• Faites entrer l'accusé - l'Affaire LEPRINCE

     

     

     

     

      

    FAITES ENTRER L'ACCUSE - DANY LEPRINCE

     

      

      

    Article publié dans "le Nouvel Observateur" du 6 octobre 2011,

      

    après le refus de la Cour de révision

    (en avril 2011) d'ouvrir un nouveau procès.

     

     

    Combien de fois s’est-elle réveillée la nuit pour repenser à cette feuille de boucher ? Pour tourner et retourner dans sa tête le scénario de ce crime sanglant où celui qui a été déclaré coupable n’a laissé aucune trace ?

     

    Pour imaginer les quatre corps déchiquetés et, dans un coin de la maison, celui de l’unique survivante, âgée de 2 ans ? Au palais de justice de Paris, Martine Anzani ne passe pas pour une femme impressionnable. Jusqu’au printemps dernier, cette grande dame au caractère bien trempé a présidé la Commission de Révision.

     

    L’instance de la dernière chance pour tous ceux qui s’estiment condamnés à tort et réclament un nouveau procès du fond de leur prison. Pendant toute sa carrière, dans son cabinet de juge d’instruction ou plus tard à la Cour de Cassation, la magistrate a appris à oublier, le soir en rentrant chez elle, les dossiers trop lourds qui peuplaient ses journées. Elle a pourtant pris sa retraite sans pouvoir "tourner la page".

     

     

    "La justice n'est pas passée"

    "Dans l'affaire Leprince, la justice n'est pas passée", confie-t-elle

    au "Nouvel Observateur" en cette mi-septembre [2011, NDLR].

     

    Ce jour-là, elle vient d'apprendre à la radio l'exécution de l'Afro -Américain Troy Davis, qui criait son innocence depuis près de vingt ans. Et elle ne peut s'empêcher de songer à ce qui serait advenu de Dany Leprince si la peine capitale n'avait pas été abolie en France. Voilà pourquoi, tandis que le gouvernement français reproche aux Etats-Unis de ne pas avoir entendu "les appels à la clémence", l'ex-magistrate, qui a toujours fui les journalistes et le plus souvent défendu l'institution, accepte de parler. "Notre procédure de révision est défectueuse", dit-elle.

     

    Dany Leprince a certes échappé à la guillotine mais pas au couperet d'"une justice qui a refusé de se remettre en cause".

     

    Martine Anzani n'a ni sympathie ni antipathie envers celui que l'on a surnommé "le boucher de la Sarthe", condamné à perpétuité pour un quadruple meurtre qu'il nie depuis 1994. Elle ne sait pas s'il est innocent ou s'il a participé de près ou de loin au massacre de Thorigné-sur-Dué. Elle ne sait qu'une chose : après avoir multiplié, pendant près de cinq ans, avec quatre autres magistrats de la Commission, les expertises et les auditions de témoins, elle avait trouvé des "faits nouveaux qui exigeaient la tenue d'un deuxième procès".

     

    Dany Leprince
    Dany Leprince, avec sa femme Béatrice, juste après sa libération en juillet 2010. (Pierre Andrieu-AFP)

    La Commission qu'elle présidait en était tellement persuadée qu'en juillet 2010 elle avait ordonné la suspension de peine de Dany Leprince, qui, après seize ans de détention, recouvrait une liberté provisoire. En attendant de plaider à nouveau sa cause devant les assises, il ne lui restait qu'une étape à franchir : celle de la Cour de Révision qui devait entériner ou rejeter les conclusions de la Commission.

     

    Le 6 avril 2011, cette instance de jugement, à qui revenait le dernier mot - définitif et sans appel - les a balayées d'un trait de plume. "Et aujourd'hui, dit Martine Anzani, j'en suis malade."

    Au printemps dernier, c'est Claude Mathon, avocat général à la Cour de Cassation, qui a dû faire réincarcérer Dany Leprince. Le président, qui avait annoncé la décision en trois minutes, pas une de plus, avait pris ses jambes à son cou, comme un voleur. Quelques cris avaient résonné dans la salle.

     

    On avait passé les menottes à Leprince. "Je l'ai accompagné jusqu'au bout du couloir. Je savais qu'il repartait pour longtemps", dit l'avocat général. Claude Mathon, qui a souvent fait tonner la voix de l'accusation, n'est pas plus laxiste ni moins solide que Martine Anzani. Rien dans son parcours ne le disposait aux états d'âme.

     

    "La sacro-sainte autorité de la chose jugée"

    Pourtant, la révision avortée de l'affaire Leprince, qu'il a suivie en tant que représentant du ministère public, hante toujours son sommeil. "Je ne supporte pas que quelqu'un ne soit pas jugé correctement." Cette affaire l'"obsède" parce qu'elle illustre jusqu'à la caricature les difficultés rencontrées sur chaque dossier de révision. Depuis 1945, seules huit condamnations ont été cassées.

     

    "Un nouveau procès a été refusé à Leprince, comme à d'autres, au nom de la sacro-sainte autorité de la chose jugée. Parce que, par principe, en France, on répugne à réviser." Claude Mathon parle avec la tranquille assurance d'un technicien du droit. Pas plus que l'ex-présidente de la Commission de Révision, il n'aime le pathos. Mais comme elle, il déteste "quand le travail est mal fait".

     

    Tous deux ont sursauté plus d'une fois en lisant les dix tomes du dossier d'instruction de la tuerie du 4 septembre 1994. Martine Anzani s'y est plongée en 2005, lorsque les nouveaux défenseurs de Leprince, Yves Baudelot et Jean-Denis Bredin, ont saisi sa Commission. Elle connaît par cœur les photos, prises sur la scène du crime : Christian Leprince (le frère de Dany), lardé de quarante coups portés à l'arme blanche, sa femme et leurs deux filles, âgées de 10 et 6 ans, elles aussi atrocement mutilées.

     

    Seule rescapée, Solène, la petite dernière, retrouvée derrière la porte de sa chambre par les gendarmes. Comment ne pas soupçonner Dany ? Il habite, avec son épouse Martine, à peine à quelques mètres, dans la maison d'en face. Il travaille dans une entreprise... de boucherie, "au secteur des steaks hachés".

     

    Dany Leprince
    Deux maisons séparées par quelques mètres de distance. Celle de Christian Leprince, où celui-ci a été retrouvé assassiné, comme sa femme et deux de ses filles, le 4 septembre 1994. Et celle de son frère Dany, condamné pour le quadruple meurtre. (Jean-François Meunier-AFP)

      

    Sous les yeux de Martine Anzani défilent les témoignages de l'époque :

     

    Dany ? Un homme "introverti, sournois, amer, criblé de dettes", qui enchaîne les heures de labeur, dès 3 heures du matin à la Socopa, puis l'après-midi dans la ferme exploitée par son épouse, alors que Christian, garagiste, réussit tout ce qu'il entreprend.

     

    Tous les ingrédients sont réunis pour un drame de la jalousie, un "drame de la terre à la George Sand ou à la Jean Giono", écrivent les experts.

    Après quarante-six heures de garde à vue, Leprince finit d'ailleurs par avouer. Il reconnaît un seul meurtre, celui de son frère. Mais son mobile colle parfaitement à la thèse des enquêteurs : "Christian n'a pas voulu me prêter 20.000 francs, explique-t-il aux gendarmes puis à la juge d'instruction. Alors je l'ai frappé."

     

    Quelques jours plus tard, le "monstre de Thorigné-sur-Dué" se rétracte. Mais qui peut le croire alors que même sa femme, Martine Compain, et sa fille aînée, Célia, l'accusent ? Ainsi, le 16 décembre 1997, rares sont ceux qui ont le sentiment d'assister à une erreur judiciaire lorsqu'il est condamné devant les assises de la Sarthe.

     

    Preuves matérielles inexistantes

    Au fil des mois, pourtant, ce sont les "faiblesses" et les incohérences du dossier qui alertent Martine Anzani. Les preuves matérielles sont inexistantes. "Aucune trace d'ADN appartenant à Dany Leprince, ni de sang sur ses vêtements." Pourtant, les victimes se sont débattues dans des conditions épouvantables.

     

    Quant à la fameuse "feuille de boucher", qui a valu à Leprince un surnom digne des "meilleurs" faits divers, est-elle vraiment l'arme du crime ? Elle a été apportée aux gendarmes "dans des conditions rocambolesques" et s'est avérée "inexploitable". Sans compter que certaines blessures semblent avoir été commises au couteau.

    En réalité, constate Martine Anzani, "Dany Leprince a été condamné sans autre preuve que les accusations de sa fille et de sa femme".

     

    Lesquelles ont varié plusieurs fois et présenté des versions incompatibles ou difficilement crédibles. Le soir du drame, dit notamment Martine Compain, elle est sûre que son mari a dîné jusqu'à 21h40. Et puis à 21h45, alors qu'elle sortait pour nourrir les chiens, elle l'a vu frapper Christian.

     

    Elle s'est précipitée dans la maison d'en face : sa belle-sœur et deux des petites filles étaient déjà mortes... 21h40, 21h45. Un quadruple meurtre perpétré en cinq minutes. Et par un seul homme !

     

     

    Dany Leprince
    La fameuse "feuille du boucher" Elle a été apportée aux gendarmes “dans des conditions rocambolesques” et s’est averée “inexploitable”. (Sipa)

      

      

    Toutes ces zones d'ombre étaient connues en 1997 et elles n'ont pas empêché les jurés de condamner Leprince à la perpétuité. Seuls "des éléments inconnus" au moment du premier procès et "de nature à faire naître un doute sur la culpabilité" peuvent ouvrir une révision. La Commission de Martine Anzani devait donc s'atteler à la "nouveauté". Elle a écarté plusieurs faits, soulevés par les avocats de Leprince ou par son premier comité de soutien animé par Roland Agret (auteur avec Nicolas Poincaré de "Condamné à tort.

     

    L'affaire Leprince", Michel Lafon, 2008). Elle en a retenu cinq. Parmi lesquels un éventuel "alibi" pour Leprince, issu du visionnage du film ("le Flingueur") qu'il regardait le 4 septembre 1994 à la télévision : lors de sa première garde à vue, il expliquait qu'il s'était couché après avoir aperçu une scène diffusée au moment même où sa femme et sa fille le voient agresser Christian.

     

    Et puis il y a ce "couteau jaune", découvert au domicile des Leprince, qui porte les traces d'un ADN compatible avec celui de l'une des victimes et celui... de la femme de Dany Leprince.

    Il y a tant de mystères autour de Martine Compain. Après le carnage, affirme-t-elle, elle s'est endormie auprès de son assassin de son mari, s'est levée le lendemain pour aller travailler "comme pour une journée normale : les porcs, les cornichons...", a attendu quatre jours avant de dénoncer Dany.

     

    Et puis, en cours d'instruction, deux ans après les faits, elle s'est soudain souvenue d'un détail refoulé jusque-là : le soir du crime, se frayant un chemin entre les cadavres, elle est allée chercher la petite Solène, lui a lavé "ses pieds et ses mains tachés de sang", puis l'a amenée chez sa belle-mère qui a refusé de la garder.

     

    Alors elle est repartie dans la maison de l'horreur pour déposer l'enfant dans sa chambre, et s'en est retournée chez elle pour terminer sa nuit auprès de Dany, le tueur...

     

    Martine Compain n'a jamais été mise en examen, "malgré les charges qui pesaient autant contre elle que contre son mari, malgré les invraisemblances de ses déclarations et son attitude après les crimes", souligne l'ex-présidente de la Commission de Révision.

     

    Pourquoi ? Parce qu'elle connaissait bien l'un des gendarmes enquêteurs ?

     

    Ou parce qu'elle avait été la "nounou" d'un magistrat en stage chez la juge d'instruction en charge de l'affaire, comme l'a découvert avec stupéfaction la Commission lors de ses investigations ?

    "J'ai peut-être tué quelqu'un…"

    Martine Anzani et Claude Mathon ont voulu comprendre. Lorsqu'en octobre 2008, ils décident de convoquer Martine Leprince, celle-ci a déjà divorcé depuis longtemps. De la terrifiante nuit de septembre 1994, elle a gardé une seule image : Dany frappant Christian avec un "objet brillant". Mais elle a effacé de sa mémoire la vision des trois autres victimes baignant dans le sang.

     

    Et elle ne se souvient plus d'avoir arraché la petite Solène à ce cauchemar.

     

    "Comment oublier des scènes aussi traumatisantes ?", lui demandent les magistrats qui lui proposent une expertise médico-psychologique.

     

    "J'y suis tout à fait disposée car moi-même je ne sais plus où j'en suis", répond la jeune femme.

     

    Le rapport, rendu par les psychiatres le 7 juin 2009, est accablant : selon eux, l'"amnésie lacunaire" de Martine Compain est purement "utilitaire" et ressemble fort à un "procédé de simulation". Surtout, au cours de leur entretien, ils ont perçu son trouble : "Je me demande si j'ai pas fait quelque chose..., leur lâche-t-elle. J'ai peut-être tué quelqu'un, je l'ai dit à mon avocate. Je peux pas imaginer que j'aurais fait quelque chose à ces gens-là et à leurs enfants.

     

    Je m'en veux car j'ai accusé Dany. Et si ça se trouve j'ai participé. Il faut que j'arrive à savoir ce que j'ai réellement fait. Je ne peux pas continuer comme ça.

     

    Je suis prête à craquer... " Convoquée une deuxième fois par la Commission, Martine Compain ne renie rien : "Ce que vous venez de lire correspond à ce que j'ai dit aux experts." Les magistrats estiment qu'ils ne peuvent aller plus loin, hors la présence d'un avocat. Ils croient surtout avoir désormais suffisamment d'éléments pour obtenir la révision.

    Requête en révision rejetée

    La balle est maintenant dans le camp de Jean-Yves Monfort, désigné "conseiller rapporteur". En clair, c'est lui qui doit se pencher sur les travaux de la Commission et les présenter devant la Cour de Révision. Sur les épaules de ce brillant magistrat, apprécié par ses pairs et respectueux de l'institution (il a pris la défense du juge Burgaud) repose le sort de Dany Leprince.

     

    Depuis sa remise en liberté, le condamné en sursis vit à Marmande auprès de sa nouvelle compagne, Béatrice, qu'il a épousée alors qu'il était encore en prison. Cette médecin-anesthésiste croit dur comme fer "à l'innocence de Dany". Elle compte les jours qui les séparent de la décision.

    La partie semble gagnée lorsque l'avocat général, Claude Mathon, requiert haut et fort, le 17 mars 2011, l'annulation de la condamnation à perpétuité et le renvoi devant une nouvelle cour d'assises. "J'ai honte", tempête-t-il, en dénonçant les "contrevérités" de la précédente instruction.

     

    Le délibéré est fixé au 6 avril. Un mois qui semble une éternité. Car soudain la "rumeur du Palais" tourne au vent mauvais. On dit que les juges de la Cour ne seraient plus que trois sur dix-sept à être favorables à la révision. Et en effet la requête est rejetée.

    Rhétorique judiciaire

    "La Cour a dit exactement l'inverse de la Commission alors qu'elles ont examiné, à la virgule près, le même dossier", se désole Me Baudelot. Chaque "élément nouveau" a été pris isolement et méthodiquement démoli. Les expertises ADN sur le couteau "ne sont pas de nature à modifier l'appréciation portée sur les charges retenues", disent les attendus.

     

    Les "confidences" de Martine Compain devant les psychiatres n'ont pas davantage troublé les juges :

     

    "On ne saurait accorder une quelconque valeur probante à de simples fragments de récit." Inimitable rhétorique judiciaire. Sous le vocabulaire policé, l'institution se drape dans son infaillibilité. Rien ne doit modifier le cours de la justice une fois qu'elle est passée.

    Dès qu'il apprend le rejet de la Cour, Claude Mathon transmet le dossier à la chancellerie. Il espère au moins que le parquet général d'Angers rouvrira une enquête dans la Sarthe pour chercher des réponses à toutes les questions restées en suspens depuis 1994.

      

    Les avocats de Dany Leprince font la même demande "à raison des lourds soupçons pesant sur des personnes qui ont été manifestement protégées pendant l'instruction". Un communiqué laconique leur oppose une fin de non-recevoir. Depuis, Me Baudelot cherche à obtenir des explications auprès de la chancellerie.

     

    On le l'a jamais pris au téléphone. Il a écrit au ministre de la Justice, Michel Mercier. Celui-ci n'a pas daigné lui répondre.

    Seul dans sa cellule de la prison de Melun, Dany Leprince rédige, lui aussi, courrier sur courrier. Aux ministres, aux parlementaires, aux élus de tous bords. Il a déjà passé dix-sept ans en détention. Il a 54 ans.

    (Article publié dans "le Nouvel Observateur" du 6 octobre 2011).

     

    Dany Leprince en 2010 (PIERRE ANDRIEU / AFP)

      

    Condamné à perpétuité pour un quadruple meurtre familial qu'il a toujours nié, il a passé plus de 17 années en détention. ( article du 10/10/2012)

     

    Dany Leprince, condamné à perpétuité pour un quadruple meurtre familial qu'il a toujours nié, va être placé en liberté conditionnelle à partir du 19 octobre, a-t-on appris mercredi 10 octobre de source proche du dossier.

    Après avoir échoué à obtenir la révision de son procès, il sera transféré à la prison d'Agen (Lot-et-Garonne) avant d'être libéré sous conditions, parmi lesquelles le port d'un bracelet électronique durant un an, selon cette source, qui précise que les mesures de libération conditionnelle dureront 7 ans.

    En attendant son transfert vers Agen, il reste incarcéré à la prison de Melun (Seine-et-Marne).

    Le 11 septembre, le parquet ne s'était pas opposé à cette demande, dernière démarche en date engagée par ce détenu qui a mené en vain une lutte acharnée pour prouver son innocence.

    Accusations qui ont varié :

    Le 6 avril 2011, Dany Leprince avait été réincarcéré après neuf mois de liberté quand la cour de révision avait rejeté sa requête visant à obtenir un nouveau procès.

    En 1997, Dany Leprince avait été jugé coupable des meurtres de son frère, de sa belle-soeur et de deux nièces de 7 et 10 ans, tués à coups de hachoir, et retrouvés dans la maison familiale de Thorigné-sur-Dué (Sarthe).

    Accusé par sa femme et sa fille dans des versions qui ont varié, Dany Leprince avait avoué en garde à vue le seul meurtre de son frère, avant de se rétracter et il a, depuis, toujours clamé son innocence.

    A Marmande (Lot-et-Garonne), l'association de réinsertion Environnement Plus (travaux de bâtiment, d'espaces verts...) a indiqué mardi avoir pris des dispositions pour accueillir, le cas échéant, Dany Leprince, et lui permettre d'entreprendre la formation de cariste qu'il recherche.

    Sources

    http://tempsreel.nouvelobs.com/justice/20121010.OBS5099/dany-leprince-sortira-t-il-de-prison.html

     

     

     

    Affaire Dany Leprince : « Révélations et indigestion judiciaire », de Nicolas Poincaré et Roland Agret, publié chez Anne Carrière.

    Caustique et critique vis à vis d’une Justice en perdition dont les égarements marqueront son histoire. Ce livre est aussi une implication inconditionnelle de femmes et d’hommes, face aux combines de couloirs feutrés et aux hurlements des chacals d’internet, qui vont aller jusqu’à dépouiller une défense, pourtant solidement programmée dans la conquête d’un Grall à portée de mains. De l’extraordinaire à chaque page, parfois du surréalisme. MJB.

     

    BLOG de Monsieur ROGER AGRET

    http://action-justice.fr/non-classe/affaire-dany-leprince-revelation-et-indigestion-judiciaire

     

    Emission de Roland Agret : “Quand la justice s’égare” sur Planète Justice


     

     

     

     

     

     

     

     

     

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