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    Affaire Sophie Toscan du Plantier

     

    Sophie Toscan du Plantier, épouse du célèbre producteur de cinéma français Daniel Toscan du Plantier, fut retrouvée assassinée le 23 décembre 1996 à quelques pas de sa résidence de vacances près de Schull, en Irlande.

     

    La victime

    Sophie Toscan du Plantier, née Sophie Bouniol le 28 juillet 1957 (XVe arrondissement de Paris en France) - morte assassinée le 23 décembre 1996 à Toormore à une dizaine de kilomètres de Crookhaven (en) dans le Comté de Cork en (Irlande), était une productrice d’émissions de télévision française.

     

    L'affaire

    Sophie Toscan du Plantier arriva en Irlande le 20 décembre 1996. Lors de ce séjour, Sophie préparait deux projets de soirée thématique pour la chaîne de télévision Arte

     

    Le soir du 22 décembre, alors qu'elle était en vêtements de nuit, Sophie fut réveillée par des coups violents donnés sur sa porte de cuisine. Elle alluma sa lampe de chevet, descendit à la cuisine et ouvrit la porte sans se méfier. Son meurtrier la frappa au visage.



     

      

    Les policiers retrouvèrent plus tard du sang de Sophie sur la porte. Elle se débattit, griffa son agresseur au visage et aux bras (des cheveux furent retrouvés sous ses ongles). Elle se mit à courir dans le jardin. Son meurtrier la suivit en la frappant plusieurs fois. Arrivé à la barrière métallique du jardin, le meurtrier se saisit d’un bloc de ciment et le jeta sur le visage de Sophie. des voisins découvrent son corps le matin du 23 décembre[.

     

    L’assassin s’est acharné sur sa victime : le corps de Sophie, défigurée, était couvert d’une quarantaine de blessures. Pour la police, le meurtrier connaissait très bien les alentours de la maison de vacances de Sophie, située dans un endroit isolé et difficile d’accès en raison de très mauvaises routes.

     

     

     L’enquête était difficile car l’heure de la mort de Sophie n’a pas pu être déterminée, le médecin légiste étant arrivé 36 heures plus tard. L’arme qui a servi à tuer Sophie Toscan du Plantier n’a jamais été retrouvée.

    Il s’agirait d’une hachette très tranchante car la victime présentait de nombreuses blessures à la tête. Le meurtrier s’est ensuite servi d’un bloc de ciment pour achever sa victime. Elle arracha des cheveux et des fragments de peau de son agresseur, matières retrouvées sous ses ongles.

     

    Un suspect aurait été vu par un témoin le soir du meurtre à quelques mètres de la maison. Ce même homme se serait confié à un ami et à un auto-stoppeur en disant notamment « Je suis allé la voir, elle s’est énervée et je lui ai fracassé le crâne ».

     

    Le pigiste anglais Ian Bailey suspecté du meurtre a été arrêté le 24 avril 2010 en Irlande suite à un mandat d'arrêt international émis le 19 février par le juge parisien Patrick Gachon. Il avait fait naître les soupçons en étant parmi les premiers sur les lieux du crime, puis en faisant état dans des articles d'éléments que seuls les enquêteurs et le meurtrier étaient censés connaître, enfin il avait des griffures sur le visage, les mains et les avant-bras.

      

    Bailey avait également été visé par le témoignage d'une femme, Marie Farrel, qui affirmait avoir vu le journaliste indépendant la nuit du meurtre à proximité du domicile de la victime. Mais Mme Farrel s'était ensuite rétractée en accusant la police irlandaise de lui avoir soufflé ses déclarations et la compagne de Ian Bailey, l'artiste peintre Catherine Jules Thomas, lui a fourni un alibi.

     

    Mort de Sophie Toscan du Plantier: la famille dépose un recours contre l'Eire

    PARIS (Sipa) — L'un des avocats de la famille de Sophie Toscan du Plantier, l'épouse du célèbre producteur de cinéma français, morte en Irlande en 1996, a annoncé mardi qu'il allait déposer un recours contre l'Eire devant la Cour de justice l'Union européenne.

    Me Alain Spilliaert a précisé à Sipa que ce recours "sur le point de partir" faisait suite à la décision prise en mars dernier par la Haute cour irlandaise de ne pas extrader le Britannique Ian Bailey, suspecté dans l'enquête française sur la mort de Sophie Toscan du Plantier.

    "C'est un recours juridique", a expliqué Me Spilliaert pour qui "la Cour suprême irlandaise s'est basée sur un élément de réciprocité qui n'est pas conforme aux engagements européens de l'Irlande". Si la CJUE décidait de suivre les avocats français, cette affaire pourrait être examinée "d'ici quelques mois", a-t-il ajouté.

     

    Un mandat d'arrêt européen avait été émis en février 2010 par le juge d'instruction français Patrick Gachon à l'encontre de Ian Bailey et un tribunal de Dublin avait décidé son extradition en mars 2011. Le suspect avait fait appel.

    La Cour suprême irlandaise avait jugé qu'elle ne pourrait permettre l'extradition de Ian Bailey que si les autorités françaises l'inculpaient de meurtre. Or le mandat d'arrêt spécifie que le journaliste britannique est recherché seulement pour être interrogé et dans le cadre d'éventuelles poursuites.

    Ian Bailey, un journaliste indépendant qui habitait à proximité de la maison de la victime, a déjà été arrêté à plusieurs reprises dans ce dossier, avant d'être relâché faute de preuve. Il s'est toujours dit innocent.

    Productrice d'émissions télévisées, la Française, mère d'un enfant, avait été retrouvée morte le 23 décembre 1996 au bas du chemin menant à sa maison isolée de Toormore, non loin du village de Schull, près de Cork (sud). L'autopsie a établi que Sophie Toscan du Plantier avait succombé à des coups violents portés à la tête.

    Rapidement, les enquêteurs s'étaient intéressés à l'un de ses voisins, Ian Bailey, l'un des premiers à être arrivés sur les lieux et qui avait ensuite divulgué des détails inédits sur le crime dans ses articles. L'homme, qui portait après le drame d'étranges griffures sur le visage, avait également été mis en cause par une habitante de la région.

    La victime était mariée au producteur de cinéma français Daniel Toscan du Plantier, ancien producteur de cinéma et PDG d'Unifrance, décédé en 2003 d'une crise cardiaque.

     

     

    nvm/pas/mw

    http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20120911.FAP8064/mort-de-sophie-toscan-du-plantier-la-famille-depose-un-recours-contre-l-eire.html

      

      



    http://www.assoph.org/assoph.org/Accueil.html

     

     

    Une enquête au long cours

    23 décembre 1996: Sophie Toscan du Plantier, 38 ans, est découverte tuée à coups de pierre sur la tête, en vêtements de nuit, près de sa maison isolée du comté de Cork (Irlande). Son mari Daniel, producteur de cinéma, est en vacances dans le midi de la France.

    20 janvier 1997: Daniel Toscan du Plantier et ses beaux-parents portent plainte à Paris pour assassinat.

    10 février: Ian Bailey, un journaliste anglais demeurant à une dizaine de kilomètres, est interrogé ainsi que sa compagne. Il était arrivé le premier sur les lieux. Il explique ses griffures au visage et les taches de sang sur ses vêtements par l’abattage d’un sapin de Noël. Sa compagne dit avoir passé la nuit avec lui.

    14 septembre: fin de l’enquête de police.

    27 janvier 1998: réouverture de l’enquête.

    24 août 2001: Bailey est de nouveau interrogé.

    11 février 2003: Daniel Toscan du Plantier décède d’une crise cardiaque.

    4 décembre 2008: la justice irlandaise transmet le dossier à la France.

    8 avril 2010: on apprend qu’un mandat d’arrêt a été lancé le 19 février contre Bailey par le juge d’instruction parisien 

     

      

      

      

     

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