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    S'affirmer face à la manipulation : voici 2 lois sociales exploitées par les manipulateurs, la réciprocité et l'empathie...

     

    Les manipulateurs se servent de 4 lois sociales contre nous, les 2 autres étant la confiance et la collaboration...

     

     

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    Nous sommes des êtres sociaux. Les manipulateurs l’ont bien compris.

      

    Et ils exploitent les 4 lois qui sont à la base de nos relations sociales.

      

    Ces 4 lois qui garantissent notre cohésion sociale, les manipulateurs les utilisent pour leur propre profit.

      

    Mais quelles sont ces 4 lois ? 

     

    Je vais y répondre.

     

    Et pour mieux y répondre, j’aimerais d’abord faire un parallèle avec les 3 lois de la robotique d’Isaac Asimov : dans ses romans, le célèbre auteur de science-fiction imagine que les robots créés par l’homme doivent obéir aux 3 règles suivantes :

     

    1. Un robot ne peut porter atteinte à un être humain, ni, restant passif, permettre qu’un être humain soit exposé au danger.

     

    1. Un robot doit obéir aux ordres que lui donne un être humain, sauf si de tels ordres entrent en conflit avec la première loi.

     

    1. Un robot doit protéger son existence tant que cette protection n’entre pas en conflit avec la première ou la deuxième loi.

     

    Ces 3 lois de la robotique sont « gravées » dans les cerveaux des robots.

     

    Elles sont inscrites au fond d’eux. Et elles garantissent la cohabitation entre les humains et les robots. Elles garantissent que les robots resteront les serviteurs des êtres humains.

    Que se passerait-il si, un jour, un robot ne respectait plus une de ces lois ?

    Les 4 lois sociales chez les humains

    Je viens d’évoquer les 3 lois de la robotique, ces 3 règles inscrites au coeur de chaque robot d’Asimov, et auxquelles chaque robot doit obéir.

    Eh bien, nous aussi, nous obéissons à des règles qui sont inscrites au fond de nous. Nous leur obéissons instinctivement. Parfois sans en avoir conscience. Parmi ces règles, il y a les 4 lois sociales que j’évoquais plus haut.

    Ces 4 lois sociales sont celles qui font de nous des êtres sociaux. Grâce à elles, nous réussissons à vivre ensemble. Grâce à elles, nous accomplissons des projets ensemble. Déjà nos ancêtres lointains leur obéissaient.

     

    Voici les 4 lois sociales qui sont « gravées » en nous :

    1. Confiance : Je dois pouvoir faire confiance aux autres, et les autres doivent pouvoir me faire confiance.
    2. Réciprocité : Je dois donner autant que je reçois.
    3. Collaboration : Je dois aider les autres, et je dois pouvoir compter sur les autres. Nous devons agir ensemble pour réaliser nos objectifs.
    4. Empathie : Je dois être capable de comprendre ce que les autres ressentent. Pour ça je dois me mettre à leur place.

      

      

    Ces 4 lois sociales sont à la base de nos relations.

    Mais que se passerait-il si l’un d’entre nous ne respectait pas ces lois ?

    Quelle différence fondamentale y a-t-il entre un manipulateur et moi ?

     

    En quoi les manipulateurs sont-ils fondamentalement différents dans leurs relations ?

      

    La réponse à cette question, on la trouve dans l’idée que les manipulateurs se font de leurs relations : pour les manipulateurs, la relation est un moyen, pas un but.

    Voici comment pensent 97% d’entre nous :
    Je souhaite avoir une relation saine avec mon interlocuteur. La relation sociale que j’entretiens avec lui est une fin en soi.

    Et voici comment pensent les autres 3%, c’est-à-dire les manipulateurs :
    Je dois trouver un moyen d’avoir ce que je veux. Pour moi, une relation sociale est un moyen d’obtenir ce que je veux. Ma relation avec les autres n’est pas une fin en soi. Je me sers des autres.

    Toute la différence est là.

    Les manipulateurs exploitent leurs relations. Ils utilisent les 4 lois sociales pour leurs propres fins. Comment ?

    Comment les manipulateurs détournent les 4 lois sociales dans leur propre intérêt

    Les manipulateurs ont bien compris les 4 lois sociales, ces 4 lois auxquelles chacun d’entre nous obéit : confiance, réciprocité, empathie et collaboration.

    A travers ces 4 lois, les manipulateurs essaient de diriger nos décisions et nos actes. Pour en tirer eux-mêmes profit.

    Le manipulateur sait que vous respectez ces lois. Vous pensez tout naturellement qu’il les respecte lui aussi. Donc vous entretenez avec lui une relation basée sur ces 4 lois. Le problème, c’est que le manipulateur ne respecte pas ces règles :

    • Le manipulateur sait qu’il peut vous faire confiance.
    • Vous croyez pouvoir lui faire confiance, vous aussi. Mais en fait le manipulateur trahit votre confiance.Manu PILATEUR : « L’ordinateur que je te revends fonctionne parfaitement.
    • Ce n’est pas la peine de contrôler. Tu me fais confiance, n’est-ce pas
    • Le manipulateur vous incite à lui donner. Mais le manipulateur ne vous donnera rien en retour. S’il donne (flatterie, cadeau, etc.), c’est pour recevoir ce qu’il convoite. Il utilise alors la loi de réciprocité : « J’adore la robe que tu portes aujourd’hui (donne quelque chose : un compliment) ; Je peux te demander un service ? (Attend qu’on lui donne quelque chose en retour) »« Tu sais ce que Sarah m’a confié sur son mari ? Eh bien elle m’a confié ce secret : (…). Et toi ? Qu’est-ce que tu peux me dire de croustillant ? » (Donne un secret pour en obtenir un autre – au passage, trahit la confiance de la personne qui lui avait confié son secret)
    • Le manipulateur vous pousse à vous mettre à sa place :
    • « je suis triste, comprends moi», « je suis déçu », etc. Mais le manipulateur ne se met pas à votre place, lui. Le manipulateur exploite la loi d’empathie.
    • Le manipulateur vous amène à faire les choses à sa place en utilisant la loi de collaboration.
    • Mais le manipulateur ne collabore pas :

    Manu PILATEUR à Sarah : « Je ne m’en sors pas sur ce dossier. Tu veux bien t’en occuper ? Tu sais que je t’aiderai quand tu auras besoin de mon aide. Si tu ne traites pas ce dossier à ma place, le client va appeler le chef et je vais passer un sale quart d’heure. Je suis en période d’essai, j’ai peur de perdre mon emploi. Mets-toi à ma place ! »

    • Sarah accepte car elle veut respecter le principe de collaboration.
    • Sarah accepte en pensant à la loi de réciprocité : « Aujourd’hui c’est moi qui l’aide, demain ce sera l’inverse. »
    • Sarah fait confiance (loi de confiance) : « Je sais que je pourrai compter sur Manu si un jour j’ai besoin de lui. »
    • Sarah accepte car elle n’aimerait pas que Manu se fasse passer un savon, et perde son emploi (loi d’empathie).

    Mais une semaine plus tard :

    Sarah : « Manu, je dois absolument rendre ce dossier avant ce soir, et je suis en retard. Tu veux bien m’aider ? »

    Manu : « Ah zut alors ! J’aurais aimé mais aujourd’hui je suis surchargé. Désolé. La prochaine fois ! » Et Manu poursuit sa conversation avec Jean au sujet de ses dernières vacances…

    • Manu trahit les lois de collaboration, de réciprocité et de confiance.
    • Malgré son air embarrassé (« désolé »), Manu se moque de ce qui pourrait arriver à Sarah. Il agit contre la loi d’empathie.

      

    Il est difficile de repérer un manipulateur habile. Car Manu aurait pu être de bonne foi. Pour savoir si Manu est vraiment un manipulateur, Sarah doit rester sur ses gardes, et analyser ses relations avec Manu, au fil du temps. Si Manu ne lui rend pas service une fois, c’est peut-être qu’il ne peut pas.

      

    Réellement. Mais s’il refuse souvent de collaborer, s’il trahit régulièrement la confiance de Sarah, s’il use régulièrement de la loi de réciprocité, et s’il demande souvent à Sarah de se mettre à sa place sans le faire lui-même, alors c’est certainement que Manu est un manipulateur. Un vrai.

     

     

    Attention, donc, à ne pas devenir paranos ! Sachez aussi distinguer les manipulations occasionnelles, des manipulations régulières.

     

     

     

     

     

     

     

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    Nous utilisons tous la manipulation…

      

    Un jour ou l’autre, pour 97% d’entre nous. Pour les 3% restants, en revanche, la manipulation est devenue une stratégie, un acte délibéré. La manipulation procure une sensation de pouvoir, qui rassure les manipulateurs. Mais pourquoi est-ce si difficile de déjouer les pièges des manipulateurs ? 

    C’est la question à laquelle nous allons répondre dans cet article.

    Manipuler une personne, c’est faire faire à cette personne une chose qu’elle n’a pas l’intention de faire, sans qu’elle se rende compte qu’on lui fait faire cette chose.

    La manipulation est donc une action que les victimes subissent.

      

    La manipulation provoque chez ces victimes des émotions désagréables, comme la tristesse, la culpabilité, la peur, ou encore le découragement. C’est souvent quand on s’interroge sur ces émotions, qu’on prend conscience de la manipulation.

      

    Mais souvent, on subit ces sentiments déplaisants sans vraiment comprendre ce qui se passe, ni quelle en est l’origine. Quand la manipulation est subtile, on n’a même pas l’impression d’être, ou d’avoir été manipulés.

    La manipulation ne peut donc exister que si on est deux : le manipulateur et le manipulé. En choisissant de ne plus nous faire manipuler, et en choisissant de nous affirmer, nous pouvons donc déjouer les manipulateurs. Nous pouvons cesser d’être leurs victimes. Il suffit d’apprendre comment. C’est ce que je vais vous montrer dans les prochains articles.

    Comment s’y prend un manipulateur ?

    Le principe de la manipulation est simple : le manipulateur touche une corde sensible de sa victime, ce qui provoque une douleur intérieure chez cette victime.

    Le manipulateur a le choix entre deux types de cordes sensibles. Il y a la corde sensible qui provoque un sentiment désagréable : culpabilité, pitié, peur, tristesse, etc. Et il y a la corde sensible qui suggère des conséquences déplaisantes.

    Voyons cela à travers des exemples de manipulation :

    Le manipulateur pleure pour vous attendrir quand vous êtes en colère
    Je ressens de la peine face aux larmes de l’autre. C’est une émotion désagréable.

    Le manipulateur hurle jusqu’à obtenir ce qu’il souhaite
    Je ne supporte plus les hurlements. Si c’est mon enfant qui hurle dans un supermarché, je me sens gêné ou honteux vis-à-vis des autres personnes. Ce sont des sensations désagréables.

    Le manipulateur fait la victime pour générer un sentiment de culpabilité chez vous :

    « A cause de toi, je… »


    Je me sens responsable ou coupable de ce qui arrive à l’autre (sentiment désagréable)

     

    Le manipulateur boude jusqu’à obtenir ce qu’il souhaite
    Je souffre de son silence (sentiment désagréable)

    Le manipulateur vous flatte avant de vous faire une demande
    Je suis enchanté(e) par le compliment et ne veux pas décevoir le flatteur (conséquence déplaisante)

    Pourquoi se laisse-t-on manipuler ?

    La victime d’un manipulateur a deux choix possibles :

    • elle peut refuser la manipulation, et alors subir les sentiments et les conséquences pénibles que cela implique;
    • ou bien elle peut accepter de se laisser manipuler, ce qui est plus facile, et moins désagréable (à priori…)

    Quand la victime n’a pas conscience de la manipulation, elle choisit évidemment de se laisser manipuler. Car elle espère arrêter cette souffrance intérieure que le manipulateur a créée en elle. Car elle pense ainsi échapper à des conséquences fâcheuses.

    Si je reprends les exemples ci-dessus :

    Le manipulateur pleure pour vous attendrir quand vous êtes en colère
    J’ai honte de le faire pleurer. J’ai été trop dur. Je ne supporte pas de le voir pleurer. Je préfère me taire que le voir dans cet état.

    Le manipulateur hurle jusqu’à obtenir ce qu’il souhaite
    Je ne supporte plus les hurlements de cet enfant. Alors je cède pour ne plus l’entendre crier. C’est moins difficile (à court terme)

    Le manipulateur fait la victime pour générer un sentiment de culpabilité chez vous : « A cause de toi, je… »


    J’ai honte de ce que je lui ai dit. Ca lui a fait beaucoup de mal, je m’en sens coupable. Je préfère m’excuser et retirer mes propos, que ressentir cette culpabilité.

    Le manipulateur boude jusqu’à obtenir ce qu’il souhaite
    Je ne supporte plus ce silence. Alors je cède.

    C’est plus supportable de céder, finalement.

     

    Le manipulateur vous flatte avant de vous faire une demande
    J’ai accepté ses compliments, et je veux qu’il continue à m’apprécier. Je veux continuer à passer pour une personne « bien » à ses yeux. Pour moi ce serait plus désagréable de le décevoir, que de faire ce qu’il me demande.

     

    Bien sûr, accepter une manipulation, c’est penser à court terme. Car le manipulateur saura que la manipulation fonctionne sur nous. Alors il recommencera. Encore. Et encore. En sa compagnie nous ressentirons des sentiments étranges, pénibles. Nous culpabiliserons, nous serons tristes, nous aurons peur, nous nous découragerons, etc.

      

    Les conséquences de la manipulation sont bien plus néfastes, à long terme.

     

     

     

    réponse d'une internaute

     

    Il peut se passer du temps avant de penser à une manipulation, et encore plus de temps pour l’admettre….Entre la première torture subie et le premier doute d’une manipulation, la paranoïa va crescendo, exponentielle, et peut mener à la folie, l’auto destruction, et même au cimetière.

      

    On devient d’autant plus facilement paranoïaque que le manipulateur est insoupçonnable à nos yeux, un ami, un parent, une femme, un mari, bref, la dernière personne à qui l’on penserai, celle ou celui en qui on a une confiance aveugle. On se croit à portée de coeur alors qu’on est à portée de tir.

      

    De mon expérience, le degré de paranoïa de la victime mesure l’emprise du manipulateur sur une échelle comprise entre la “Cruauté” et le “Sadisme”….Face à un vrai bourreau, la victime peut passer très vite de la paranoïa au délire pur et dur.

      

    A partir de ce moment là, la victime entame un pèlerinage sur les genoux ; Si les tourments et les souffrances de la victime ont étés soigneusement minorées, cachées, et sous estimées auprès de l’entourage, ses moments de troubles et de déraison seront quant à eux assurément exhibés, comme une démonstration implacable que le problème ne vient pas du manipulateur, mais de l’autre taré. Même quand vous êtes mort on vous vole la vedette…..on vous pleure moins qu’on ne plaint ce pauvre homme ou cette pauvre femme qui aura vécu l’enfer à vos côtés…..y en a même qui parleront de courage. -

     

     

     

     

     

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