS
     

     

     

    Ces certitudes n’autorisent pas, comme l’a pourtant fait le NTSB, de négliger deux témoignages qui par leur précision et leur spontanéité remettent en cause le scénario des derniers instants de JFK Jr.
     

     

    Mieux encore, répondre à l’énigme Pribanic, c’est certainement dévoiler les raisons de la mort tragique de John-John.
     

     

    1999 la dernière photo d'un couple américain inoubliable:

     

     

    La nuit du 16 juillet 1999 a bien été marquée par une série d’explosions au dessus de Martha’s Vinyard.
     

     

     

     

    Comme chaque année à la même époque, la chaleur latente, le taux d’humidité extrêmement élevé et un

    refroidissement rapide liée à la tombée

    de la nuit sur l’océan ne sont pas uniquement

    à l’origine de la brume.

     

     

    Les mêmes causes entraînant ce que communément l’on nomme des orages de chaleur, en réalité des éclairs distants éclatant au cœur même des champs vaporeux.
     

     

     

     

    Ainsi si l’on reprend le témoignage du journaliste, il est question de lumière blanche et non pas orangée comme dans le cas d’une explosion de kérosène.

     

     

     

    Une couleur qui correspond à celle d’un éclair.
     

     

     

    La présence massive de ce phénomène atmosphérique

    est soutenue par un autre point.
     

     

     Newlyweds: Pictured here just two months after they got married, the couple were said to have a loving, playful relationship before the strains of the media spotlight started taking its toll on Carolyn

     

     

    Le rapport d’expertise sur l’état du cockpit précise que “ toutes les ampoules électriques avaient explosé, que les circuits électriques avaient fondus et que la batterie était totalement déchargée”.
     

     

     

    Exactement comme si la foudre s’était abattue

    sur le Piper de John Kennedy Jr.
     

     

     

    Une thèse soutenue par les derniers mouvements de l’appareil.

     

    Avant de s'abîmer, la lecture des échos radars démontre que John-John a effectué une série de manœuvres modifiant sa trajectoire, exactement comme s’il tentait d’éviter quelque chose.
     

     

     

    Et puis soudainement,

    “dans une trajectoire désordonnée comme

    si le pilote était désorienté”

    débute la chute vertigineuse et finale vers l’Atlantique.
     

     

     

    Et comme un étrange et terrible raccourci de l’histoire, dans le silence de la nuit du 16 juillet 1999,

    résonne les mots du père assassiné:

     

    “Nous sommes attachés à l’océan et quand nous allons vers les vagues, nous retournons là d’où nous sommes venus”.

     

    We are tied to the ocean. And when we go back to the sea - whether it is to sail or to watch it

    - we are going back from whence we came." _____

     

    Merci, Monsieur Reymond pour cet article.

     

    Je me rappelle très bien lorsque la nouvelle de la mort terrible du jeune Kennedy est survenue.

     

     

    J'ai lu également de longs passages récemment de ce livre écrit par Blow et j'étais chavirée à l'idée qu'il avait été si malheureux avec cette "droguée" qu'il avait épousée.

     

     

    Quel drame.

    denissera
    Comme bien des gens riches et célèbres, monsieur Kennedy Junior se pensait invincible et éternel.

     

     

    Fatal flight: John was flying a 1999 model Piper Saratoga II similar to the plane pictured which was also used in a desperate search for John, his wife and her sister, after their plane first vanished 

     

     

    On peut accumuler 10 000 heures de vol, tout cela n'a aucune valeur le jour où on se trouve dans une vraie tempête, où on ne peut même plus reconnaître l'horizon.

     

    La majorité des enfants de 7 ans pourraient conduire un avion après deux jours de cours.

     

     

    Ce qui est difficile, c'est de survivre dans les conditions difficiles.

    99% des pilotes Américains auraient pu conduire une fusée jusqu'à la Lune.

     

    Ce qui est difficile, c'est de trouver les pilotes qui vont garder leur calme quand tout va aller mal.

     

     

    Je suis d'accord qu'on remette en question les versions officielles. Mais il vient un point où on doit accepter que des avions s'écrasent sans complot, machination ou conspiration.

     

    Sur ce point je suis d'accord avec vous:

     

    La cause probable de cette mort est surement l'accident.

    "des Bush craignant sa future candidature à l’élection présidentielle"

     

     

    En 1999, Chelsea Clinton devait faire plus peur aux Républicains que Kennedy JR.

     

     

     

    http://www.journaldemontreal.com/2014/07/16/le-dernier-jour-de-jfk-jr

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    BOSTON - Almost eight years after John F. Kennedy Jr. died in a plane crash off the coast of Martha's Vineyard, federal officials released a brief audio clip Tuesday of a conversation between a concerned airport intern and a Federal Aviation Administration dispatcher related to the fatal flight.

     


    John F. Kennedy Jr. and his wife Carolyn Bessette Kennedy leave a party October 10, 1996 in New York. [AP]

     

     

    transcription de la conversation entre Adam Budd, un étudiant de 21 ans, employé à l'aéroport de Martha Vineyard, et le centre d'appel à la station de service automatisé de vol de la FAA à Bridgeport, Conn., déjà ce que rendu public et largement rapporté quatre jours après 16 Juillet, 1999 crash.

     

    L'audio publié mardi par le ministère des Transports à Washington ce que le résultat d'une entente fédérale Freedom of Information Act demande déposée par les radiodiffuseurs après le crash. Une partie de ce qui a été diffusé sur WFXT-TV de Boston.

     

    Budd, qui génèrent rallye Interprété tâches de bureau, est enregistré à voix basse, sa voix légèrement tremblantes comme il demande si la FAA peut suivre l'avion de Kennedy.

     

    "Eh bien, qui êtes-vous?" à non identifié dispatcher FAA demandé.

     

    «Je suis avec les opérations aéroportuaires», a déclaré Budd, à défaut d'identifier quel aéroport jusqu'à ce que demandé par le répartiteur.

     

    Il a alors dit: "En fait, Kennedy Jr. est à bord Il est euh, ils veulent savoir, euh, où il est .."

     

    Lorsque l'opérateur lui a dit qu'il ne donnerait pas les informations sur le téléphone, Budd recula.

     

    "OK, bien, si elle est trop de problèmes, il est ... Je vais devoir 'em attendre. ... Il est pas une grosse affaire," at-il dit, gemäß à la transcription 1999.

     

    L'appel de Budd est entré à 22h05, quatre heures avant une mission de recherche et de sauvetage qui brouillés après un ami de la famille a fait un appel plus énergique à la Garde côtière.

     

    Kennedy, 38 ans, fils et homonyme du 35e président américain, ce volant avec sa femme, Carolyn Bessette-Kennedy, 33 ans, et sa soeur-frère, Lauren Bessette, 34, Lorsque son siège à six, un seul moteur Piper Saratoga écrasé sept miles au sud de la maison Vineyard de son Martha. Tous les trois ont été tués.

     

     

    Un rapport de la National Transportation Safety Board a blâmé une erreur de pilotage de l'accident, en disant Kennedy, qui avait volé pendant 15 mois, ce qui suffit à faible visibilité nocturne volant non qualifiée et wurde désorienté dans le ciel brumeux.

     

    A

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    Le docteur Petiot
    Le docteur Petiot - DR

     

    Marcel André Henri Félix Petiot, dit le docteur Petiot est un médecin qui a défrayé la chronique à la fin de la 2eme guerre mondiale.

     

    On a découvert en 1944 à son domicile les restes de 27 personnes.

     

    Guillotiné le 25 mai 1946 à Paris, le docteur Petiot n’a exprimé aucun remord. Sa dernière phrase ayant été :

    «ça ne va pas être beau à voir».

     

    Retour sur la vie d’un homme diabolique.

     

    Marcel André Henri Félix Petiot est né le 17 janvier 1897 à Auxerre d’un père fonctionnaire des postes et d’une mère souffrant de pathologies psychiatriques.

    Cet enfant est assez complexe.

    Il a beau être très intelligent, et lire à 5 ans, comme un enfant de10 ans, il n’en reste pas moins troublant et effrayant.

     

    On raconte qu’il étranglait les chats après leur avoir brûlé les pattes à l’eau bouillante.

    Sa scolarité est aussi truffée d’accidents violents: à 8 ans, il est attrapé distribuant des images obscènes à ses camarades.

     

    A 11 ans, il tire un coup de feu en classe d’histoire

    avec le revolver de son père.

     

    C’est pourquoi après avoir été renvoyé à 2 reprises, il décide de finir ses études seul chez lui et passe son bac avec succès.

    Parallèlement, sa mère est internée à Sainte-Anne pour troubles psychiatriques.

    Elle n’en sortira jamais puisqu’elle décède lorsque Marcel a 12 ans.

     

    A 17 ans, Marcel Petiot est arrêté pour vol.

     

    Reçu par des psychiatres, il est jugé bipolaire et socialement inadapté.

    On parle même de pathologie héréditaire.

    Résultat, il n’est pas apte à être jugé, et ne sera donc jamais condamné pour ce vol.

    On est en 1916. Marcel Petiot a 19 ans lorsqu’il s’engage au 98e régiment d’infanterie.

     

    Les combats de la Première Guerre Mondiale, il n’en fera pas beaucoup puisqu’il est blessé au pied 6 mois après son enrôlement.

     

     

    p^rocès de Marcel Petiot

    Durant sa convalescence, on l’accuse d’avoir volé des couvertures à l’hôpital. Résultat, il est enfermé à la prison militaire d’Orléans.

     

    Il n’y restera pas longtemps puisqu’à la suite de ses conversations avec les psychiatres, il est diagnostiqué neurasthénique, déséquilibré mental, dépressif paranoïaque et phobique.

     

    Il atterrit donc dans le service psychiatrique de l’hôpital de Fleury-les-Aubrais.

    Mais l’armée, qui manque de soldats, le renvoie au front en 1918.

     

    Il y restera encore moins longtemps que la 1ere fois, se tirant une balle dans le pied, suite à une grave dépression.

     

    L’armée décide donc de le réformer pour troubles psychiatriques.

     

    Contrairement à toute attente, Marcel Petiot n’est pas dirigé vers un asile pour aliénés, il utilise sa médaille d’ancien combattant pour faciliter son entrée en médecine.

     

    Et au lieu d’être interné, Marcel devient le docteur Petiot le 15 décembre 1921, date de l’obtention de son diplôme de médecine, qu’il a réussi à décrocher avec la mention très bien. 

     

     

    1922. Villeneuve-sur-Yonne. Marcel Petiot ouvre son 1er cabinet médical. Il se fait de la publicité en dénigrant les 2 autres médecins, au prétexte que son âge et son diplôme fraîchement en poche sont un atout pour soigner les maladies modernes.

     

    Sa popularité s’accroît rapidement dans la région. Il est le médecin qui offre des consultations et des vaccinations gratuites aux personnes sans le sou. Malheureusement, sa popularité est entachée par sa nette tendance à la cleptomanie et on découvrira par la suite qu’il inscrivait ses patients à l’assistance médicale pour toucher leurs prestations….

    C’est 4 ans plus tard que la population découvre sa liaison avec Louise Daveleau, la fille d’une de ses patientes. Cela fait grand bruit. Mais c’est l’incendie de la maison de celle-ci et sa disparition, qui feront scandale. On retrouve le corps d’une jeune femme dans une valise au fond de la rivière. Mais le corps est en état de décomposition avancé. Il n’est donc pas identifiable.

     

    La valise, elle, ressemble à celle que le docteur Petiot emmène avec lui lors de ses déplacements. Mais la police ne fait pas le rapprochement, et Marcel Petiot n’est pas inquiété.

     

     

    Il continue à faire son petit bonhomme de chemin, en épousant Georgette Lablais, la fille d’un riche charcutier d’Auxerre.

     

    Le docteur Petiot
    Le docteur Petiot- DR

     

    Il se lance aussi en politique et devient maire de Villeneuve-sur-Yonne en juillet 1926. Mais son accession au mandat est controversée.

     

    D’autant qu’il est vite cité à comparaître pour plusieurs délits tels que: détournements de fonds, vol de biens publics, fausses déclarations à l’assurance maladie…. Il sera déchu de sa fonction de maire en 1931, mais gardera celle de conseiller général qu’il a remporté en 1928.

     

    Les procès recommencent et il sera privé de tout mandat électif en 1934.

    Pendant ce temps, les rumeurs courent à son sujet.

     

    En mars 1930, Mme Debauwe, gérante de la coopérative laitière de Villeneuve-sur-Yonne est retrouvée calcinée.

     

    Elle a été assassinée à coups de marteau.

     

    Et on a mis le feu à sa laiterie. Certains pensent que Marcel Petiot entretenait une liaison avec cette femme, et un dénommé Frascot affirme l’avoir vu traînant près de la laiterie le soir de l’incendie.

     

    Le docteur est soupçonné. Mais ce dénommé Frascot décède brusquement en sortant de chez le médecin.

     

    Un anévrisme raconte le certificat de décès.

    Certificat signé

    par…Marcel Petiot!

     

    Plus de témoin, plus de preuve, et donc Petiot est à nouveau libre comme l’air. Mais toutes ces affaires lui collent à la peau, il décide donc de quitter Villeneuve-sur-Yonne et de gagner Paris.

     

    On est en 1933.

     

    I

    «Vous êtes prié de bien vouloir noter que le cabinet médical, tenu précédemment au premier étage, 66, rue Caumartin, sera désormais occupé par le Dr Marcel Petiot, diplômé de la Faculté de Médecine de Paris en 1921, Conseiller général de l’Yonne, ex-interne de l’hôpital, directeur de clinique, médecin-chef de l’Office médical de la Seine.

     


    Ce cabinet, en plein centre de Paris, vous offre toutes facilités d’accès (autobus, métro: stations Saint-Lazare et Caumartin).

     


    Il comporte les matériels des plus modernes et des plus perfectionnés, avec rayons X, UV, UR, et radiothérapie superficielle ou même profonde, laboratoire de galvanisation, ionisation, ergothérapie, diathérapie (toutes fréquences, ondes courtes à grande puissance, fièvre artificielle, bistouris électriques, outillage chirurgical, œnothérapie, aérothérapie, etc.).

     


    Le docteur Petiot fut le promoteur en 1921-1923 d’une technique parvenant à supprimer complètement les douleurs dans les accouchements, sans anesthésie générale ou régionale et sans instrument dangereux.

     

    Cette méthode permet la suppression de la douleur dans les affections les plus pénibles (sciatique, rhumatisme, névralgie, zona, névrite, ulcération, cancer).


    Auteur d’ouvrages originaux sur les maladies nerveuses et leurs traitements modernes (spécialement des affections à crises périodiques et cures de désintoxication).

     


    Créateur, avec un physicien connu, d’un matériel et d’une technique permettant la guérison de toute tumeur non généralisée ou affectant des organes vitaux (ganglions externes ou internes, loupes, lipomes, polypes, végétations, verrues, taches rouges, goitres, déformations, tatouages, cicatrices, etc. et même fibromes et tumeurs malignes ou cancers, même profonds).

     


    Le docteur Petiot vous sera parfaitement reconnaissant de bien noter dans vos annuaires, son adresse:

     


    66, rue Caumartin Paris IXe, ainsi que son numéro de teléphone: PIG 7711».

     

    Petiot dans le box des accusés
    Petiot dans le box des accusés - DR

     

    Le succès ne se fait pas attendre et avec ses larges bénéfices,

    il acquiert 2 propriétés en province et un hôtel particulier à paris,

    rue Le Sueur.

    En 1936, Marcel Petiot se balade dans les allées de la librairie Gibert à Paris.

     

    Il est très intéressé par les livres, un peu trop même puisqu’il est pris en flagrant délit de vol à l’étalage.

     

    Il est conduit devant les juges, à qui il répond: «un génie ne s’encombre pas de basses choses matérielles».

     

    Au final, le génie qu’il pense être est reconnu aliéné mental et se retrouve interné à la Maison de Santé d’Ivry durant 7 mois.

    2 ans après, la Guerre éclate et la France se retrouve envahie par les allemands. 

     

    En mai 1941, Petiot et sa famille partent s’installer au 21 rue Le Sueur à Paris. Les travaux sont terminés, la cave est entièrement aménagée et le jardin clôturé. Petiot profite de l’occupation pour tenter le trafic de drogue.

     

    Il faut dire, pour Marcel Petiot tout est bon pour faire de l’argent.

     

    En 1942, la police allemande s’intéresse à son cas: il donne trop de morphine à ses patients.

     

    Mais le problème, c’est que les témoins disparaissent tous au fur et à mesure.

     

    En même temps, Petiot réalise rapidement qu’il peut gagner bien plus d’argent en créant un faux réseau de passeurs pour échapper aux nazis. Il peut remercier son voisin, Joachim Guschinow, un fourreur juif, qui lui a demandé s’il connaissait une astuce pour passer la frontière.

     

    Petiot y voit là une sacrée aubaine, qu’il saisit.

     

    Et le voilà chef du réseau d’évasion.

     

    Résultat, le 2 février 1942, Guschinow arrive avec tous ses diamants (d’une valeur de 2 millions de francs) au domicile de notre chef de réseau.

     

    On ne le reverra plus jamais. Guschinow est le 1er d’une longue liste.

    Après lui, c’est Jean-Marc Van Brever qui disparaît mystérieusement.

     

    Ce toxicomane avait dénoncé le docteur Petiot comme dealer de drogue. Après une visite chez celui-ci, il va se volatiliser.

     

    Tout comme Madame Khayt, une femme à qui Petiot a demandé d’être complice de ses trafics.

     

    Après s’être «fait la main», le docteur Petiot voit plus grand: devenir un faux passeur pour attirer les riches juifs voulant fuir la dictature nazie.

     

     

    C’est en juin 1942 que Marcel Petiot devient le «docteur Eugène» avec son réseau clandestin.

     

    Il promet à ses clients (de riches juifs, certes, mais aussi des malfrats ou des personnes persécutées par la Gestapo) de les emmener en Argentine.

     

     

    On ne sait pas avec exactitude comment il procédait. Mais tout porte à croire qu’ils leur demandaient de venir avec toute leur fortune au cabinet de la rue Le Sueur.

     

    Là, il leur injectait une dose mortelle de poison, leur faisant croire que c’était un vaccin. Puis, une fois les victimes assassinées, Pétiot les dépouillait avant de les découper, et de les brûler ou de les jeter dans la Seine.

    Il s’attaque aux personnes seules, et aux familles entières.

     

     

    Tous rentrent de nuit dans le cabinet, et aucun ne ressort.

     

    C’est ainsi que périrent les familles Braunberger, Kneller, Basch, Woolf, Stevens ou Anspach.

     

    Du côté des bandits aussi, Petiot a fait de nombreuses victimes.

     

    On peut citer François Albertini, dit le Corse, Joseph Réocreux dit Jo le boxeur, Claudia Chamoux dite Lulu, Annette Petit, Joseph Piéreschi, dit Zé, Adrien Estébétéguy, Paulette Grippay, dite la chinoise et Gisèle Rossmy.

     

    Le docteur Petiot pendant son procès
    Le docteur Petiot pendant son procès - DR

     

    Le réseau du docteur Eugène fonctionne donc à merveille.

     

    Et c’est ce qui dérange la Gestapo.

    Les services allemands décident de faire infiltrer le réseau du docteur Eugène, afin de le démanteler.

     

    En mai 1943, ils utilisent Yvan Dreyfus, un prisonnier, pour infiltrer le réseau. Ce qui a fonctionné, puisque Dreyfus fait partie de la longue liste des victimes de Petiot.

     

    C’est grâce à Beretta, une 2e taupe, que Petiot se fait arrêter… pour réseau clandestin.

     

    Il va être torturé pendant plus de 8 mois à la prison de Fresnes.

     

    Mais il ne lâchera rien.

     

    Il faut dire, la  Gestapo veut les noms des autres membres du réseau…membres qui n’existent pas.

     

    Il set donc finalement relâché faute de preuves.

    Arrivé rue Le Sueur, il décide de faire disparaître les preuves. 

     

    Le 9 mars 1944, les voisins de la rue Le Sueur n’en peuvent plus. Il y a une odeur immonde qui sort de la cheminée du docteur Petiot.

     

     



    La macabre découverte d'une maison emplie de restes
    humains lança la police sur la trace de l'un des plus
    étranges criminels de ce siècle, qui parviendrait
    longtemps à échapper à la traque.

     

    Ils font appel aux pompiers, qui entrent avec fracas dans l’immeuble vide.

     

    En suivant l’odeur nauséabonde, ils descendent à la cave et découvrent avec effroi le terrible spectacle: des corps dépecés, un tas immense de cheveux, et des membres humains en train de brûler.

     

    Les hommes du feu appellent donc la police, qui fouille les lieux.

     

    Et là, les forces de l’ordre vont découvrir l’impensable.!!

     

    Au 21 rue Le sueur, la cave en fait vomir plus d’un.

     

    Elle est complètement aménagée, avec une chambre à gaz munie de judas pour regarder l’agonie des victimes, un puits de chaux vive et même un genre de vestiaire où s’entassent les malles, valises et affaires personnelles des victimes.

     

    Fouilles rue Le Sueur
    Fouilles rue Le Sueur - DR

     

    Les versions divergent pour la scène qui doit suivre.

     

    Certains disent que Petiot est arrivé chez lui à ce moment-là, qu’il s’est fait passer pour son frère, et s’éclipse pour aller chercher le «vrai» Marcel Petiot. 

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    D’autres racontent qu’il était sur place et qu’il a expliqué aux policiers qu’il faisait partie de la Résistance, qu’il avait été arrêté quelques mois avant par la Gestapo, et que les corps découpés appartenaient à des nazis.

     

     

    LE   VRAI   MAIGRET ?


      Le commissaire Georges Massu avait trente-trois ans
    d'ancienneté dans la police lorsqu'il fut chargé de l'affaire Petiot. Avec 3 257 arrestations à son actif, il venait d'être promu à la tête de la Brigade Criminelle de la Police judiciaire.
     

    Dix années auparavant, Massu s'était lié d'amitié avec un jeune écrivain belge du nom de Georges Simenon, qui était à la recherche de contacts et de renseignem-ents afin de doter ses romans policiers d'une toile de fond réaliste.
     

     

    Fasciné par l'expérience du policier, ainsi que par sa compréhension instinctive des milieux criminels de la capitale française, Simenon accompagna Massu lors de certaines de ses enquêtes.


      Après la guerre, Simenon connut le succès que l'on sait, notamment au travers du fameux Maigret. Pour tous ceux qui connaissaient Massu, il ne fit aucun doute qu'il avait inspiré la création du célèbre commissaire fumeur de pipe, tel qu'il fut représenté dans de nombreux romans et feuilletons télévisés.

     

     


    La nouvelle des activités de Petiot était si sensationnelle qu'elle attira la foule devant son domicile du 66, rue Caumartin ( ci-dessus ). Le scandale permit d'oublier un temps l'occupation allemande.

     

    C’est à partir de là que s’engage une véritable course poursuite entre les forces de police de la fin de la guerre, et le docteur Petiot.

    Il s’engage dans les forces françaises de l’intérieur (les FFI) et prend le surnom de «Valéry».

     

    Personne ne sait autour de lui à la caserne de Reuilly, les atrocités qu’il a commises.

     

    Afficher l'image d'origine

    Ce n’est que quelques mois plus tard qu’il sera arrêté, le 31 octobre 1944, plus précisément, après avoir demandé un droit de réponse dans un journal.

     

    En effet, sa soif de gloire n’a pas vraiment aimé l’article

    «Petiot, petit soldat du Reich».

     

    C’est en demandant un doit de réponse au journal Résistance qu’il a été confondu.

     

    Guillotine
    La guillotine se prépare pour le Dr Petiot - DR

     procès du docteur Petiot

    Arrestation de Marcel Petiot, par des agents de la DGER

    (direction générale des études et recherches, services spéciaux du

    Gouvernement provisoire du général de Gaulle).

    Rapport

    J'ai l'honneur de vous rendre compte, que j'ai procédé ce matin, à 10h, 45 dans la station de métro Saint-Mandé-Tourelles, à l'arrestation du nommé Petiot, Marcel-André-Henri-Félix, né à Auxerre (Yonne) le 17 janvier 1897, fils de feu Félix et de Marthe Bourdon, précédemment domicilié à Paris, 66 rue de Caumartin, où il exerçait la profession de docteur en médecine.


    J'étais accompagné des sous-lieutenants Surville, Vian, assisté du sous-lieutenant Gabrielli, du service du colonel de Besse.
    Fouillé à corps, Petiot a été trouvé porteur d'un révolver 6,35 armé.

    Les papiers dont la désignation suit ont été trouvés sur lui :

    31 780 f.

    Une carte d'adhérent au Parti communiste.

    Une carte d'identité n° 0836, au nom de Valéri (1) Henri-Jean, délivrée par la commune de Villepinte (Seine-et-Oise).

    Une carte d'alimentation au nom de Bonnasseau Virgini, du XXème arrondissement.

    Une carte de membre de l'association France-URSS, n° 29097, au nom de Valéri.

    Un ordre de mission au nom de Valéri, délivrée par le capitaine Gray,
    et Warnier, 2ème bureau Police, 1er régiment de Paris, 19 septembre 1944 (Forces françaises de l'intérieur).

    Une carte d'identité de l'Armée française, au nom de Wetterwald, alias Valéri André.

    Une autorisation temporaire de circuler, au nom de Gilbert (demande adressée à la Préfecture de police).

    Une carte de tabac au nom de M. de Frutos Angelo, à Drancy.

    Un laissez-passer permanent au nom de Valéri, valable pour entrer et sortir de la caserne de Reuilly.

    Une attestation du colonel Bourgoin, commandant le dépôt Est, certifiant que le sous-lieutenant Wetterwald, capitaine FFI, était passé dans la commission de la révision des grades.

    Un ordre de réquisition en blanc émanant des FFI Île-de-France.

    Une carte d'identité d'officier FFI au nom de Valéri.

    Un passeport au nom de Cacheux René.

    Deux photographies du nommé Petiot.

    Une lettre en date du 22 octobre 1944 du commandant Raffy,

    chef du SR, caserne de Reuilly.

    Trente-trois papiers que j'ai numérotés de 1 à 33 inclus.

    Au cours de l'interrogatoire que nous avons fait subir à Petiot, ce dernier a déclaré avoir appartenu à divers mouvements de résistance et c'est à ce titre qu'il se déclarerait responsable de la mort de soixante-trois personnes.


    Il est actuellement sous le nom de capitaine Valéri, officier adjoint au commandant Raffy, chef du 2ème bureau du bataillon de dépôt du 1er régiment de marche, caserne de Reuilly.


    Petiot a déclaré, mais n'a pas voulu le confirmer dans sa déposition par écrit,

    que ses supérieurs étaient au courant de sa véritable identité.

    Selon les renseignements reçus de la Préfecture de police, il n'existe pas de mandat judiciaire contre Petiot .

    Paris, SAM (Service des Archives et du musée de la Préfecture de police

    [série J, affaire Petiot].

    CINQ DES VICTIMES DE PETIOT

    Joachim GUSCHINOW,
    fourreur juif
    Marthe KHAÏT,
    mère d'une patiente
    Joseph REOCREUX,
    proxénète et braqueur
    Margaret et René KNELLER,
    riches juifs français.

     

    ------------------------------------------------------

    Le procès du docteur Petiot s’ouvre le 18 mars 1946.

     

    Il est jugé pour 27 assassinats.

     

    Lui, en revendique 63.

     

    A ses yeux, tous des ennemis de la France, lui, le grand résistant, chef du réseau Fly-Tox.

     

    Avec ses connaissances pointues sur la résistance, il fait douter les juges, se disant que cette époque était terriblement trouble.

     

    Mais les noms d’Yvan Dreyfus ou du petit René Kneller suffisent à prouver que nombre des personnes tuées étaient purement et simplement innocentes.

    Lors de ce procès, une scène a été marquante.

     

    Cela se passe le jour de la reconstitution, rue Le Sueur. Personne n’avait bloqué l’immeuble, du coup de nombreuses personnes se baladaient, ça et là, au milieu de cette pièce, qui avait vu tant de personnes succomber face à l’acharnement de Petiot.

     

    Et lui était là, ravi de cette foule, riant et pimentant ses histoires….

    Mais le 4 avril à 00h10, il est reconnu coupable des 27 meurtres et se voit condamné à la peine de mort.

     

    Petiot guillotiné

    Le 25 mai 1946, à 5h05, le docteur Marcel Petiot déclare

     

    «Je suis un voyageur qui emporte ses bagages».

    «Ca ne va pas être beau», et le couperet tombe.

     

    • 17 janvier 1897 : naissance de Marcel André Henri Félix Petiot
    • 1916 : il part à la guerre (1ere guerre mondiale) et se blesse
    • 1918 : il retourne au front
    • 15 décembre 1921 : il réussit son diplôme de médecine
    • 1922 : il ouvre son cabinet à Villeneuve-sur-Yonne
    • 1926 : il a une liaison avec une femme dont la maison est brûlée et qui a disparu
    • juillet 1926 : il est élu maire
    • 1931 : il est révoqué de ses fonctions de maire
    • 1933 : il part s’installer à Paris et ouvre une clinique au 66 rue de Caumartin
    • 1934 : il est privé de tout mandat électif suite à de nombreuses affaires
    • 1936 : il est arrêté pour vol et échappe à la prison pour aliénation mentale. Il est donc interné
    • mai 1941 : il s’offre un hôtel particulier rue Le Sueur
    • 1943 : il créé un réseau pour aider les juifs et les malfrats à passer clandestinement en Argentine, mais en réalité il rabat ses prochaines victimes
    • 1943 : il est arrêté par les allemands pour meurtres mais il n’avouera pas, même sous la torture
    • 9 mars 1944 : la police découvre chez lui des restes humains mais pas de docteur Petiot
    • 31 octobre 1944 : il est arrêté par la police suite à une lettre publiée dans un journal
    • 18 mars 1946 : ouverture du procès du docteur Petiot
    • 4 avril 1946 : il est condamné à mort
    • 25 mai 1946 : le docteur Petiot est guillotiné

     

    SOURCES D.R.

     

     

     

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  • LE CRIME DE L'AVENUE D'EPREMESNIL

     

     

    A l’époque où le crime ne revêtait pas la banalité d’aujourd’hui, Chatou fut le théâtre d'un assassinat resté célèbre par le couple Fenayrou.

    SITE FENAYRON ASSASSINS.jpg
    En haut, le pharmacien Aubert, assassiné, en-dessous, le couple Fenayrou en première page du "Journal Illustré"

     

     

    "M. Aubert était un brave garçon, laborieux, intelligent, qui , grâce à ses efforts persévérants avait relevé une pharmacie qui était presque sans clientèle au moment où il l’avait achetée.

    Il se trouvait dans une situation satisfaisante et désirait se marier. Aussi tenait-il à en finir avec une liaison que probablement il n’avait point provoquée. ; mais la jalousie de Madame Fenayrou n’a joué aucun rôle dans le crime.

     

    Cette odieuse créature est arrivée peu à peu à faire les aveux les plus complets. Elle a raconté la scène du meurtre telle qu’elle s’est produite. Son mari, son beau-frère et elle avaient dîné au restaurant du Père Lathuile, un dîner qui a coûté 45 francs.

    Après le dîner , Fenayrou et l’ouvrier tabletier partirent pour Chatou par le train de 7 heures. Elle, elle attendit Aubert, comme on sait, après être entrée une demi-heure à l’Eglise Saint-Louis d’Antin.

    Aubert hésitait à raccompagner Madame Fenayrou, et il fallut tout le charme qu’elle exerçait sur lui pour le décider à la suivre.

    Tout était si bien préparé pour le crime que, la veille, elle était allée à Chatou, et , entre autres objets, avait apporté une serviette, qu’elle avait déchirée en deux pour servir de baillon à son amant.

    Aubert entra dans la maison, tenant une alllumette-bougie. Dans la première pièce, il n’y avait personne.

     

    Mais, dans le salon, Fenayrou et son frère l’attendaient. Ils voulurent lui faire signer des billets pour une certaine somme. Aubert refusa.

     

    C’est alors qu’il reçut le coup de marteau.Madame Fenayrou dit qu’elle n’a pas assisté aux tortures que les assassins ont fait subir à Aubert.

    Ces tortures, affirment-elles, ont duré trois quarts d’heure !

    Un détail épouvantable a été donné par elle. Lorsque les forces du malheureux pharmacien s’épuisaient, les meurtriers lui faisaient prendre un cordial, afin de ranimer un moment ses forces et de le faire souffrir d’avantage.

     

    L’infortuné Aubert avait longtemps hésité à la gare Saint-Lazare au moment de prendre les billets : « je l’ai tant cajolé, a répété la Fenayrou au juge d’instruction, que je l’ai forcé à me suivre. »

    On s’est demandé ce qui se serait passé si Aubert avait signé les billets. Evidemment, il eût été assassiné quand même ; les précautions prises en sont la preuve. Les criminels ne se seraient pas exposés à une dénonciation. »"

     

    SITE FENAYRON.jpg

     

    Gravure du Journal Illustré par Henri Meyer - 25 juin 1882 : la maison du crime 4 avenue d'Eprémesnil. En bas à gauche, les assassins jettent le cadavre du pharmacien Aubert dans la Seine du haut de l'ancien pont routier de Chatou

     

    Source : Le Journal Illustré - 25 juin 1882

    http://chatounotreville.hautetfort.com/index-16.html

     

     

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