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    LES KENNEDY ET LA MAFIA

     

     

     

     

     

     

    Joe Kennedy était un des 12 hommes les plus riche des États-Unis. Il avait acquis sa notoriété, sa fortune et ses relations publiques, grâce à un héritage qui remontait à l'époque de la prohibition.

     

    Un jour, Joe Kennedy décida de créer une dynastie Kennedy, en faisant de son fils, un président. Mais il savait bien que les chemins qui conduirainet son fils à la présidence des États-Unis seraient remplis d'obstacles et d'embûches.

     

    Sans le soutien de ses amis de la pègre et de la Mafia, un tel cheminement était quasi impossible. Il fit donc appel à un de ses grands amis, Sam Giancana, le seul homme capable de faire pencher tout le Milieu, en faveur de son fils.

     

    Giancana était l'homme le plus puissant du Milieu, patron de la pègre de Chicago et de tous les États-Unis.

     

    Il possédait des gouverneurs, des membres au congrès, mais il souhaitait aussi posséder un jour, le président. Giancana avait de nombreuses relations: Jack Ruby,

    Santos Trafficante, Carlos Marcello, de nombreux artistes comme Frank Sinatra,

    Marylin Monroe etc.

     Kennedy

    Joe et John Kennedy se lancèrent donc dans la course à la présidence avec l'aide et l'argent, grandement appréciée, de Sam Giancana. Giancana et Marcello investirent aussi dans les campagnes de Nixon et plus tard dans la campagne de Johnson, mais ce n'est rien à comparer aux millions qu'ils ont payés pour Kennedy.

     

    Nixon et Jonhson sont achetés par plusieurs, alors que Kennedy serait à eux seuls.

     

    Les mafiosi pourraient ainsi obtenir des contrats gouvernementaux lucratifs, leurs amis seraient nommés à des postes importants, les autorités seraient indulgentes envers eux en cas de difficultés avec la justice et surtout, la famille de Giancana cesserait d'être «harcelé» par les autorités.

     


    Ils se sont donc lancé dans une vaste campagne d'achats de votes, de trafiquer le scrutin et de promesses post-élection:

     

    Giancana aiderait Kennedy à gagner la Virginie (victoire capitale) contre le retour au pays de Joe Adonis, lors des élections primaires.

     

    Ils achetèrent plusieurs votes ici et là et arrivèrent enfin à ce que Kennedy soit candidat de son parti.

     

    Une fois nomminé, Giancana et les Kennedy décidèrent de choisir leur vice-président.

     

    Lyndon B. Johnson, un Texan dont certains intérêts de la Mafia (Carlon Marcello) voulaient à la Maison-Blanche fut choisi pour ce poste.

     

    De plus, grâce à sa machine politique. L.B.J. ferait balancer tout le sud pour son parti. Rendu à la campagne national, Giancana fit mettre le tout Hollywood derrière Kennedy, afin qu'il soutienne publiquement Kennedy le tout, grâce à son ami Frank Sinatra.

     

     

    C'est ce Sinatra qui présenta son ex-maîtresse Judith Campbell à John Kennedy

    le 7 février 1960, avec qui un mois plus tard il débuta une liaison.

     

     

    Campbell entretenait en même temps une autre relation avec Giancana.

     

    C'est finalement après une rencontre J. E. Hoover le 22 mars 1962 que le président Kennedy mit fin à sa relation, car le FBI estimait que le président pourrait recevoir des menaces et du chantage de la part de Judith Campbell et qu'il valait mieux s'en départir.

     


    Une autre des demandes de Giancana était qu'en faisant gagner l'élection à Jack, il ferait cesser la pression qu'exerçait sur lui la Commission McClellan, qui était chargée d'enquêter sur les agissements du crime organisé et dont Bobby Kennedy était le fer de lance; il voulait donc que Bobby quitte ses fonctions au sein de la commission.

     

    Giancana n'aurait donc plus de policiers, plus d'agents du FBI à ses trousses, ils fermeraient tous les yeux.

     

    Finalement, dans l'ensemble du pays, Kennedy remporta de justesse, par 0.01% des 68 millions des suffrages exprimés, sur Richard Nixon.

     

    C'est grâce au comté notoirement corrompu de Cook (Illinois), que vint le vote fort discutable qui valut à Kennedy sa victoire. Rappelons que Giancana était tout-puissant à Chicago (Illinois)!

     

    Peu après sa prise de pouvoir, John nomma son frère Bobby au poste d'Attorney général (Ministre de la justice), ce qui fit bondir litéralement Giancana. Une telle nomination allait à l'encontre des promesses faites à Giancana lors des primaires et de la campagne nationale.

     

    Cette nomination avait donc comme rôle de lutter contre le crime organisé et pour but d'éliminer tous ceux à qui les Kennedy devaient des services.

     

     

     

     

    Bien sûr, Giancana et Marcello figuraient en tête de liste!

     

    Qui plus est, la promesse fait par Kennedy au sujet du retour au pays de Joe Adonis ne fut pas exécuté.

     

    Les relations entre les Kennedy et Giancana se dégradèrent peu à peu, dès 1961.

     

     

    Marilyn Monroe talks to Frank Sinatra at Cal Neva Lodge in Crystal Bay, Nevada, in the Sixties

    Party time: Marilyn Monroe talks to Frank Sinatra at Cal Neva Lodge in Crystal Bay, Nevada, in the Sixties



    Le seul lien entre Giancana et Kennedy était alors Frank Sinatra.

     

    Sinatra lui présenta en mars 1962, lors de la convention nationale démocrate, une femme liée au Milieu depuis longtemps, Marylin Monroe.


    Marylin fut pendant quelques temps, la maîtresse de John, mais aussi celle de Bobby, dont elle serait tombée amoureuse. Mais l'instabilité psychologique et la vie amoureuse tumultueuse de cette dernière, firent en sorte que sa carrière fut en déclin dès juin 1962.

     

    La CIA et la Mafia se servirent d'elle à plusieurs reprises pour compromettre, dans des scandales, plusieurs dirigeants d'Asie et du Moyen-Orient; elle détenait donc des informations qu'elle ne devait pas divulguer.

     

    En juillet 1962, l'ensemble des renseignements que possédait Marylin, associé à son instabilité psychologique, ses problèmes de drogues et à son caractère vindicatif, firent en sorte qu'ils (Mafia+CIA) avaient peur qu'elle divulgue ses renseignements ultra-confidentiels. La CIA demanda donc à Giancana de la faire éliminer.

     

    Quelques heures avant que ses assassins viennent la tuer, Marylin reçue la visite de Bobby et d'un médecin.

     

    Elle avait l'air agité et ils décidèrent de lui faire une injection pour la calmer, et ils repartirent.

     

    Les assassins avaient donc affaire à une femme, semi-consciente, et ils n'eurent qu'a lui poser un suppositoire de Nembutal (hydrate de chlorate et barbituriques) préparé spécialement pour elle par un médecin de Chicago.

    Ainsi, son assassinat passa pour un suicide que tous crurent.

     


    Mais dès la fin de 1962, les relations entre les Kennedy et Giancana et Sinatra atteignirent leur apogée de la haine. John Kennedy avait couper les liens qui les unissaient avec Giancana et Bobby travaillait à leurs destructions.

     

    Kennedy venaient donc de signer un arrêt des collaborations avec le Milieu, ils étaient maintenant pratiquement des ennemis.

     

    En janvier 1963, dans tout le pays, le Milieu demandait l'élimination des 2 frères Kennedy.

     

    En plus d'avoir tout le Milieu et la CIA contre eux, il avait aussi le FBI, car Bobby selon les dires d'Hoover, avait fait passer le FBI pour des cons après la descente à Apalachin.

     


    En juin 1963, c'était la guerre conte Giancana: il était sous filature continuelle par le FBI. Giancana intenta même un procès contre le FBI, car il se disait léser de son droit constitutionnel à l'intimité. Il gagna son premier procès et la surveillance en fut réduite.

     

    Mais pendant l'été, la cour cassa la décision et les hostilités se poursuivirent. Petit fait cocasse, Giancana travaillait pour la CIA et faisait des affaires avec elle, mais le FBI de J.

     

    Edgar Hoover ne la savait pas, lui qui détestait la CIA et qui jalousait sa puissance et son budget qui de plus, acceptait très mal le secret qui entourait ses activités.

     

     

    L'ASSASSINAT DE JFK

    Le rôle de la CIA et de la Mafia dans l'affaire
    de la baie des cochons et la Crise des missiles

     

     

     

     

    L'Invasion de Cuba fut sans contredit un tournant dans l'histoire américaine.

     

    Dès 1959, un dénommé Richard Nixon, alors vice-président, siégeait sur le comité 54-12, qui avait comme fonction de préparer l'invasion de Cuba.

     

    Mais ne voulant pas nuire à son élection présidentielle qui allait se tenir sous-peu, il décida de retarder l'invasion, car elle aurait pue nuire à son élection.

     

    Malheureusement pour Nixon, il perdit ses élections par 0,01% des voies sur un total de 63 millions.

     

    Malgré l'absence de Nixon à la Maison-Blanche, la CIA planifia un assaut éclair sur Cuba, ayant l'allure d'une opération clandestine de renversement politique d'une ampleur sans précédent.

    Dans les premiers temps de son mandat à la présidence, Kennedy avait été mis au courant d'un plan secret de la CIA, pour renverser Fidèle Castro, en lui envoyant une armée d'exilés cubains, de mercenaires et d'agents secrets.

     

    La CIA espérait que la «population déçue et opprimé de Cuba» se soulèverait et participerait au renversement du gouvernement. Le tout aurait fait en sorte, d'éliminer le seul régime communiste du continent américain et le but d'une telle manoeuvre était sans aucun doute, de reprendre la main dans la guerre froide. Kennedy donna son approbation à ce projet.

    Band of brothers: From left, John, Robert and Edward Kennedy, were the target of an alleged Mafia blackmail plot

    Band of brothers: From left, John, Robert and Edward Kennedy, were the target of an alleged Mafia blackmail plot

     

    Quelques temps plus tard, en novembre 1961, Kennedy lança l'opération Mangouste, dont la mission était d'aider Cuba à renverser son régime communiste. Kennedy plaça sur le coup, Ed Lansdale, Maxwell Taylor et son frère Robert Kennedy.


    L'invasion de la baie des Cochons orchestrée par la CIA, était le fruit d'une collaboration entre celle-ci et l'armée américaine, les réfugiés Cubains et le Crime organisé.

     

     

    castro and kennedy brothers.jpg

    Un dénommé Santos Trafficante, parrain de la Mafia à Miami et chef incontesté de la Mafia de Cuba, coordonna les opérations des mercenaires en collaboration avec son ami

    Sam Giancana, avec la CIA à plusieurs reprises dans ses tentatives pour assassiner Castro, pour ensuite envahir Cuba.

     

    La Mafia avait beaucoup aidé Castro et la CIA, qui lui avait livrer des armes dans le but qu'il les laisse faire leurs affaires sur l'île.

     

    Mais suite à la victoire de Castro en juin 1959, Castro expulsa la Mafia et nationaliser les casinos, d'où provenaient les richesses de Trafficante et même de la CIA, avant la révolution cubaine.

     

    La Mafia souhaitait donc que Cuba soit envahi, pour récupérer son dû tout en ne perdant pas ses acquis.

     

    On dit aussi, qu'ils auraient été le «cerveau mafioso, qui aurait orchestré avec

    Carlos Marcello, John Roselli et évidement, Sam Giancana, l'assassinat de Kennedy, en collaboration avec d'anciens directeurs de la CIA, Richard Helms et Richard Bissell.. Malheureusement, les trois tentatives d'assassinat contre Castro dont Sam Giancana et John Rosselli, caïd de la côte Ouest et de Las Vegas et autrefois associé à Al Capone était un des chefs de l'organisation occulte, avaient trempés dans les tentatives d'assassinats de la CIA contre Castro. Cigares empoisonnés, bactéries mortelles, poisons toxiques, rien n'étaient assez subtil, pour l'atteindre.

     

    Le Milieu et la CIA décidèrent donc, qu'il y aurait quand même une invasion, malgré le fait que Castro soit toujours au pouvoir.

     

    Le 14 avril 1961, 6 bombardiers décolèrent du Nicaragua, ce qui représentait seulement la moitié de ce que la CIA considérait comme nécessaire pour réussir.

     

    Petite remarque, peu de temps après l'enquête du Sénat sur les pratiques d'assassinat de la CIA, John Rosselli fut retrouvé déchiqueté dans un bidon flottant, dans la baie de Dumfounding sur les côtes de la Floride.


    Malheureusement, ils ne pavèrent pas à éliminer l'armée de l'air  de Castro.

    On prépara donc une deuxième invasion.

     

    Lorsque le débarquement eu lieu, le 16 avril 1961, les effectifs furent peu nombreux, 1400 exilés cubains et autres contre les 200 000 de l'armée Cubaine.

     

    Le chef des opérations de la CIA (Earl Cabell), fit une demande de soutient aérien urgent, il supplia JFK de lui fournir des chasseurs à réactions postés au large de Cuba.

     

    A son grand désarroi, Kennedy refusa sa demande et ce débarquement fut un total fiasco. Fait à noter, Allen Dulles, était à l'extérieur du pays lorsque le débarquement c'est produit. Lors de ce fiasco, plus de 100 exilés furent tués et plus de 1000 furent capturés.

     

    En public, Kennedy pris le blâme de celui-ci, mais en privé, il rendait la CIA responsable de l'échec humiliant.

     

    Au plus fort de sa colère, il menaçait de la réduire en mille morceaux et de les disperser aux quatre vents.

     

    Après quelques temps, en novembre 1961, Kennedy força Allen Dulles, chef de la CIA depuis sa création, à prendre sa retraite et il le remplaça par John McCone.

     

    De plus, il remercia deux de ses adjoints en matière de sécurité: Richard Bissell

    (directeur des opérations secrètes),

    et le général Charles Cabell (directeur adjoint de la CIA).

     

    La CIA et le Milieu ont maintenant un ennemi commun, JFK

     

    La crise des missiles de Cuba était certainement le moment le plus stressant qu'avait à vivre le monde. Au bord de la guerre nucléaire, les deux grandes puissances s'affrontaient.

     

    Le jeune président Kennedy avait alors fait face au plus grand dilemme de sa vie: bombarder et envahir Cuba ou ne pas le faire.

     

    Il prit la décision de ne pas bombarder et envahir comme le préconisèrent bon nombre de ses conseillers militaires et de la Defence Intelligence Agency; il choisit de faire un blocus naval.

     

    Pour mettre fin à cette crise, Kennedy assura à Khrouchtechev que les États-Unis n'envahiraient pas Cuba, ce qui choqua les agents opérationnels de la CIA, qui entraînaient des réfugiés Cubains anticastristes à la guérilla, mais aussi bon nombre de hauts dirigeants.

     

    La CIA sortie très affaiblie à la suite de ces événements.

     

    Les hauts dirigeants de la CIA ne pardonnèrent jamais la décision que Kennedy avait prise.

     

    La CIA était certainement une des institutions les plus favorables à une intensification de la guerre froide et non à une détente.

    Robert Kennedy, Peter Lawford and Frank Sinatra

    Close ties: Robert Kennedy, right, with Peter Lawford and Frank Sinatra



    De son côté, JFK était un partisan de la détente, surtout après le fiasco de la baie des Cochons:

     

    1- Il signa une entente tactile avec Khrouchtchev lors de la crise des missiles, qui signifia l'abandon de tout projet d'invasion de Cuba,

     

    2- Le traité de limitation des essaies nucléaires avec l'URSS,

     

    3- Se retirer de la course à la lune, mais faire de la coopération avec l'URSS à ce sujet,

     

    4- Son discours devant l'American University de Washington, un discours favorable à la coexistence pacifique des États-Unis et de l'URSS, mais le pis fut certainement la déclaration de JFK d'effacer toute présence militaire des États-Unis au Vietnam avant la fin de 1965.

     

    Bref, Kennedy se retirait lentement de la guerre froide, qui était devenu le fond de commerce de la CIA, qui tout comme le FBI, était obsédée par la guerre froide.

     

    Kennedy critiquait ouvertement le pouvoir exorbitant de l'agence et proposait de le limiter sensiblement.

     

    Ces déclarations «anti-CIA», ainsi que sa décision dans l'affaire de la baie des Cochons, lui fit mettre à dos Allen Dulles, Charles Cabell et Richard MacGarraah Helms (directeur adjoint aux planes (opérations secrètes) de la CIA), les exilés anticastristes, ainsi que d'innombrables personnes au sein de l'armée, la CIA, le FBI.

     

    La CIA avait donc le mobile pour assassiner le président Kennedy, mais elle avait aussi les moyens pour le faire, grâce à une longue expérience dans le meurtre de dirigeants politiques étrangers.

     

    Petite remarque, Richard Helms, qui état directeur adjoint aux planes (opérations secrètes) en 1963, fut promu directeur de la CIA en 1966 par nul autre que Lyndon Baines Johnson...

     


    Étrangement, les relations entre la CIA et la présidence, qui avait été difficile mais permanente sous Kennedy, se dégradèrent sous Johnson. Johnson réunit moins souvent le Conseil national de sécurité, ce qui rendit difficile pour la CIA de prévoir les besoins présidentiels.

     

    Kennedy recevait le matin le rapport de la CIA, tandis que Johnson, le demandait le soir, afin de le lire avant de s'endormir!

     

    À vrai dire, aucun président n'aurait pu être mieux disposé envers la CIA, que ne l'était JFK. Il comprenait l'Agence et savait l'utiliser avec efficacité.

     

    Qui sont les Personnages dans l'assassinat de JFk??

      

    Qui est Jack Ruby?

     

    La CIA et la Mafia ont, à maintes fois, travailler ensemble: agir contre Mussolini, pour contrer la monté du communiste en France, pour assassiner de nombreux politiciens, trafique d'armes, etc.

    *

    Une des personnes que l'ont entend souvent dans l'affaire de l'assassinat de Kennedy est évidemment, Jack Ruby (Jacob Rubenstein). Jack Ruby, proxénète et tenancier de bar très connu, fait en effet partie de la Mafia du Sud.

     

    Il fréquentait les chefs de la Mafia, qui cherchaient à renverser Castro et à reprendre leurs activités illicites sur l'île. Il a travaillé avec la CIA, Sam Giancana lors des préparatifs de la baie des Cochons.

     

    Il est l'homme de Giancana à Dallas et à Chicago. De plus, Ruby entretient de très bonnes relations avec les membres de la police de Dallas.

     

    Certains vont même jusqu'à annoncer qu'il s'était lié d'amitié avec Lee Harvey Oswald!

     

    En 1959, il s'était rendu à La Havane pour acheter la libération de 3 détenus dans une prison du gouvernement Castro, dont faisait parti le «caïd» Lucien Rivard. Dans les mois précédant l'assassinat, les téléphones interurbains de Ruby montèrent en flèche: mars:10, de mai à septembre: 30/mois, octobre:70, novembre 100.

     

    C'est donc dire que Ruby avait beaucoup de liaisons avec des gens à l'extérieur de Dallas avec lesquels, il préparait certainement l'assassinat de Kennedy.

     

    Ruby était en bon terme avec Joseph Civello, qui dirigeait le secteur du jeu à Dallas, qui lui-même était en bon terme avec le Sgt. Patrick Dean, le responsable de la sécurité le jour où Oswald fut assassiné!

     

    Bref, Ruby avait des ramifications dans le milieu de la Pègre et de la Mafia. Mais Ruby, tout comme Oswald, s'aurait-t'il fait manipuler?

     

    Lors de ses audiences en vue de son appel, le 9 septembre 1965, Ruby déclara de vive voix qu'il s'était fomenté une conspiration en haut lieu pour assassiner Kennedy et rajouta aux journalistes de diriger leurs recherches vers les plus hautes sphères du pouvoir.

     

    Des propos assez importants pour inquiéter ces «plus hautes sphères du pouvoir».

     

    Le 5 octobre, la cour du Texas renversa la condamnation de Ruby et ordonna un nouveau procès.

     

    Lors de son emprisonnement, Ruby écrivit plusieurs lettres à ses parents et amis, voici quelques passages:

     

    1- «On s'est servi de moi pour faire taire Oswald. Ils ont organisé seul le meurtre, par «ils», je veux dire Johnson et d'autres»

     

    2- Ne croyez pas le rapport Warren; cela a été publier seulement pour me faire paraitre innocent». C'est donc un aveu irréfutable de la culpabilité de Ruby. Il avait décidé de lâcher le morceau, si on lui garantissait sa sécurité: un transfert à Washington, que Warren refusa.

     

    Il rajouta devant son psychiatre Werner Teuter que l'assassinat était «un acte destiné à renverser le gouvernement... Je sais qui a fait tuer JFK».

     

    Ruby avait-il trop parler? Les événements qui suivirent confirmèrent que oui.

     

    Quelques semaines plus tard, le 9 décembre, deux jours après que sa cause soit déplacée de Dallas à Wichita Fall, Ruby fut transporté de sa prison jusqu'à l'hôpital Parkland, car il souffrait d'une toux persistante et de nausées. Le premier diagnostique des médecins fut une pneumonie, mais le lendemain, ils se ravisèrent et annoncèrent qu'il souffrait d'un cancer du poumon.

     

    Quelques jours plus tard, le mal était trop avancé selon ces derniers, et ils refusèrent de lui faire subir des traitements de radiothérapie. Finalement, le 3 janvier 1967, il mourut d'une embolie pulmonaire; Ruby tout comme Oswald, emporte ses secrets dans sa tombe.

     

    Lors de l'autopsie, l'on retrouve des cellules cancéreuses dans tout son corps!

     

    Quinze ans après la mort de Ruby, le shérif adjoint Al Maddox, révéla à des chercheurs qu'un médecin de Chicago était venu voir Ruby en prison en août et septembre 1966. Ruby était alors en bonne santé selon des dires du médecin de la prison. Ce médecin de Chicago passa beaucoup de temps avec Ruby, et un jour, il lui fit une piqûre et lui injecta quelque chose. Ruby dit aux gardes que l'on lui avait injectées des cellules cancéreuses, ou quelque chose du genre.

     

    De plus, on emmena Ruby dans une salle de radiographie et on le bombarda de rayons X pendant de 15 à 20 minutes.

     

    Trois mois plus tard, le cancer qui était parti du stade 0 (fin été 66), avait atteint sa pleine maturité.

     

    Un cancer qui se développe si rapidement, en trois mois, est et restera certainement, une première dans l'histoire médicale !

     

    Ruby était donc devenu un acteur gênant pour les auteurs de l'assassinat de Kennedy, il fallait donc s'en débarrasser de façon discrète.

     

     

     

     

    Qui sont les Personnages dans l'assassinat de JFK ??

    Qui sont les agents de la CIA: qui se cache derrière:

    Clay Shaw et David Ferrie et Guy Banister?

      

    Clay Shaw, aussi connu sous le nom de Clay Bertrand, est entre autre un agent du la CIA et ancien membre de l'OSS, qui à Rome, travaillait à faire revenir le fascisme au pouvoir. Son association avec la CIA à longuement été gardée secrète.

     

    Mais en 1979, Richard Helms, directeur adjoint aux plans (opérations secrètes) de la CIA en 1963 reconnu, sous serment, que Clay Shaw avait des rapports avec l'agence.

     

    Shaw est une personnalité des plus connue et respecter de la Nouvelle-Orléans. De plus, il est un des 11 administrateurs d'une compagnie dont le siège social était, jusqu'en 1962 sis à Montréal et qui par la suite, il fut déménagé à Rome.

     

    On trouve parmi les administrateurs,

    Gutierez di Spadafora (ministre de Mussolini en 1936),

    Giuseppe Zigiotti (fasciste) et le

    major Louis Mortimer Bloomfield;

     

    bref, il est composé de personnes assez bizarres:

     

    anticommunistes, nazis, fascistes etc.. M. Bloomfield fut dans l'OSS (ancêtre de la CIA) pendant la seconde guerre, il est aussi le principal actionnaire d'une filiale du Centro, Permidex.

     

    Il demeure à Montréal où il exerce le droit.

     

    Le Centro Commercial Mondial, fut une organisation fondé par la CIA, qui était destiné à servir de couverture pour des transferts de fonds en Italie, afin de faciliter les activités de manipulations politiques.

     

    Le Centro étant composé d'anticommunistes notoires, prêts à éliminer quiconque se bat pour des relations de détentes entre l'est et l'ouest.

     

    Cette définition somme toute sommaire, peut tout aussi bien coller à la CIA.

     

    Fait à noter, cette organisation n'effectue jamais de véritables transactions commerciales.

     

    Jim Garrison, procureur-général de la Nouvelle-Orléans, intenta un procès à Clay Shaw, dans le but de démontrer sa participation avec David Ferrie, Lee H. Oswald et d'autres personnages, dans un complot qui avait comme but d'assassiner le président Kennedy.

     

    Il essaya de démontrer lors de ce procès plusieurs choses, pour en arriver à dire qu'il y avait eu complot dans cet assassinat, car s'il réussirait, la thèse de la commission Warren serait ainsi impossible, et une nouvelle enquête serait demandée.

     

    L'une des ambiguïtés qu'avait à prouver Garrison, était que Clay Shaw était Clay Bertrand. Shaw avait toujours nié fonctionner sous le nom de Bertrand. Ce détail peut paraître anodin, mais il était très important. Clay Bertrand demanda à Dean Andrews, le lendemain de l'assassinat, de prendre la défense de Lee H. Oswald. Il lui demanda aussi d'assister Marina Oswald dans ses démarches, pour l'obtention de sa citoyenneté.

     

    Donc, si Clay Bertrand est Clay Shaw, il connait très bien Oswald.

     

    La CIA contribua grandement à la défense de Shaw et mit constamment des batons dans les roues de Garrison.

     

    Finalement, Shaw fut déclaré non coupable et il mourra en 1974 d'un cancer du poumon et aucune autopsie ne fut autorisée.

     

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    JFK, autopsie d'un complot - 1sur3

     

     

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    Ce documentaire, J.F.K, Autopsie d'un complot (0h55), retrace l'assassinat de John Fitzgerald Kennedy, Président des États-Unis depuis 1961, qui tomba sous les balles d'un tireur, alors qu'il prenait part à un cortège motorisé dans les rues de Dallas au Texas, le 22 novembre 1963.
     
     
     
     
     
     
     
     
     JOHN FITZGERALD KENNEDY, l'histoire de son assassinat
     
     
    Au moment où le président est atteint par les projectiles, il est assis à côté de son épouse Jackie. Le gouverneur du Texas, John Connally, qui est assis devant dans la voiture, est lui aussi touché, mais pas mortellement.

    Moins d'une heure après le constat du décès, le vice-président Lyndon B. Johnson, est assermenté à bord de l'avion présidentiel.
    .
    La nouvelle se répand rapidement dans tous le pays, et sensibilise les américains, car que le dernier président mort sous les balles d'un assassin était William McKinley, en 1901.

    Pendant que le vice-président Johnson est assermenté, et que le corps du président est ramené à Washington par avion, la police identifie Lee Harvey Oswald, un ex-marine de 24 ans, comme le principal suspect.
     
     
     
     
    Lee H. Oswald plaidait son innocence lorsqu'il à été abattu le 24 novembre par Jack Ruby, le propriétaire d'une boîte de nuit.
    .
    Le 25 novembre 1963, plusieurs personnalités politiques importantes, assistent aux funérailles de John F. Kennedy.
     
    Le 29, le président Johnson fait mettre en place une commission spéciale, pour éclaircir les circonstances entourant cette série d'événements.
     
    Présidée par le juge en chef de la cour suprême, Earl Warren, elle conclura que Lee H. Oswald a agi seul dans l'assassinat de J.F.Kennedy. La polémique subsistera malgré ce verdict.
     

    .
    L'affaire Kennedy devient un secret d'état, et témoigne de l'hypocrisie des institutions.
     
     
     
     
     
     
    Documentaire "JFK : La preuve d'une conspiration" de Robert J. Groden (1993).

    Robert Groden est l'un des meilleurs experts concernant l'assassinat du Président John F. Kennedy. Il est un expert mondial de premier plan concernant les preuves photographiques de l'affaire JFK.
     
    Et il a publié cinq livres à succès traitant de l'assassinat, de la conspiration, des preuves, de l'opération de dissimulation, et des suspects impliqués. Son livre "High Treason" fut dans la liste des meilleures ventes du New York Times pendant 11 semaines, pointant en deuxième position du classement.

    Mr Groden fut le consultant en chef d'Oliver Stone tout au long du tournage du film "JFK".
     
    Il est un fervent critique de la Commission Warren, et fut la première personne à apporter le film de Zapruder à la télévision national en 1975, dans l'émission "Good Night America" avec Geraldo Rivera. 
     
     
     
     
     
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    De nombreux journalistes ont mené l'enquête sur cette mystérieuse mort, et ont finalement découvert; d'après leurs avis, qu'il s'agissait en réalité d'un immense complot, mêlant une grande partie du gouvernement de l'époque.
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    Le documentaire révèle les secrets les plus terrifiants de la manipulation post-assassinat et la vérité sur de nombreuses morts violentes des années 1963 à 1974.

    Il sera également révélé l'identité des commanditaires du crime qui ont monté l'organisation pour abattre le Président Kennedy, camouflé la vérité et modelé la politique de la première puissance mondiale.
     
     
     
     
     
     
     
     
     

     

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