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Par Dona Rodrigue le 28 Août 2016 à 13:56
lL y a 15 ans, le 16 juillet 1999, à 21h40, le Piper Saratoga de John Kennedy jr plongeait dans les eaux noires des côtes de Martha’s Vineyard. Le petit prince de l’Amérique, accompagné de son épouse et sa belle-sœur confirmait ainsi l’étrange malédiction pesant sur la dynastie Kennedy.
Après avoir goûté à la gloire, le clan connaissait à nouveau l’amertume du deuil.
OMBRE
Relayée par des médias omniprésent, la mort tragique du fils de l’ancien président des États-Unis devenait une cause nationale.
Dans le même temps, l’internet s’enflammait des rumeurs les plus folles. JFK jr aurait été victime tour à tour de la CIA, des Bush craignant sa future candidature à l’élection présidentielle, du Mossad ou des époux Clinton.
u delà des délires conspirationistes, l’accident de JFK jr recèle de nombreuses zones d’ombre.
Pourquoi, par exemple, le NTSB chargé de l’enquête a-t-il ignoré les témoignages faisant état d’une explosion ?
Et pourquoi a-t-on propagé la rumeur d’un John-John pilote inexpérimenté alors qu’en, réalité il cumulait plus de 300 heures de vol ?
Ou pourquoi, encore, Carolyn, sa propre sœur, a-t-elle demandé aux collaborateurs de JFK jr de ne pas répondre aux nombreuses sollicitations de la presse ?
TABOU
Steven Blow a brisé un tabou.
Dans American Son, un livre paru en juin2002 aux États-Unis, cet ancien deGeorge, le magazine crée par le fils de JFK, livre un portrait intimiste des dernières années de John-John.
Une première à l'époque, puisque le cercle des proches, respectant les consignes données par Carolyn Kennedy, avait refusé les sirènes médiatiques.
Cette obsession du secret se comprend difficilement tant JFK jr était devenu un personnage public, une sorte d’icône pour une Amérique en manque de mythe.
En fait la lecture de l’ouvrage de Blow - qui rend parfaitement justice aux extraordinaires qualités humaines de Kennedy - permet de comprendre pourquoi la fille du président assassiné s’est dressée en gardienne du temple.
En racontant l’épopée de George, Blow dévoile l’état d’esprit de JFK jr dans les derniers temps de sa vie. Et dévoile l’extraordinaire pression qu’il subissait quotidiennement.
D’abord, en luttant pour la survie de son magazine.
Quelques semaines avant sa disparition, JFK jr avait été informé par les dirigeants d’Hachette-Filippachi de l’arrêt de la diffusion du titre. Poussant ainsi Kennedy a multiplier les voyages au Canada et dans le reste du pays afin de trouver publicitaires, éditeurs et investisseurs prêt à sauver George.
A cette menace professionnelle venait s’ajouter deux problèmes d’ordres familiaux. Depuis 1989, Anthony Radziwil, le fils de la sœur de Jackie Kennedy, était atteint d’un cancer. John a toujours considéré Anthony comme le frère qu’il n’a jamais eu et avait donc pris à cœur le combat pour tenter de sauver son cousin.
Malheureusement en 1999, l’état de Radziwil s’était aggravé, laissant présager une issue tragique prochaine. Une perte à venir dont John Kennedy jr avait du mal à supporter l’idée, n’épargnant ni son temps ni son énergie à soutenir Radziwil lors de ces nombreuses hospitalisations.
Ironiquement, brisé et sur un fauteuil roulant, Anthony assistera aux funérailles en mer de John avant de s’éteindre moins d’un mois plus tard.
Et puis surtout, c’est ce que confirme Blow en y apportant un nouvel élément, les quarante-huit heures qui précédèrent l’accident de Martha’s Vinyard furent agitées pour le couple Kennedy.
Sans remettre en question, la solidité du ménage, Blow raconte avoir involontairement surpris une dispute téléphonique entre John Jr et Carolyn Bessette. Kennedy explosant d’un : “Bon Dieu Carolyn ! Tu es la raison qui a fait que j’étais encore debout à trois heures la nuit dernière”.
Cette querelle est à mettre en perspective avec cet autre élément. Le lendemain, au lieu de rentrer dormir dans leur appartement de TriBeCa à New-York, JFk jr avait préféré s’isoler au Stanhope Hôtel, son refuge habituel lorsque le couple traversait une tempête. Quelques heures plus tard, apparemment réconcilié, Carolyn et John se retrouvaient sur un aéroport du New-Jersey.
Le dernier témoin a les avoir vu vivant se souvient qu’avant de monter dans le Piper, ils s’étaient embrassés.
HÉRÉSIE
Cette remise en contexte en trois éléments, si elle n’explique pas l’accident, révèle les conditions psychologiques difficiles vécues par JFK dans les dernières heures de son existence.
Des conditions peu propices à un vol sans assistance électronique et de nuit.
Sans compter que le matin même, John venait de se faire enlever un plâtre à la cheville et que l’état de sa blessure ne lui permettait sûrement pas d’assurer sereinement le pilotage du petit avion.
Quoiqu’il en soit, cette dimension là fut complètement ignorée par le NTSB qui dans son rapport sur les causes de l’accident se focalisa sur les risques d’un vol de nuit, une soudaine montée de la brume et d’une probable erreur de jugement d’un pilote jugé inexpérimenté.
Cette idée que JFK jr n’était pas capable d’effectuer en solo le vol du 16 juillet 1999 est une hérésie.
Non seulement, Kennedy avait plus de trois cent heures de vol d’expérience dont cinquante-cinq de nuit mais avait effectué le même trajet trente cinq fois durant les derniers quinze mois.
Dont la moitié sans instructeur, dans des conditions proches de celles de la nuit de sa disparition. Il est encore aujourd’hui impossible de savoir comment et pourquoi, cette rumeur a pris forme.
Une des pistes à suivre est peut-être celle des assurances. Établir la seule et pleine responsabilité du pilote permet de dégager certaines obligations.
Dans tous les cas, c’est se basant sur l’idée d’un “mauvais jugement” de John, qu’Ann Freeman, la mère de Carolyn et Lauren Bessette a obtenu 15 millions de dollars de la famille Kennedy en compensation de la disparition de ses deux filles.
IMPASSE
Un autre élément, pourtant présent dans un rapport du Département des Transports a été ignoré par les enquêteurs.
A 21 h 36 , soit quatre minutes avant la disparition du Piper de Kennedy des radars de l’aéroport de Martha’s Vinyard, Carolyn Bessette a placé un appel téléphonique à l’aide de son portable, vraisemblablement pour annoncer son arrivée prochaine sur le tarmac.
D’abord, cet élément permet de confirmer la soudaineté de l’accident mais surtout met à jour la possibilité d’interférences entre l’équipement électronique de l’appareil et le téléphone de Carolyn.
Un scénario connu des pilotes du monde entier et dont la probabilité est évoquée par les autorités de régulations aérienne qui en interdisent l’utilisation en vol, à fortiori lorsqu’il s’agit d’avions de petite taille.
Mais il y a mieux encore.
Dans son rapport sur l’accident “NYC99MA178”, le NTSB a fait l’impasse sur deux témoignages intrigants.
Le premier est celui d’un journaliste stagiaire du Martha’s Vinyard Gazette. Interrogé par la chaîne de télévision de Boston dans les premières heures de la disparition , il raconte qu’il se promenait sur les côtes de l’île lorsque quelques secondes avant 21h40 il a remarqué “un flash blanc dans le ciel” accompagné du bruit d’une explosion.
Si elle était unique, l’authenticité de cette version de la nuit du 16 juillet pourrait être mis en doute.
Mais c’est sans compter sur les affirmations de Victor Pribanic.
Cet avocat de Pittsburgh pêchait de nuit à proximité du lieu de l’accident, soudain il “entend une explosion au dessus de (son) épaule droite. Il n’y a pas eu de déflagration mais c’était un sacré bang” !!!
Mieux encore quelques secondes avant d’entendre l’explosion, Pribanic a aperçu un petit avion volant à basse altitude. S’il ne peut pas être formel sur l’identité du pilote de l’appareil, Pribanic, alors que les médias s’interrogent sur le sort des époux Kennedy, prévient dès le lendemain matin les autorités de l’aéroport de Martha’s Vinyard.
Sa version des faits, unique par sa proximité avec le lieu du crash mais infirmant la thèse officielle d’une chute du Piper à près de cent kilomètres heures, est enregistrée et passée à la NTSB. Pourtant jamais les enquêteurs ne prendront le temps de venir interroger Pribanic.
THÈSE
Alors que s’est-il passé à 21 heures 40 à bord du Piper Saratoga de John Kennedy Jr ?
Tout d’abord, il semble que la thèse d’un accident soit la plus probable. Ainsi, la présence importante et soudaine de brume, l’absence de lune et la difficulté de différencier l’horizon de la surface de l’eau est confirmée par d’autres pilotes en vol cette nuit là.
Et puis, il ne faut pas négliger non plus, le témoignage de Kyle Bailey.
Ce jeune pilote dont le box à l’aéroport d’Essex County dans le New Jersey était voisin de celui de John-John se trouvait sur le tarmac au moment du décollage des Kennedy. En fait, Bailey, devait effectuer lui aussi un vol pour Martha’s Vinyard, mais craignant l’effet combiné de la brume et de la nuit, il avait décidé au dernier moment d’annuler son déplacement. Et de fait, a confirmé que cette nuit-là les conditions de pilotage au dessus de l’Océan Atlantique étaient dangereuses.
Mais s’il s’agit d’un accident, d’une erreur de jugement de JFK jr décidant de s’envoler lorsque la prudence conseillé d’attendre le lendemain matin, comment interpréter les témoignages du journaliste du Martha’s Vinyard Gazette et de Victor Pribanic ?
Une question d’autant plus épineuse que la thèse de l’explosion en vol, de manière accidentelle ou criminelle, ne résiste pas aux preuves matérielles.
Les restes de l’appareil remontés par la Marine américaine et l’expertise qui en a suivie démontrent l’absence des habituels signes d’un tel événement.
Ainsi l’hypothèse populaire d’une perte subite de la queue du Piper suite à une déflagration et ayant entraîné la chute rapide et les mouvements désordonnés enregistrés par les radars de l’aéroport de Martha’s Vinyard est mise à bas par la découverte d’une partie du cockpit de l’appareil.
En effet, la queue y est encore attachée démontrant une séparation liée à l’impact.
EXPLOSIONS
Ces certitudes n’autorisent pas, comme l’a pourtant fait le NTSB, de négliger deux témoignages qui par leur précision et leur spontanéité remettent en cause le scénario des derniers instants de JFK Jr.
Mieux encore, répondre à l’énigme Pribanic, c’est certainement dévoiler les raisons de la mort tragique de John-John.
La nuit du 16 juillet 1999 a bien été marqué par une série d’explosions au dessus de Martha’s Vinyard.
Comme chaque année à la même époque, la chaleur latente, le taux d’humidité extrêmement élevé et un refroidissement rapide liée à la tombée de la nuit sur l’océan ne sont pas uniquement à l’origine de la brume.
Les mêmes causes entraînant ce que communément l’on nomme des orages de chaleur, en réalité des éclairs distants éclatant au cœur même des champs vaporeux.
Ainsi si l’on reprend le témoignage du journaliste, il est question de lumière blanche et non pas orangée comme dans le cas d’une explosion de kérosène. Une couleur qui correspond à celle d’un éclair.
La présence massive de ce phénomène atmosphérique est soutenue par un autre point.
Le rapport d’expertise sur l’état du cockpit précise que “ toutes les ampoules électriques avaient explosé, que les circuits électriques avaient fondus et que la batterie était totalement déchargée”.
Exactement comme si la foudre s’était abattue sur le Piper de John Kennedy Jr.
Une thèse soutenue par les derniers mouvements de l’appareil. Avant de s'abîmer, la lecture des échos radars démontre que John-John a effectué une série de manœuvres modifiant sa trajectoire, exactement comme s’il tentait d’éviter quelque chose.
Et puis soudainement, “dans une trajectoire désordonnée comme si le pilote était désorienté” débute la chute vertigineuse et finale vers l’Atlantique.
Et comme un étrange et terrible raccourci de l’histoire, dans le silence de la nuit du 16 juillet 1999, résonne les mots du père assassiné:
“Nous sommes attachés à l’océan et quand nous allons vers les vagues, nous retournons là d’où nous sommes venus”.
SOURCES / article de WILLIAM REYMOND - MONTREAL
http://www.journaldemontreal.com/2014/07/16/le-dernier-jour-de-jfk-jr
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Par Dona Rodrigue le 28 Août 2016 à 09:31
UN AN JOUR POUR JOUR
après l'accident d'avion dans lequel John-John a trouvé la mort, le célèbre biographe américain Christopher Andersen publie un livre événement sur le récit de la nuit fatale
John F. Kennedy, Jr., Ny 1994:
(« John-John ou la malédiction des Kennedy » chez J.-C. Lattès).
Pour Andersen, le fils du président Kennedy, qui aurait perdu le contrôle de son appareil, n'est pas le seul responsable du crash.
Entretien.
Un an après l'accident, la Federal Aviation Agency (FAA) affirme qu'il s'explique par la « désorientation spatiale » du pilote, JFK Jr.
Que sait-on de plus sur le vol et le pilote ?
Christopher Andersen.
JFK Jr. avait cette réputation de casse-cou, tout le monde sait qu'il aimait prendre des risques dans bien des aspects de sa vie.
Mais en ce qui concerne l'aviation,
c'était un pilote très prudent, très méthodique, en tout cas pas le genre de pilote qui risquerait sa vie et encore moins celle de sa femme et de sa belle-soeur.
Mais il avait peu d'expérience de vols de nuit Je suis convaincu qu'il aurait renoncé à décoller si la FAA n'avait pas diffusé un avis officiel
« d'excellente visibilité » pour sa destination.
Cela lui était déjà arrivé d'annuler des vols, trois fois pour être exact,
à cause de la météo.
Jackie avait ce pressentiment d'un accident fatal
Comment s'explique cet avis météo de la FAA ?La FAA diffuse fréquemment des informations erronées de ce genre, qui se fondent sur les « Systèmes automatiques d'observation de surface »
(Automated Surface Observation Systems).
Je crois qu'il est dangereux de remplacer les observateurs humains par ces appareils automatiques dont les données peuvent être affectées par des insectes ou des toiles d'araignées.
John F. Kennedy Jr et sa femme Carolyn lors d'un dîner à la Maison Blanche le 1er mai 1999.
Vous absolvez JFK Jr. de toute responsabilité ?
Non.
La vérité sur la mort de John-John
Il doit endosser une part de responsabilité.Il n'était pas en pleine possession de ses moyens,
il s'était cassé le pied et venait de se
faire enlever le plâtre.
One of his final pictures:
Il aurait dû soumettre un plan de vol aux autorités, ce qu'il n'a pas fait, il aurait dû appeler à l'aide avec sa radio lorsqu'il est parvenu près de Martha's Vineyard et que la brume est devenue très épaisse.
Juste après son décollage, au-dessus de White Plains la banlieue de New York , il a obligé un appareil d'American Airlines à faire un détour pour éviter une collision, vous imaginez la catastrophe !
John Kennedy Jr by M.A.M.:
Apparemment sa radio n'était pas branchée, les contrôleurs aériens ont pu heureusement alerter le pilote d'American Airlines.
Le plus triste, c'est que son appareil était tellement sophistiqué que JFK Jr. aurait pu tout simplement appuyer sur deux boutons et qu'il se serait posé automatiquement à Martha's Vineyard.
Sa mère Jackie, dit-on,
ne voulait pas qu'il apprenne à piloter.
Est-ce vrai ?
Oui, elle lui avait fait promettre de ne pas piloter.
Elle avait ce terrible pressentiment d'un accident fatal et s'en était ouverte à Maurice Tempelsman, son compagnon.
Elle était très consciente du lourd tribut payé par les Kennedy à l'aviation, de l'incroyable série noire qui avait frappé le clan.
Mais JFK Jr., depuis qu'il était tout petit, avait la passion de l'aviation.
Tout bambin à la Maison-Blanche,
il croyait qu'Air Force One lui appartenait !
Il a respecté le voeu de sa mère tant qu'elle était vivante.
john f. kennedy jr:
« J'adore ma vie »
Les rumeurs sur la vie privée de JFK Jr.n'ont jamais cessé.
On disait qu'il ne s'entendait pas avec sa femme et que juste avant le voyage fatidique, il venait de passer trois nuits à l'hôtel...
Les tabloïds n'ont jamais lâché JFK Jr.
C'est vrai qu'il a passé ces trois nuits à l'hôtel Stanhope, dans un quartier qu'il connaissait bien.
Il avait grandi dans ce quartier,
c'est là qu'habitait sa mère.
Son magazine « George »
avait une suite dans cet hôtel.
Il était resté là à cause du bouclage imminent du magazine et du travail à faire.
Il pouvait mieux travailler là qu'à son appartement,
à l'autre bout de Manhattan.
J'ai enquêté soigneusement sur toutes ces rumeurs,
je n'ai jamais rien trouvé.
On dit que Carolyn avait un problème de cocaïne, FAUX, qu'elle s'entendait mal avec la soeur de John, Caroline Schlossberg, FAUX
On a parlé de divorce, FAUX également.
Ils ont eu quelques problèmes de couple,
mais ils s'entendaient bien et parlaient de fonder une famille.
kennedy:
John voulait un garçon, il l'aurait appelé Flynn.
JFK Jr.:
Et John voulait se lancer dans une carrière politique, il lorgnait le siège de sénateur de New York,
celui-là même que vise maintenant Hillary Clinton.
...:
« J'adore ma vie »,
avait-il confié à un ami peu avant sa mort.
JOHN et CAROLYN étaient fous amoureux l'un de l'autre !
Ce qui génait fortement les MAGAZINES PEOPLE
LES JOURNALISTES... qui n'aiment pas que les GENS SOIENT HEUREUX !
JFK Jr. and Carolyn.:
https://www.ovguide.com/carolyn-bessette-kennedy-9202a8c04000641f800000000046866f
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Par Dona Rodrigue le 23 Mars 2016 à 22:18
À l'occasion des quinze ans de la disparation du couple mythique que formaient John Kennedy Jr. et Carolyn Bessette, plongez-vous dans les coulisses de
ce tragique 16 juillet 1999.
Rose-Marie Terenzio l'assistante de John et meilleure amie de Carolyn se souvient de leurs dernières heures avant l'accident.
«Où sont-ils?», interroge une voix à l’autre bout du fil. «Comment ça, où sont-ils?!», s’exclame Rosie.
Samedi 17 juillet 1999, un peu après minuit.
L’avion de John Kennedy Jr., trente-huit ans et de sa femme, Carolyn, trente-trois ans, est attendu en vain sur l’aéroport de Hyannis, dans le Massachusetts.
Voilà des heures que ses oncles et tantes, ses cousins – réunis pour un mariage – tentent sans succès de les joindre, l’un comme l’autre, sur leurs portables.
Rose-Marie Terenzio, l’assistante de John, passe le week-end à l’appartement du couple, dans le quartier de TriBeCa, à New York.
Le téléphone sonne sans discontinuer, le temps a comme suspendu son vol, une chape de silence et d’angoisse a brutalement pris possession du living-room, des chambres vides.
Un accident?
«Jamais John n’aurait laissé pareille chose se produire, se dit-elle, résolue à lutter de toutes ses forces contre l’impensable.
Ils vont bien. Ils ont changé d’avis, ils ont décidé de ne plus y aller, à ce mariage. Ils sont partis ailleurs, c’est tout. Je vais les trouver. »
Elle se remémore les images et les conversations des derniers jours.
Carolyn donnait des signes de lassitude et d’exaspération depuis plusieurs semaines.
Harcelée par des photographes indélicats, confinée à une existence d’épouse de, assujettie à l’emploi du temps chaotique de John, l’homme le plus célèbre, le plus courtisé, le plus occupé du monde, elle avait d’abord refusé de se rendre à cette nouvelle réunion de la famille Kennedy – une de plus, une de trop – avant de consentir à l’accompagner. Sur les conseils de Rosie.
«Oh, my God…»Elles étaient de vraies amies, mieux, comme des sœurs.
Le souvenir de leur ultime conversation hante maintenant miss Terenzio. «Écoute, Carolyn, lui avait-elle dit.
Tu n’as pas vraiment envie de mettre John dans le genre de situation inconfortable où il se sentirait obligé d’expliquer ton absence, toi-même, tu ne veux pas te placer dans la position de celle qu’on juge, il me semble que tu as déjà eu ton lot de ce côté-là.
Va t’acheter une robe, je te trouve une voiture pour t’emmener à l’aéroport.»
C’est elle qui l’a convaincue de prendre cet avion.
Lauren, la soeur de Carolyn, a embarqué elle aussi à bord de l’appareil pensant gagner ainsi plus rapidement l’île de Martha’s Vineyard, au large de Hyannis, où elle devait, de son côté, passer le week-end.
Il est 5 heures. Les images des garde-côtes occupés à sillonner les eaux noires de l’océan Atlantique tournent désormais en boucle sur la chaîne CNN.
Dehors, devant la porte de l’immeuble, les New-Yorkais ont commencé à déposer des bougies, des petits bouquets de fleurs, comme si plus personne ne pouvait croire au miracle.
Dans son livre, Fairy Tale Interrupted :
A Memoir of Life, Love and Loss (éd. Gallery Books),
Rosie raconte, elle revit un passé dont les plaies ne sont jamais parvenues à cicatriser, elle égrène la litanie des heures terribles qui ont suivi la disparition du fils de l’ancien président des Etats-Unis.
L’organisation de ses funérailles avec sa soeur, Caroline Kennedy.
L’appartement qu’il a bien fallu débarrasser. Les cravates et les casquettes distribuées, comme de minuscules bouts de mémoire, à ses proches, les gens qui travaillaient avec lui, ceux qui comptaient.
Cette manière qu’il avait eu de se tourner vers elle à l’heure de quitter le bureau, et puis ses tout derniers mots.
«Rosie, c’est toi la meilleure. Merci d’avoir tout arrangé…»
Crédits photos : Arnaldo Magnani - Getty
http://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/john_kennedy_jr._et_carolyn_bessette_disparaissaient_il_y_a_15_ans_322759
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Par Dona Rodrigue le 23 Mars 2016 à 21:58
Et pourquoi a-t-on propagé la rumeur d’un John-John
pilote inexpérimenté alors qu’en, réalité il
cumulait plus de 300 heures de vol ?!!!
Il y a 15 ans, le 16 juillet 1999, à 21h40, le Piper Saratoga de John Kennedy jr plongeait dans les eaux noires
des côtes de Martha’s Vineyard.
Le petit prince de l’Amérique, accompagné de son épouse et sa belle-sœur confirmait ainsi l’étrange malédiction pesant sur la dynastie Kennedy.
Après avoir goûté à la gloire, le clan connaissait à nouveau l’amertume du deuil.
OMBRE
Relayée par des médias omniprésent, la mort tragique du fils de l’ancien président des États-Unis devenait une cause nationale.
Dans le même temps, l’internet s’enflammait des rumeurs les plus folles.
JFK jr aurait été victime tour à tour de la CIA, des Bush craignant sa future candidature à l’élection présidentielle, du Mossad ou des époux Clinton.
Au delà des délires conspirationistes, l’accident de JFK jr recèle de nombreuses zones d’ombre.
Pourquoi, par exemple, le NTSB chargé de l’enquête a-t-il ignoré les témoignages faisant état d’une explosion ?
Et pourquoi a-t-on propagé la rumeur d’un John-John pilote inexpérimenté alors qu’en, réalité il cumulait
plus de 300 heures de vol ?
Ou pourquoi, encore, Carolyn, sa propre sœur, a-t-elle demandé aux collaborateurs de JFK jr de ne pas répondre aux nombreuses sollicitations de la presse ?
TABOU
Steven Blow a brisé un tabou.
Dans American Son, un livre paru en juin 2002
aux États-Unis, cet ancien de George, le magazine crée par le fils de JFK, livre un portrait intimiste des dernières années de John-John.
Une première à l'époque, puisque le cercle des proches, respectant les consignes données par Carolyn Kennedy, avait refusé les sirènes médiatiques.
Cette obsession du secret se comprend difficilement tant JFK jr était devenu un personnage public, une sorte d’icône pour une Amérique en manque de mythe.
En fait la lecture de l’ouvrage de Blow - qui rend parfaitement justice aux extraordinaires qualités humaines de Kennedy - permet de comprendre pourquoi la fille du président assassiné s’est dressée en gardienne du temple.
En racontant l’épopée de George, Blow dévoile l’état d’esprit de JFK jr dans les derniers temps de sa vie.
Et dévoile l’extraordinaire pression qu’il subissait quotidiennement.
D’abord, en luttant pour la survie de son magazine.
Quelques semaines avant sa disparition, JFK jr avait été informé par les dirigeants d’Hachette-Filippachi de l’arrêt de la diffusion du titre.
Poussant ainsi Kennedy a multiplier les voyages au Canada et dans le reste du pays afin de trouver publicitaires, éditeurs et investisseurs prêt à sauver George.
A cette menace professionnelle venait s’ajouter deux problèmes d’ordres familiaux.
Depuis 1989, Anthony Radziwil, le fils de la sœur
de Jackie Kennedy, était atteint d’un cancer.
John a toujours considéré Anthony comme le frère qu’il n’a jamais eu et avait donc pris à cœur le combat pour tenter de sauver son cousin.
Malheureusement en 1999, l’état de Radziwil s’était aggravé, laissant présager une issue tragique prochaine.
Prince Anthony Radziwill with cousin John Kennedy Jr....Best Friends & Maternal Cousins
Une perte à venir dont John Kennedy jr avait du mal à supporter l’idée, n’épargnant ni son temps ni son énergie à soutenir Radziwil lors de ces nombreuses hospitalisations. Ironiquement, brisé et sur un fauteuil roulant, Anthony assistera aux funérailles en mer de John avant de s’éteindre moins d’un mois plus tard.
Et puis surtout, c’est ce que confirme Blow en y apportant un nouvel élément, les quarante-huit heures qui précédèrent l’accident de Martha’s Vinyard furent agitées pour le couple Kennedy.
Sans remettre en question, la solidité du ménage, Blow raconte avoir involontairement surpris une dispute téléphonique entre John Jr et Carolyn Bessette. Kennedy explosant d’un :
“Bon Dieu Carolyn !
Tu es la raison qui a fait que j’étais encore debout à trois heures la nuit dernière”.
Cette querelle est à mettre en perspective avec cet autre élément.Le lendemain, au lieu de rentrer dormir dans leur appartement de TriBeCa à New-York, JFk jr avait préféré s’isoler au Stanhope Hôtel, son refuge habituel lorsque le couple traversait une tempête.
Quelques heures plus tard, apparemment réconcilié, Carolyn et John se retrouvaient sur un aéroport du New-Jersey.
Le dernier témoin a les avoir vu vivant se souvient qu’avant de monter dans le Piper, ils s’étaient embrassés.
HÉRÉSIE
Cette remise en contexte en trois éléments, si elle n’explique pas l’accident, révèle les conditions psychologiques difficiles vécues par JFK dans les dernières heures de son existence.
Des conditions peu propices à un vol sans assistance électronique et de nuit.
Sans compter que le matin même, John venait de se faire enlever un plâtre à la cheville et que l’état de sa blessure ne lui permettait sûrement pas d’assurer sereinement le pilotage du petit avion.
Quoiqu’il en soit, cette dimension là fut complètement ignorée par le NTSB qui dans son rapport sur les causes de l’accident se focalisa sur les risques d’un vol de nuit, une soudaine montée de la brume et d’une probable erreur de jugement d’un pilote jugé inexpérimenté.
Cette idée que JFK jr n’était pas capable d’effectuer en solo le vol du 16 juillet 1999 est une hérésie.
Non seulement, Kennedy avait plus de trois cent heures de vol d’expérience dont cinquante-cinq de nuit mais avait effectué le même trajet trente cinq fois durant les derniers quinze mois.
Dont la moitié sans instructeur, dans des conditions proches de celles de la nuit de sa disparition. Il est encore aujourd’hui impossible de savoir comment et pourquoi, cette rumeur a pris forme.
Une des pistes à suivre est peut-être celle des assurances.
Établir la seule et pleine responsabilité du pilote permet de dégager certaines obligations.
Dans tous les cas, c’est se basant sur l’idée d’un “mauvais jugement” de John, qu’Ann Freeman, la mère de Carolyn et Lauren Bessette a obtenu 15 millions de dollars
de la famille Kennedy en compensation de la disparition de ses deux filles.
IMPASSE
Un autre élément, pourtant présent dans un rapport du Département des Transports a été ignoré par les enquêteurs.
A 21 h 36 , soit quatre minutes avant la disparition du Piper de Kennedy des radars de l’aéroport de Martha’s Vinyard, Carolyn Bessette a placé un appel téléphonique à l’aide de son portable, vraisemblablement pour annoncer son arrivée prochaine sur le tarmac.
D’abord, cet élément permet de confirmer la soudaineté de l’accident mais surtout met à jour la possibilité d’interférences entre l’équipement électronique de l’appareil et le téléphone de Carolyn.
Un scénario connu des pilotes du monde entier et dont la probabilité est évoquée par les autorités de régulations aérienne qui en interdisent l’utilisation en vol, à fortiori lorsqu’il s’agit d’avions de petite taille.
Mais il y a mieux encore.
Dans son rapport sur l’accident “NYC99MA178”, le NTSB a fait l’impasse sur deux témoignages intrigants.
Le premier est celui d’un journaliste stagiaire du Martha’s Vinyard Gazette.
Interrogé par la chaîne de télévision de Boston dans les premières heures de la disparition ,
il raconte qu’il se promenait sur les côtes de l’île lorsque quelques secondes avant 21h40 il a remarqué
“un flash blanc dans le ciel”
accompagné du bruit d’une explosion.
Si elle était unique, l’authenticité de cette version de la nuit du 16 juillet pourrait être mis en doute.Mais c’est sans compter sur les affirmations de Victor Pribanic.
Cet avocat de Pittsburgh pêchait de nuit à proximité du lieu de l’accident, soudain il
“entend une explosion au dessus de (son) épaule droite.
Il n’y a pas eu de déflagration mais c’était un sacré bang”.
Mieux encore quelques secondes avant d’entendre l’explosion, Pribanic a aperçu un petit avion volant à basse altitude.
S’il ne peut pas être formel sur l’identité du pilote de l’appareil, Pribanic, alors que les médias s’interrogent sur le sort des époux Kennedy, prévient dès le lendemain matin les autorités de l’aéroport de Martha’s Vinyard.
Sa version des faits, unique par sa proximité avec le lieu du crash mais infirmant la thèse officielle d’une chute du Piper à près de cent kilomètres heures, est enregistrée et passée à la NTSB.
Pourtant jamais les enquêteurs ne prendront le temps de venir interroger Pribanic.
THÈSE
Alors que s’est-il passé à 21 heures 40 à bord du Piper Saratoga de John Kennedy Jr ?
Tout d’abord, il semble que la thèse d’un accident soit la plus probable.
Ainsi, la présence importante et soudaine de brume, l’absence de lune et la difficulté de différencier l’horizon de la surface de l’eau est confirmée par d’autres pilotes en vol cette nuit là.
Et puis, il ne faut pas négliger non plus,
le témoignage de Kyle Bailey.
Ce jeune pilote dont le box à l’aéroport d’Essex County dans le New Jersey était voisin de celui de John-John se trouvait sur le tarmac au moment du décollage des Kennedy.En fait, Bailey, devait effectuer lui aussi un vol pour Martha’s Vinyard, mais craignant l’effet combiné de la brume et de la nuit, il avait décidé au dernier moment d’annuler son déplacement.
Et de fait, a confirmé que cette nuit-là les conditions de pilotage au dessus de l’Océan Atlantique étaient dangereuses.
Mais s’il s’agit d’un accident, d’une erreur de jugement de JFK jr décidant de s’envoler lorsque la prudence conseillé d’attendre le lendemain matin, comment interpréter les témoignages du journaliste du Martha’s Vinyard Gazette et de Victor Pribanic ?
Une question d’autant plus épineuse que la thèse de l’explosion en vol, de manière accidentelle ou criminelle, ne résiste pas aux preuves matérielles.
Les restes de l’appareil remontés par la Marine américaine et l’expertise qui en a suivie démontrent l’absence des habituels signes d’un tel événement.
Ainsi l’hypothèse populaire d’une perte subite de la queue du Piper suite à une déflagration et ayant entraîné la chute rapide et les mouvements désordonnés enregistrés par les radars de l’aéroport de Martha’s Vinyard est mise à bas par la découverte d’une partie du cockpit de l’appareil.
En effet, la queue y est encore attachée
démontrant une séparation liée à l’impact.
EXPLOSIONS
Ces certitudes n’autorisent pas, comme l’a pourtant fait le NTSB, de négliger deux témoignages qui par leur précision et leur spontanéité remettent en cause le scénario des derniers instants de JFK Jr.
Mieux encore, répondre à l’énigme Pribanic, c’est certainement dévoiler les raisons de la mort tragique de John-John.
La nuit du 16 juillet 1999 a bien été marquée par une série d’explosions au dessus de Martha’s Vinyard.
Comme chaque année à la même époque, la chaleur latente, le taux d’humidité extrêmement élevé et un
refroidissement rapide liée à la tombée
de la nuit sur l’océan ne sont pas uniquement
à l’origine de la brume.
Les mêmes causes entraînant ce que communément l’on nomme des orages de chaleur, en réalité des éclairs distants éclatant au cœur même des champs vaporeux.
Ainsi si l’on reprend le témoignage du journaliste, il est question de lumière blanche et non pas orangée comme dans le cas d’une explosion de kérosène.
Une couleur qui correspond à celle d’un éclair.
La présence massive de ce phénomène atmosphérique
est soutenue par un autre point.
Le rapport d’expertise sur l’état du cockpit précise que “ toutes les ampoules électriques avaient explosé, que les circuits électriques avaient fondus et que la batterie était totalement déchargée”.
Exactement comme si la foudre s’était abattue
sur le Piper de John Kennedy Jr.
Une thèse soutenue par les derniers mouvements de l’appareil.
Avant de s'abîmer, la lecture des échos radars démontre que John-John a effectué une série de manœuvres modifiant sa trajectoire, exactement comme s’il tentait d’éviter quelque chose.
Et puis soudainement,
“dans une trajectoire désordonnée comme
si le pilote était désorienté”
débute la chute vertigineuse et finale vers l’Atlantique.
Et comme un étrange et terrible raccourci de l’histoire, dans le silence de la nuit du 16 juillet 1999,
résonne les mots du père assassiné:
“Nous sommes attachés à l’océan et quand nous allons vers les vagues, nous retournons là d’où nous sommes venus”.
We are tied to the ocean. And when we go back to the sea - whether it is to sail or to watch it
- we are going back from whence we came." _____
Merci, Monsieur Reymond pour cet article.
Je me rappelle très bien lorsque la nouvelle de la mort terrible du jeune Kennedy est survenue.
J'ai lu également de longs passages récemment de ce livre écrit par Blow et j'étais chavirée à l'idée qu'il avait été si malheureux avec cette "droguée" qu'il avait épousée.
Quel drame.
denissera
Comme bien des gens riches et célèbres, monsieur Kennedy Junior se pensait invincible et éternel.On peut accumuler 10 000 heures de vol, tout cela n'a aucune valeur le jour où on se trouve dans une vraie tempête, où on ne peut même plus reconnaître l'horizon.
La majorité des enfants de 7 ans pourraient conduire un avion après deux jours de cours.
Ce qui est difficile, c'est de survivre dans les conditions difficiles.
99% des pilotes Américains auraient pu conduire une fusée jusqu'à la Lune.
Ce qui est difficile, c'est de trouver les pilotes qui vont garder leur calme quand tout va aller mal.
Je suis d'accord qu'on remette en question les versions officielles. Mais il vient un point où on doit accepter que des avions s'écrasent sans complot, machination ou conspiration.
Sur ce point je suis d'accord avec vous:
La cause probable de cette mort est surement l'accident.
"des Bush craignant sa future candidature à l’élection présidentielle"
En 1999, Chelsea Clinton devait faire plus peur aux Républicains que Kennedy JR.
http://www.journaldemontreal.com/2014/07/16/le-dernier-jour-de-jfk-jr
BOSTON - Almost eight years after John F. Kennedy Jr. died in a plane crash off the coast of Martha's Vineyard, federal officials released a brief audio clip Tuesday of a conversation between a concerned airport intern and a Federal Aviation Administration dispatcher related to the fatal flight.
John F. Kennedy Jr. and his wife Carolyn Bessette Kennedy leave a party October 10, 1996 in New York. [AP]transcription de la conversation entre Adam Budd, un étudiant de 21 ans, employé à l'aéroport de Martha Vineyard, et le centre d'appel à la station de service automatisé de vol de la FAA à Bridgeport, Conn., déjà ce que rendu public et largement rapporté quatre jours après 16 Juillet, 1999 crash.
L'audio publié mardi par le ministère des Transports à Washington ce que le résultat d'une entente fédérale Freedom of Information Act demande déposée par les radiodiffuseurs après le crash. Une partie de ce qui a été diffusé sur WFXT-TV de Boston.
Budd, qui génèrent rallye Interprété tâches de bureau, est enregistré à voix basse, sa voix légèrement tremblantes comme il demande si la FAA peut suivre l'avion de Kennedy.
"Eh bien, qui êtes-vous?" à non identifié dispatcher FAA demandé.
«Je suis avec les opérations aéroportuaires», a déclaré Budd, à défaut d'identifier quel aéroport jusqu'à ce que demandé par le répartiteur.
Il a alors dit: "En fait, Kennedy Jr. est à bord Il est euh, ils veulent savoir, euh, où il est .."
Lorsque l'opérateur lui a dit qu'il ne donnerait pas les informations sur le téléphone, Budd recula.
"OK, bien, si elle est trop de problèmes, il est ... Je vais devoir 'em attendre. ... Il est pas une grosse affaire," at-il dit, gemäß à la transcription 1999.
L'appel de Budd est entré à 22h05, quatre heures avant une mission de recherche et de sauvetage qui brouillés après un ami de la famille a fait un appel plus énergique à la Garde côtière.
Kennedy, 38 ans, fils et homonyme du 35e président américain, ce volant avec sa femme, Carolyn Bessette-Kennedy, 33 ans, et sa soeur-frère, Lauren Bessette, 34, Lorsque son siège à six, un seul moteur Piper Saratoga écrasé sept miles au sud de la maison Vineyard de son Martha. Tous les trois ont été tués.
Un rapport de la National Transportation Safety Board a blâmé une erreur de pilotage de l'accident, en disant Kennedy, qui avait volé pendant 15 mois, ce qui suffit à faible visibilité nocturne volant non qualifiée et wurde désorienté dans le ciel brumeux.
A
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Par Dona Rodrigue le 1 Juillet 2014 à 13:00
Photos via John F. Kennedy Jr.: A Life in
Picturestomorrow is president’s day. i got in the spirit last year by posting some great pics of john f. kennedy (you can see them here). this year i figured i’d keep it in the family and showcase another kennedy: john f. kennedy jr. yes, i realize he has little to do with president’s day, but he inherited his sense of style from the best dressed president we’ve ever had. to quote michael bastian from a kempt interview, “he was so good at what he did, how he put himself together.” i couldn’t agree more. from his early prep school days to his time living in new york, john john embodied the all american male. his style was timeless as many of the looks you see in the photos are relevant today. he was a true style icon. it’s a damn shame we lost him so young.
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Par Dona Rodrigue le 1 Décembre 2013 à 17:50
John Kennedy Junior, son épouse Carolyn et Lauren, une de ses sœurs, prennent l'avion ce vendredi 16 juillet 1999 afin de rejoindre Hyannis Port pour assister au mariage de Rory, la fille de feu Bob Kennedy.
Ils partent de l'aérodrome de Fairdield dans le New Jersey, et doivent faire escale sur l'île de Martha's Vineyard, Massachusetts, pour y déposer Lauren.
Il aurait du être accompagné d'un pilote instructeur, mais ce dernier a eu un malaise juste avant le décollage. Mais JFK Jr. détenait son brevet de pilote depuis maintenant deux ans. Les pilotes qui le connaissaient estimaient ses heures de vols à au moins 300.
Arthur Marx, pilote en chef du club d'aviation de Martha's Vineyard déclarait :
"C'était un bon pilote et il était habitué à cet aéroport, autant qu'un pilote expérimenté."
JFK Jr. boitillait suite à une fracture du pied qu'il s'était fait récemment, mais son avion était pourvu d'un pilote automatique. Son léger handicap physique aurait éventuellement pu le gêner lors des manœuvres de décollage ou d'atterrissage, malgré qu'un pilote de la base de Fairfield, Larry Lorenzo, affirmait :
"S'il pouvait marcher, il pouvait voler."
JFK Junior décolle donc de l'aérodrome vers 20 h 40, seulement accompagné de ses proches, et suivi des yeux par un pilote, Kyle, qui se souvient avoir entendu un ronronnement anormal lorsque les moteurs du Piper 32 Saragota II se mirent à tourner.
Cet avion d'une puissance de 300 chevaux qui datait de 1995 et dont JFK Jr. s'était porté acquéreur au mois d'avril 1998 ne s'était pas fait remarquer de par un quelconque problème technique d'après ses propriétaires précédents et les autorités compétentes.L'avion volait à 5 600 pieds. Alors qu'il était à 10 minutes de l'aéroport de Martha's Vineyard, il plongea soudainement de 700 pieds en 29 secondes. Selon les radars, il aurait eu un taux de descente supérieur à 1.500 mètres/minute, c'est-à-dire dix fois plus vite qu'un taux normal, selon les experts. Il disparu des écrans radar à 21h38, alors qu'il était rendu à 1 800 pieds.
Mais du côté des contrôleurs de l'air de Martha's Vineyard, personne ne s'inquiéta de cette disparition...
La famille de JFK Jr qui attendait son arrivée, prévue entre 23h00 et 23h30 à l'aéroport de Hyannis, téléphona à ce dernier à 2h30 du matin. C'est alors que les recherches débutèrent.Il faudra six à neuf mois pour déterminer la cause de l'accident, selon James Hall, le président de la NTSB (Bureau national de la sécurité des transports).
La famille Kennedy a demandé que, contrairement à la procédure normale, aucune photographie des trois corps ne soit prise pendant leur autopsie à Cape Cod, de crainte que ces clichés ne se retrouvent à la une des tabloïds ou sur Internet. Michael O' Keefe, représentant du ministère public à Cape Cod, s'est contenté de déclarer que les souhaits des Kennedy avaient été "respectés dans la mesure du possible''.
Cette demande peut surprendre quand on sait que dans l'affaire Diana des dizaines de photos ont été prises par des journalistes différents, et qu'aucun cliché morbide n'ait filtré dans le domaine public. Veut-on se débarrasser de tout ce qui pourrait nous interpeller au sujet de cet "accident"?
Le parcours :
L'avion de JFK Jr. a emprunté une route aérienne qui a déjà fait parler d'elle voilà 3 ans maintenant quasiment jour pour jour. Le 17 juillet 1996 le vol TWA 800 explosa en vol dans la même zone alors qu'il volait à 13 700 pieds. L'enquête officielle conclue à une défaillance technique de l'appareil. Mais une équipe d'enquêteurs indépendants sont convaincus que l'explosion est due à un missile à énergie cinétique tiré à partir de la mer lors d'un exercice d'entraînement de l'U.S. Navy.
JFK Jr. survolait une "zone de guerre" qui était interdite, en 1996, aux vols d'une altitude inférieur à 6 000 pieds. Quand on sait que JFK Jr. ne déposa pas de plan de vol, n'eu aucun contact avec les contrôleurs de vol après avoir quitté Fairfield, et que personne ne connaissait précisément la route qu'il allait suivre, on peut se demander si en cas d'opération militaire ce jour-là, quelqu'un aurait été en mesure de l'avertir d'un danger potentiel.
Le complot politique :
On peut aussi s'interroger quand à savoir si ce danger aurait pu être l'acte volontaire de personnes ayant tout bénéfice à ce que JFK Jr. rejoigne les 230 victimes du vol TWA 800.
Pierre Salinger, porte-parole de la Maison-Blanche sous les présidences Kennedy et Johnson, l'homme qui a présenté le rapport concluant à la thèse du missile au sujet du vol TWA 800, a dit de JFK Jr. qu'il serait le président du XXIéme siècle.
JFK Jr., qui s'était tenu à l'écart du monde politique jusqu'à présent, venait de décider de proposer sa candidature pour les sénatoriales de l'état de New York de l'an 2000. De plus il aurait eu 42 ans en 2004, et il serait devenu l'adversaire de George W. Bush Jr..
Le père de cet homme promis à un grand avenir (maintenant !) n'est autre que l'ex-chef de la CIA, l'ex-chef du CFR, l'ex-président des États-Unis, un des membres du comité des 300, ex-membre des Bilderberg, de la commission trilatérale et certainement de "Skull and Bones", ordre secret qui réunit entre autre l'élite du CFR . L'attitude de George Bush devant la détention à Londres du général chilien Pinochet est évocatrice sur la façon dont les affaires du monde doivent être traitées de son point de vue.L'ancien chancelier conservateur britannique Lord Lamont, ardent défenseur de l'ancien dictateur chilien, a indiqué avoir reçu une lettre de soutien de George Bush plaidant pour sa libération.
John Todd, ex-membre du conseil des 13, déclarait :
"On y traite de politique et de finance et on y projette l'instauration d'un gouvernement mondial unifié. Cette organisation fera tout ce qui est en son pouvoir pour instituer ce gouvernement mondial même si cela exige une troisième guerre mondiale."
Mais comme dirait Skinner dans une célèbre série télévisée :"Cette affaire nous dépasse tous !"
http://celebritesdisparus.vip-blog.com/vip/categories/38008.html
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Par Dona Rodrigue le 1 Décembre 2013 à 17:36
Collection, J. F. K. Family Museum, Hyannis, MA
Kennedy Junior :la pure hypothèse de l’assassinatEt si la mort de JFK Junior n’était pas accidentelle ?Dominique Page résume les arguments des tenants de la théorie du complot.Par Dominique Page«S’ils tuent des Kennedy, alors mes enfants sont des cibles», avait dit Jackie.
C’était en 1968, peu après l’assassinat de l’oncle Robert. La veuve de JFK avait réclamé un service de protection rapprochée pour ses deux enfants, John et Caroline. A l’époque, cette mesure de sécurité n’étonnait personne. La mort du président, et celle de son frère candidat aux présidentielles, s’entouraient d’un mystère si épais que tout paraissait possible.
Trente ans plus tard, l’héritier du trône disparaît alors que l’assassinat du père n’est toujours pas élucidé. Nul ne s’étonnera de voir resurgir les fameuses théories du complot. Officiellement, JFK Junior est mort à la suite d’un accident aérien. Mais il n’y a pas de témoin. Toutes les hypothèses sont dès lors ouvertes, alors allons-y.
Il y a d’abord la thèse de l’assassinat politique. Si l’on considère que John Kennedy Junior aurait eu toutes ses chances d’accéder à la présidence des Etats-Unis, on peut imaginer l’élimination pure et simple d’un candidat gênant. Pierre Salinger, l’ancien chef du service de presse de JFK, a déclaré lundi sur les ondes d’Europe 1 que John envisageait de se lancer dans la course au pouvoir.
«J’avais l’impression que dans l’année à venir, John Junior allait également devenir un homme politique.
C’est mon point de vue.
Et avec d’autres personnes, on pensait qu’il allait être candidat démocrate aux prochaines élections présidentielles.» Un témoignage à prendre avec les pincettes d’usage: Salinger est connu pour ses déclarations fumeuses.
Reste que JFK Junior n’avait pas besoin de convoiter la Maison blanche pour inquiéter ses rivaux. Sa simple candidature à une élection locale aurait déjà passablement agité les milieux politiques. Il y a quelques mois, l’ex-sénateur républicain Alfonse D’Amato déclarait que John serait un candidat solide pour la mairie de New York. Une phrase pas forcément innocente, d’autant que les deux hommes se connaissaient bien.
John Kennedy venait d’offrir à D’Amato un poste de chroniqueur du magazine George.
On peut aussi imaginer une vengeance liée à l’activité d’éditeur de JFK Junior. Son poste de rédacteur en chef du magazine «George» lui offrait une tribune de choix.
S’apprétait-il à publier des informations gênantes sur l’assassinat de son père ? Rien ne permet de l’affirmer. Mais le rideau de fumée qui entoure encore, trente cinq ans plus tard, l’événement le plus spectaculaire de l’histoire américaine laisse toutes les hypothèses ouvertes.
Bien sûr, il est possible que John Kennedy et ses deux passagères aient succombé à un banal accident aérien. Les risques de perdre la vie à bord d’un Piper sont faibles, mais ils existent. En revanche, les probabilités de disparaître dans la mer, sans indice ni témoin, frôlent l’indice zéro si l’on exclut toute intervention extérieure.
La mort de John Kennedy, de son épouse et de sa belle-soeur est-elle due à un extraordinaire concours de circonstances ?
Ou y a-t-il eu une intervention extérieure ?
L’enquête le dira ou... peut-être pas.
LUNDI 19 JUILLET 1999
sources
Shelley Thayer Layton
67 River Street
Norwell MA, 02061
(781) 659 7567Painter
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