•  

     

     

     

    Pour apprécier cette vidéo, cliquez sur le logo central de RADIONOMY

    colonne de gauche - le fond musical du blog sera supprimé

      

    Synopsis :

    Le 13 mai, vers 23h35, le neurologue Patrice Baud quitte son cabinet médical de Nemours quand il est atteint d'une décharge de fusil de chasse. Le tueur s'approche et l'achève d'un second tir dans l'abdomen. Le docteur Baud s'écroule sur le trottoir. De nombreux habitants de la rue sont témoins du crime et sont capables de décrire le tueur. L'un d'entre eux recueille les dernières paroles de la victime : «veste marron... je l'ai déjà vu... je l'ai déjà vu». Comment expliquer ce meurtre de sang froid ? Faut-il chercher dans la vie privée du praticien, père de cinq enfants ? Peut-il s'agir d'une rivalité professionnelle ou bien faut-il s'intéresser à ses patients ? Retour sur cette affaire, qui a donné du fil à retordre à la police.

      

    Un crime «qui meurt doucement sous la pile»  

      

    Par AUBENAS Florence

    Libération

    C'est le genre de crime qu'un policier pense honnêtement pouvoir résoudre en une semaine. Patrice Baud était un neurologue de renom, qui vivait avec sa femme et ses cinq enfants dans un charmant village en forêt de Fontainebleau. Vers 23 h 30, alors qu'il sortait de son cabinet, rue Hedelin à Nemours (Seine-et-Marne), il a été tué à coups de fusil de chasse.

    Tout de suite, deux témoins se présentent à la police. C'est un bon début. Il y a d'abord ce garçon, qui sort de chez sa fiancée après le match à la télé. La rue Hedelin est déserte cette nuit-là, comme toujours. Le garçon est attiré par l'éclat argenté d'un DVD dans une poubelle. Il s'approche quand soudain, dans l'ombre d'un porche, il aperçoit un homme. Celui là ne semble pas le voir. Ses yeux sont rivés sur une fenêtre, la seule éclairée, celle du docteur Baud. Le garçon recule : il racontera que l'homme dégageait une telle violence qu'il prend peur. Le garçon n'a pas fait deux cents mètres qu'il entend un coup de feu, un cri, puis une deuxième détonation.

    Sans se cacher. Plus haut dans la rue, une mère de famille et son fils ont entendu les tirs. Ils sont à l'étage. Elle, sur le lit à fumer ; lui, devant l'Internet. Ils se précipitent à la cuisine dont la fenêtre donne sur la rue. Le fils veut sortir, la mère lui interdit. A ce moment-là, de l'autre côté de la vitre, entre les rideaux retroussés et les pots de fleurs, apparaît l'homme, un fusil sous le bras. Il marche sans se cacher, avec l'allure paisible de celui qui vient d'accomplir sa tâche.

      

      

    Rien n'a été volé au docteur Baud, ni argent ni dossier. Le comportement de l'assassin ne ressemble pas à celui d'un homme de main, «un petit crapaud avec une cagoule qui tire une rafale de 20 et s'enfuit en scooter», résume un enquêteur.

      

    Autrement dit, un lien existe sans doute entre la victime et le tueur. Une description est établie : «Type européen, 45 à 55 ans, corpulent, 1m70 environ, cheveux bruns fournis.» Un policier explique : «On est confiant, on en a pour dix jours maxi.» C'était le 13 mai 2003. Trois ans plus tard, l'assassinat du docteur Baud reste un mystère.

    Quand le capitaine Laurent Duchatel est nommé chef de groupe à Versailles, voilà quelques mois, il découvre le dossier «qui meurt doucement sous la pile». Il trouve que «c'est un super boulot pour un flic, une véritable énigme criminelle». Duchatel a 40 ans, une énergie communicative. Avec la juge d'instruction ­ la quatrième en trois ans ­, ils décident de «relancer l'enquête». Qui n'a jamais entendu ce genre de réplique dans un feuilleton policier, où des flics intrépides résolvent des affaires oubliées en une heure ?

    Ici, il faut repartir à zéro. Soit Patrice Baud, 46 ans, pianiste de talent, passionné d'Irlande, brillant neurologue. Au début de son mariage, il a commencé à Paris, dans le XVIe, avec pour clientes «des amies de ma mère et de la sienne, surtout des migraines postménopause», dit Nathalie, sa femme. Un collègue se souvient qu'il s'ennuyait.

    Baud ouvre un cabinet à Nemours, un centre antidouleur à l'hôpital, des consultations à Montargis, travaille à la fondation Rothschild, à l'agence du médicament, pour un laboratoire. Le docteur Baud ne s'ennuie plus.

     

    Sa dernière journée ressemble aux autres : une course contre la montre. Ses patients l'attendent parfois des heures dans leur voiture, parce que Baud n'a pas d'assistante. Ils s'y sont habitués. Un détail pourtant diffère ce jour-là : cet homme en colère qui apparaît sans cesse puis s'en va, sans avoir vu le docteur. A l'hôpital, le matin, il a fait un scandale ; l'après-midi, il a surgi à nouveau dans le cabinet rue Hedelin ; vers 20 heures, la femme de ménage le croise, hors de lui. Le docteur Baud est à côté dans son cabinet. Sait-il que quelqu'un le cherche ?

      

    Quand le dernier patient s'en va vers 21 h 30, il termine sa déclaration d'impôt, téléphone. Aucun de ses interlocuteurs ne le sent inquiet. «On a parlé boulot», se souvient un collègue. Baud éteint son ordinateur à 23 h 20. Dix minutes plus tard, la première balle l'atteint dans le dos. A l'hôpital, le docteur fait son propre diagnostic : «Je vais mourir, sinon je serai tétraplégique.»

    «Drôle de rapport». Qui voulait tuer le docteur Baud ? La piste d'un différend avec un entrepreneur a tourné court. Quand le SRPJ trouve deux préservatifs dans la poche du médecin, on cherche longtemps un mari jaloux. En vain. Une rivalité de médecins ? Nathalie Baud a parfois penché pour ces hypothèses. Jean-Baptiste Thiebaut, de la fondation Rothschild, soutient que «les médecins se tuent autrement».

      

    Lui verrait plutôt le geste d'un patient. «Certains nous font des procès mais continuent à venir en consultation. Il peut y avoir un drôle de rapport au médecin.» Un collègue de Baud renchérit : «Un homme en suractivité comme Patrice fait forcément des bourdes, sans même le savoir.» Trois mille cinq cents malades ont été répertoriés et la liste n'est pas exhaustive. «Patrice avait une mémoire phénoménale : il ne notait pas tout», dit sa femme. Le 13 mai 2003, l'homme en colère n'est sur aucun carnet de rendez-vous.

      

    Est-ce le même que celui décrit par les deux témoins ? Au SRPJ, plus de 500 procès-verbaux se sont accumulés. «Plein d'éléments, mais auquel il manque toujours le petit truc qui ferait décoller le dossier», dit Duchatel.Trois ans plus tard, à Nemours, il arpente la scène de crime, rue Hedelin. «Ce n'est pas mirobolant.» Dans le dossier, «beaucoup de pistes ont été ouvertes, mais aucune n'a été fermée. On a travaillé sans fil conducteur». Duchatel a fait plonger des hommes grenouilles dans le Loing, qui coule derrière la rue Hedelin, au cas où, des années plus tard, on retrouvait le fusil de chasse. C'est non.

     

    «Dans ces dossiers, il y a un problème de motivation et sans doute aussi une petite dose d'affectif», dit Duchatel. Les acteurs du dossier commencent à être réinterrogés. C'est long. Certains râlent. A l'époque, la mère de famille de la rue Hedelin était allée à l'enterrement. «Je m'étais mise au fond, avec des lunettes de soleil, à zieuter tout le monde.» Elle n'a pas reconnu l'homme au fusil. Puis n'a plus entendu parler de l'affaire : «Je pensais que c'était résolu.»

    Appel à témoins : 0 800 33 60 98 (gratuit).

     

      http://www.liberation.fr/societe/010153802-un-crime-qui-meurt-doucement-sous-la-pile

     

      

     

     

     

     

     

     

    Partager via Gmail Delicious Yahoo!

    votre commentaire
  •  

     

     

    En 1983, une jeune fille du même institut que les disparues était enlevée et torturée. A-t-elle été la seule?

     
     
    Par SANTUCCI Françoise-Marie
    Libération

     

     

    Depuis vingt ans, la région d'Auxerre bruisse de rumeurs: des notables adeptes de ballets bleus ou de ballets roses, des réseaux de prostitution, des protections et des dossiers étouffés.

      

    A l'heure actuelle, rien ne permet de le prouver. Mais il y a des histoires étranges. Celle d'Appoigny, par exemple, un village non loin d'Auxerre.

      

    Salle de torture. Le 22 janvier 1984, les policiers débarquent allée des Violettes, au domicile de Claude et Monique Dunand. Ils découvrent, dans la cave du pavillon, une jeune femme entravée sur une croix, torturée. C'est une autre jeune fille, séquestrée au même endroit pendant plusieurs mois, qui a donné l'alerte après avoir réussi à s'enfuir.

      

    Toutes les deux sont brûlées au fer, victimes d'éventrations que les «clients» de Claude Dunand leur infligeaient. Car, dans la cave, on venait consommer de la torture, avec les tarifs affichés sur la porte.

      

      

    A l'intérieur du pavillon, les policiers saisissent deux carnets, qui contiennent la liste des adeptes. Des clients. Hormis pour un ou deux d'entre eux, on ne remontera jamais les pistes. Et pour cause: les carnets ont disparu du palais de justice d'Auxerre. Un magistrat de l'époque l'affirme, un avocat confirme: «Ils ont été retirés de l'instruction, jamais exploités.

      

    L'affaire Dunand a été étouffée. Il y avait des réseaux, mais on n'a pas trop cherché.» Un exemple: l'enquête avait établi que Claude Dunand déménageait souvent, qu'il choisissait des pavillons isolés où il décorait avec soin sa salle de torture. «Mais on n'a rien fouillé, nulle part.»

      

    Autre bizarrerie : si Dunand se livrait à de telles pratiques depuis longtemps, comment imaginer, avance le même avocat, qu'il n'y ait pas eu d'autres victimes? «Les deux jeunes filles d'Appoigny furent sauvées in extremis.

    D'autres, auparavant, ont dû mourir.»

    Quel serait, alors, le lien avec l'affaire des disparues ? Avec Emile Louis ?

      

    Le fait que l'une des deux filles était issue de la Ddass et auparavant scolarisée à l'IME Grattery, comme quatre des disparues.

      

    Et, pour l'avocat, «peut-être que certaines disparitions attribuées à l'un sont le fait de l'autre». Une chose est sûre, affirme-t-il: « si ça se passait aujourd'hui, il y aurait déjà vingt personnes en prison, on fouillerait partout et on découvrirait des cadavres.»

      

    Le 1er novembre 1991, Claude Dunand était condamné à la réclusion criminelle à perpétuité par les assises de l'Yonne.

    Lieux de prostitution. Afin d'explorer toutes les pistes, les parties civiles ont demandé à ce que les familles consultent, chez les gendarmes, la circulaire extraite d'un fichier pédophile.

      

    C'était en juillet 2000. Parmi les quelque 500 clichés, souvent anciens et de mauvaise qualité, Ginette Lemoine pense reconnaître sa soeur Françoise, sur la photo numéro 245. Mais, selon les policiers, des «éléments» le prouverait : ce n'est pas Françoise.

      

    Au début des années 80, des témoins affirment avoir croisé certaines des disparues sur des lieux de prostitution. Une piste reprise par Emile Louis lors de son interrogatoire du 16 janvier: après s'être rétracté, il précise avoir vu des hommes, appartenant à «un réseau de prostitution, enterrer des corps».

    Pourquoi n'en dit-il pas plus?

      

    En 1996, après l'une des émissions Perdu de vue consacrée aux disparues, Jean-Pierre Weis reçoit un étrange coup de fil.

      

    Jean-Pierre est le frère de Jacqueline, tous deux enfants de la Ddass et placés chez les époux Louis au début des années 70.

      

    C'est l'ex-épouse d'Emile qui l'appelle. Elle veut parler de Jacqueline. Et raconte ça à Jean-Pierre: « J'ai vu Emile récemment. Il est venu me voir. Je lui ai demandé s'il y était pour quelque chose dans ces histoires. Il m'a répondu, quasiment en pleurs, qu'il ne pouvait rien dire, parce qu'on le menaçait. » 

      

    Jean-Pierre Weis n'en saura guère plus. Depuis, Mme Louis est morte. Comme beaucoup d'anciens témoins, directs ou indirects, de cette affaire.

     

     

     

     

    Partager via Gmail Delicious Yahoo!

    votre commentaire
  •  

     

     

     

    Pour apprécier  les vidéos - cliquer  sur le logo de RADIONOMY

    le fond musical sera supprimé

      

      

      

      

    Synopsis :

      

    Dans la nuit du 31 juillet 1991, Claude Nolibé, retrouve sa fille de 18 ans couchée dans la cour de leur maison, poignardée en plein coeur. A l'arrivée des secours, l'homme, couvert de sang, ne peut s'expliquer. En quelques heures, toute la petite ville de Clairac, dans le Lot-et-Garonne, est au courant. Pendant des mois, la justice n'a de cesse de prouver la culpabilité du père, tandis que la rumeur l'a déjà condamné.

      

    En 2001, le véritable meurtrier est enfin identifié.... quelques années plus tard...

     

     

     

     

    Il est indemnisé 19 ans après le meurtre de sa fille à Clairac

      

    Suspecté à tort, Claude Nolibé avait passé 45 jours en détention provisoire.

     

     

     

      Janvier 2004, à Agen, Claude Nolibé assiste au procès du meurtrier de sa fille.  photo archives f. cottereau

    Janvier 2004, à Agen, Claude Nolibé assiste au procès du meurtrier de sa fille. 

    photo archives f. cottereau

     

     

     

    Son fardeau, il le porte sur les épaules. Là-haut, sur les coteaux de Tonneins, où il vit, Claude Nolibé ressasse comme au premier jour le souvenir de sa fille, en photo au coin du salon. Caroline Nolibé est morte dans ses bras, poignardée sur le chemin de la maison, à Clairac. Elle avait 18 ans, c'était le 31 juillet 1991.

     

    Arrêté, placé en garde à vue, inculpé pour assassinat, Claude Nolibé avait passé 45 jours en détention provisoire. Dix-neuf ans plus tard, la justice a fini par reconnaître son erreur :

    il sera indemnisé à hauteur de 50 000 euros.

     

     

     

     

    Épilogue d'un fourvoiement judiciaire. Et encore, celui-ci n'est pas tout à fait achevé : si la décision a été rendue en novembre dernier par la commission régionale d'indemnisation de la détention provisoire et dûment signifiée par la cour d'appel d'Agen, les services du ministère de la Justice en avaient perdu la trace. Après six mois de correspondances et un coup de fil au ministère, le versement de l'indemnité ne serait plus qu'une formalité. Mais on ergoterait sur les 810 euros d'intérêts majorés que Me Michel Gonelle, défenseur de Claude Nolibé, s'est permis de réclamer. « On aura tout vécu dans cette affaire », lance l'avocat.

     

    Incapacité physique

     

    C'est pour avoir été écroué à la maison d'arrêt d'Agen, du 14 août au 27 septembre 1991, que Claude Nolibé est ainsi indemnisé. Chargé d'établir les séquelles liées au seul séjour en prison, le médecin psychiatre n'avait pas caché la difficulté de la tâche.

     

    Ainsi, « la perte de sa fille, l'accusation infondée et la détention préventive » sont-elles « intimement liées », décrit-il dans son rapport. La moitié de l'incapacité physique permanente dont souffre Claude Nolibé, notamment sujet à de l'hypertension artérielle, a été imputée à la prison. « Il est resté sept ans avec la mise en examen pour assassinat sur la tête. Ça ne s'indemnise pas », réagit Me Gonelle.

     

    Après la reconstitution du dra-me, la juge d'instruction avait remis Claude Nolibé en liberté contre l'avis du procureur de Marman- de, Claude Gourg. En 1994, le magistrat, sur le départ pour la cour d'appel de Bordeaux, répétait à « Sud Ouest » avoir « sa conviction profonde sur ce drame ».

     

    C'était relayer à moindres frais la suspicion endurée au bourg de Clairac. Accablé, Claude Nolibé n'avait pas repris longtemps son emploi de cariste dans une entreprise de béton. « Le procureur de Marmande pensait que c'était lui. Les gens de Clairac suivaient. On était dans l'arène. Il s'est passé dix ans, il a eu du courage de rester là », confiait une connaissance.

     

    « J'ai tué la fille Nolibé »

     

    Le premier non-lieu pour insuffisance de charges est tombé durant l'été 1997. Mais il lui aura fallu attendre dix ans et la découverte, en 2001, d'un bout de papier dissimulé en dessous d'un lit de l'institut médico-social éducatif. « J'ai tué la fille Nolibé », était-il écrit.

     

    En 2004, Philippe Gendouze, attardé mental, déclaré irresponsable après l'agression d'une lycéen-ne en 1985, était condamné à 15 ans de réclusion par la cour d'assises d'Agen. Il y a deux ans, à l'occasion de la diffusion d'un documentaire sur l'affaire, Claude Nolibé confiait à « Sud Ouest » : « Si on n'avait pas trouvé ce mot, c'était moi l'assassin, toute ma vie. »

     

     

     

     

     

    Partager via Gmail Delicious Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  •   

      

      

    Pour apprécier les vidéos - cliquer sur le logo de RADIONOMY le fond musical sera supprimé


    Elizabeth Short Part 1 [KEOXPROD] par keox11 

      

     

    Le mystère du Dahlia noir

    L'affaire du Dahlia noir fait référence au meurtre non élucidé d'Elizabeth Ann Short

    (29 juillet 1924-15 janvier 1947 (à 22 ans)) surnommée le Dahlia noir.

     

    Le corps d'Elizabeth Ann Short a été retrouvé mutilé, coupé en deux au niveau du bassin et vidé de son sang dans un terrain vague

    de Los Angeles le 15 janvier 1947.

     

    Âgée de 22 ans, Elizabeth Ann Short s'était installée à Hollywood dans le but de devenir actrice. Ce crime a fait l'objet de nombreuses spéculations et a inspiré un roman à James Ellroy ainsi que des films et téléfilms ou même des jeux comme L.A. Noire édité par Rockstar Games .

     

    Le surnom de Dahlia noir donné à la victime viendrait soit de sa coiffure (ou d'une fleur qu'elle portait dans les cheveux), soit des vêtements noirs qu'elle portait quand elle a été assassinée. Il fait également référence au film The Blue Dahlia (le Dahlia Bleu), avec Veronica Lake, sorti peu de temps avant le meurtre et dont l'intrigue est fondée sur l'assassinat d'une jeune femme et la recherche de son meurtrier.

      

      

    Biographie de la victime

     

    Elizabeth Short est née dans le quartier de Hyde Park, à Boston (Massachusetts), le 29 juillet 1924. Elle fut élevée à Medford dans le Massachusetts par sa mère, Phoebe Mae, après que son père, Cleo Short, l'eut abandonnée ainsi que ses quatre sœurs en octobre 1930.

    Souffrant d’asthme, Short passe l'été à Medford et l'hiver en Floride. Elle laissa tomber ses études en seconde et partit pour Miami Beach, où elle trouva un emploi de serveuse. Elle fit la connaissance d'un officier de l'Armée de l'Air, le Major Matt Gordon Jr.

    À l'âge de 19 ans, elle arrive à Vallejo, en Californie, pour vivre avec son père. Tous les deux partent ensuite pour Los Angeles au début de l'année 1943. Selon un témoignage, elle quitte son père, avec qui elle avait des rapports difficiles, pour trouver un travail dans un magasin de l'armée à Camp Cooke (aujourd'hui Vandenberg Air Force Base), près de Lompoc en Californie.

     

    Elle part ensuite pour Santa Barbara, où elle est arrêtée le 23 septembre 1943 pour consommation illégale d'alcool par une mineure ; elle est renvoyée à Medford par la brigade des mineurs.

     

     

    File:Black Dahlia Mugshot.jpg

     

    Pendant le reste des années de guerre, elle continue d'échanger avec le major Gordon. Il lui proposera de l'épouser mais se tuera en Inde dans un accident d'avion. Les années suivantes, gagnant principalement sa vie comme serveuse, elle réside dans différentes villes de Floride, avec quelques retours occasionnels au Massachusetts.

      

    En 1946, elle reprend le chemin de la Californie, à destination d'Hollywood, avec pour but de devenir actrice. Elle vivota entre pensions, hôtels et colocations.

     

    En décembre 1946, elle part pour San Diego (Californie) avant de revenir à Hollywood, le 09 Janvier 1947. Le 15 janvier 1947, son corps mutilé est retrouvé dans un terrain vague de Los Angeles.

      

    Les suspects

    Plus de 50 personnes avouèrent être à l'origine du meurtre sans qu'aucune ne soit réellement coupable ("False Confessions", S.M. KASSIN, 2008). Parmi les différentes théories sur l'identité du tueur qui ont fait couler le plus d'encre à l'époque, on peut citer celle du dernier petit ami en date de Short, celle de Jack Anderson Wilson ou encore celle d'un médecin.

      

      

    En 2004, Steve Hodel, détective privé et ancien enquêteur de la police de Los Angeles, publie L’Affaire du Dahlia noir, livre dans lequel il défend la thèse selon laquelle son propre père, George Hill Hodel, un chirurgien, serait non seulement le meurtrier du « Dahlia Noir », mais également un tueur en série coupable des meurtres de huit femmes seules perpétrés aux alentours de Los Angeles entre juillet 1943 et octobre 1949.

     

    Amateur d'art, et de parties fines, George Hill Hodel avait été lié au photographe Man Ray qui participait à ses soirées folles.

    Dans son livre, Steve Hodel s'interroge sur le possible rapport entre les mutilations effectuées sur les cadavres et les célèbres photos intitulées Minotaur et Lèvres rouges découpées de Man Ray.

     

     

     

    Fiche criminelle: L'assassin du DAHLIA NOIR

    Identité :

    Inconnue

    Pseudonyme :

    Dahlia noir

    Victime :

    Elisabeth Ann Short

    Lieux :

    South Norton Avenue, Los Angeles (Etats-Unis)

    Dates :

    15 janvier 1947

    Moyens :

    Asphyxie avec son propre sang

    Mobile :

    Gratification sexuelle peut-être teintée de vengeance

    Dénouement :

    Affaire non résolue

     

     

     

    Dahlia_noir_elisabeth_shortElisabeth Short était la victime idéale pour un tueur pervers, habile au maniement du couteau. Issue d’un foyer brisé, petite starlette venue en quête de gloire à Hollywood, le dahlia noir, surnommée ainsi de par son allure élégante et séduisante avait un passé de délinquante et d’alcoolique.

     

    Elle aurait été tenue captive par son tortionnaire, avant d’être mutilée et sauvagement assassinée.

      

    Le 24 janvier 1947, c’est son assassin lui-même qui appela la police pour avouer son crime et se livrer, mais il ne vint jamais.

      

    Son identité et le véritable mobile restent mystérieux. La police n'écarta jamais la possibilité que le dahlia noir fut assassiné par une femme.

     

     

    Documents associés:

     

    Affaire_dahlia_noir Dahlia_noir

      

      

    Auteur: Emmanuel Chatillon

     

    http://regardnoirpolars.blogspot.fr/2010/05/

    laffaire-du-dahlia-noir-un-meurtre-non.html 

     

     

    Partager via Gmail Delicious Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  •  

     

    L'affaire Jean-Louis Turquin

     

     

    Turquin Charles-Edouard, 8 ans, a disparu

     

    Le 21 mars 1991 à 7 heures 15, Jean-Louis Turquin, 41 ans, vétérinaire à Nice, téléphone au commissariat central de Nice pour signaler la disparition de son fils Charles-Edouard âgé de 8 ans.

     

    Il déclare aux policiers que la veille, son fils s'est couché vers 21 heures. Ils occupent tous deux des lits jumeaux dans la même chambre de sa grande maison du quartier de Gairaut sur les hauteurs niçoises.

    Les policiers explorent en premier la piste de la fugue ou de l’enlèvement mais l'enfant n'a rien emporté : ni objet personnel ni vêtements et les chiens policiers perdent sa trace à la sortie de la maison.

     

    Un couple en crise

    Mais en poursuivant leurs investigations sur la vie privée des parents de Charles-Edouard, les enquêteurs s’orientent très vite vers la thèse d’un enlèvement familial.

    En effet, au terme d’une lente dégradation de ses relations avec son mari, Michèle Turquin a quitté le domicile conjugal en février 1991 et a entamé une procédure de divorce.

    Après avoir fait pratiquer des analyses génétiques, il a la confirmation, en janvier 1991, qu'il n’est vraisemblablement pas le père de Charles-Edouard. S’en suit une violente altercation au cours de laquelle il asperge sa femme de gaz lacrymogène. Cet évènement la mène à se réfugier chez des amis.

    Les policiers tentent alors de comprendre la nature complexe des relations qui unissent les parents de l’enfant disparu. Michèle Turquin, qui n’a jamais caché à Jean-Louis ses relations extra conjugales, avait émis, dès 1982, année de naissance de leur fils, des doutes quant à la paternité de son époux.

    Mais malgré les relations adultères de son épouse, Jean-Louis Turquin s'oppose au divorce et harcèle Michèle de courriers dans lesquels il la supplie de revenir, allant jusqu'à fixer un ultimatum au 20 mars à minuit (Le soir de la disparition de son enfant).

      

    Les soupçons de la mère

    Très tôt, la mère de Charles-Edouard fait part de ses soupçons aux enquêteurs et enregistre des conversations téléphoniques avec son mari.

    Dans un premier temps Jean-Louis Turquin affirme qu'il est en contact avec des radiesthésistes qui tentent de localiser Charles-Edouard mais ce qui semble le préoccuper bien plus c’est le retour de son épouse.

    Le 25 avril 1991, à nouveau questionné par son épouse, il parle d’un enlèvement. Selon lui des personnes contactées par Minitel retiendraient Charles-Edouard au Maroc. La condition de la libération de l’enfant serait la reprise de la vie commune par les deux époux.

    Le 27 avril 1991 Michèle accepte d’avoir une relation sexuelle avec Jean-Louis. Profitant de la situation elle lui dit qu’elle pense qu’il a tué leur fils. Il lui répond : « Tu as raison » et lui avoue avoir volontairement supprimé l'enfant et l'avoir enterré sur la commune de Lucéram, où habite Jean-Marc Courraey, l'un de ses amants.

      

    Des aveux sur cassette

    C’est alors que les policiers décident d’organiser une nouvelle rencontre entre les deux époux au cours de laquelle ils vont tenter d’enregistrer les aveux du vétérinaire.

    Le rendez-vous est pris le 06 mai 1991 à 18 heures. Le couple a à nouveau une relation sexuelle, puis Michèle questionne Jean-Louis sur l’endroit où il a caché le corps de Charles-Edouard. Elle lui demande notamment s’il l’a enterré à droite ou à gauche de la route qui mène au col de Braus. Il répond cyniquement : « Pour passer vingt ans de ma vie en prison, non ».

      

    Le vétérinaire inculpé

    Face à cet élément nouveau, l’information judiciaire, initialement ouverte pour enlèvement, débouche sur l’inculpation du vétérinaire pour assassinat le 13 mai 1991. Celui-ci est immédiatement placé en détention provisoire et des recherches sont organisées sur les lieux qu’il a indiqués à son épouse.

    Cent cinquante personnes participent à ces recherches mais elles restent vaines. Durant l’instruction il explique aux enquêteurs qu’il a fait ces aveux dans le but de reconquérir son épouse en lui disant ce qu’elle voulait entendre.

      

    La piste israélienne

    Neuf mois après sa mise en détention, il est relâché dans l’attente de son procès prévu en 1994. Il contacte alors un détective privé qui explore une piste en Israël. Face à cet élément nouveau, le président de la cour d’assises demande un complément d’information et le procès est repoussé à une date ultérieure.

    Des commissions rogatoires internationales sont alors délivrées afin que les enquêteurs puissent interroger ces deux témoins.

      

    Le procès

    Le 17 mars 1997, c’est sur les fragiles indices d'un meurtre sans cadavre que s’ouvre le procès de Jean-Louis Turquin qui comparait libre aux Assises des Alpes-Maritimes. Le vétérinaire est défendu par Jacques Peyrat, maire de Nice.

    Au premier jour du procès les relations houleuses entre les époux Turquin sont analysées. Dès 1981, Michèle Turquin avait pris un amant, Moïse Ber Edelstein, un Américain danseur écrivain d'origine tchécoslovaque. En 1982 elle tombe enceinte mais en raison de ses doutes au sujet de la paternité, elle souhaite avorter. Son mari refuse.

    Entre 1983 et 1988 ils vivent comme deux étrangers dans leur immense bastide niçoise puis reprennent leur vie commune. En vain : Michèle prend un nouvel amant, Jean-Marc Courraey, un ancien employé de pompes funèbres à la personnalité fragile qu'on dit clochard.

    Une série de témoignages met le doigt sur la froideur apparente de l’accusé le jour de la disparition de l’enfant. « Il semblait plus préoccupé par les rendez-vous avec sa clientèle que par la disparition de son fils ».

    Au second jour, la cassette des aveux enregistrés est écoutée par l’assemblée. Ceux-ci pèsent lourd sur l’accusé, d’autant plus que l’enquête démontre qu’il a très vite tenté d’orienter les soupçons des policiers vers Jean-Marc Courraey.

    La défense tente alors d’orienter les débats vers la piste israélienne mais le témoignage du couple de coiffeurs apparaît peu crédible, en particulier à cause de l’âge supposé de l’enfant aperçu dans leur salon qui ne correspond pas à celui de Charles-Edouard.

    Le 20 mars 1997, l’avocat général requiert la prison à perpétuité. Le lendemain, après seulement deux heures et demie de délibéré, Jean-Louis Turquin est condamné à vingt ans de réclusion criminelle. Il reprend alors une dernière fois la parole : « Tant que Dieu me prêtera vie, je chercherai. Et un jour, j'espère, je retrouverai mon fils. »

    Le 9 avril 1997, la chambre d'accusation de la cour d'appel d'Aix-en-Provence rejette sa demande de mise en liberté. Le 8 mai 1997, il est hospitalisé à Nice après huit jours de grève de la faim.

      

    Demande de révision du procès

    Le 7 juillet 1999, il dépose une requête en révision des condamnations pénales devant la Cour de cassation. Izhsick Dori, religieux israélite venu de Jérusalem, prétend, face aux enquêteurs de la PJ de Nice, avoir constaté la présence dans une école rabbinique de Tibériade, d'un adolescent de seize ans pouvant être Charles-Edouard Turquin.

    Le 14 mai 2001, la commission de révision juge peu sérieuse la thèse de l’enfant en Israël et rejette la requête de Jean-Louis Turquin.

    Le détective trouve des témoins, un couple de coiffeurs, qui affirment avoir vu le 21 septembre 1995, dans leur salon, une femme avec un enfant qui pourrait être Charles-Edouard.

     

     

    SOURCES

    Sceènes de crimes -

    $http://scenedecrime.blogs.com/scenedecrime/2006/02/laffaire_jeanlo.html

     

      

      

    Fiche criminelle: Jean-Louis TURQUIN

    Identité :

    Jean-Louis TURQUIN

    Pseudonyme :

     

    Victime :

    Charles-Edouard TURQUIN (son fils)

    Lieux :

    Nice (France)

    Dates :

    21 mars 1991

    Moyens :

    Inconnu

    Mobile :

    Inconnu

    Dénouement :

    Condamné le 22 mars 1997 à 20 ans de réclusion criminelle. Il a été libéré en juillet 2006.

     

     

     

    Jeanlouis_turquin

    Charles-Edouard naît le 7 avril 1983. Michèle a des amants et dès la naissance, elle abandonne son fils et s'installe chez des amis. Elle demande le divorce. Jean-Louis Turquin lui envoie des lettres... Et le 20 mars 1991, un télégramme pour qu'elle revienne. Le lendemain matin, à 7h15, il signale à la police que son fils a disparu. Une information est immédiatement ouverte.Tout de suite, Michèle dit aux policiers qu'elle est certaine que son mari a fait disparaître l'enfant.

      

    Preuves ? Aucune.

      

    Pas de corps, pas d'aveux... Seul élément à charge : une confession enregistrée à son insu, par son épouse, dans des conditions très troubles...L'affaire Turquin : une énigme judiciaire où le tragique et le sublime se mêlent ; la psychologie d'un couple pathologique, et la détermination d'un homme prêt à tout pour que son innocence soit reconnue...Le 22 mars 1997 : Jean-Louis Turquin est condamné à 20 ans de réclusion par la Cour d'Assises de Nice pour le meurtre de son fils unique, Charles-Edouard.

      

    Il a été libéré en juillet 2006 et se consacre depuis à sa réhabilitation.

      

      

    Documents associés:

    L'affaire Jean-Louis Turquin

    Auteur: Emmanuel Chatillon

     

     

    SOURCES ( SCENES de CRIMES )

    http://scenedecrime.blogs.com/scenedecrime/fiche-criminelle-jeanlouis-turquin.html

     

     

     

     

     

    Partager via Gmail Delicious Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  •  

     

     

     

     

    Pour apprécier les vidéos - cliquer sur le logo de RADIONOMY

    le fond musical sera supprimé

     

      

      

    Le procès de la veuve noire devant les assises du Rhône

     

     

     

    Cour_dassises_rhone_2 Le procès de Dominique Louis, épouse Jochimec, 47 ans, et de son amant Jean-Claude Vaze, 60 ans, s'est ouvert lundi 21 janvier 2008 devant la cour d'assises du Rhône. Les deux accusés comparaissent pour l'assassinat de Simon Jochimec, un riche septuagénaire, dont ils voulaient s'accaparer la fortune de 6 millions d'euros, soit 700 000 F. L'amant est poursuivi pour "assassinat" alors que la "veuve noire" est poursuivie pour complicité d'assassinat.

     

      

      

    Les faits remontent au 12 juillet 2003. Dominique, gardienne de la paix au commissariat de la Mulatière, et Simon Jochimec, bijoutier d'origine lyonnaise, sont en voyage en Espagne, à Vallalodid, au Nord de Madrid, à bord de leur véhicule. Après avoir arrêté le véhicule sur le bas-côté de la route, Simon Jochimec descend vérifier une prétendue anomalie sur les pneus.

      

    Il aurait été alors fauché par un véhicule de type 4*4. Dominique Louis se livrera à des opérations de bouche-à-bouche avant l'arrivée sur place des secours espagnols, en vain. Simon Jochimec décède de ses blessures. Tel est le récit des faits exposés par Dominique Jochimec aux autorités de police espagnoles compétentes en vertu du principe de territorialité de l'infraction pénale. L'affaire de "l'accident"de voiture ayant entrainé la mort de Simon Jochimec est classée sans suite par la Guardia Civil espagnole.

      

    Mais, le comportement de la veuve ne cessera d'étonner ceux qui connaissent bien Simon Jochimec. Tout d'abord, Dominique Louis souhaite procéder à l'incinération du corps de son mari le plus rapidement possible, ce qui sera fait le 15 juillet 2003 au matin, soit 3 jours après les faits au funérarium de Vallalodid. Les cendres du défunt seront ramenées le soir même par la veuve et jetées dans la Saône.

      

    Ce comportement peut sembler étrange dans la mesure où, dans la religion juive, on procède rarement à des incinérations. De plus, dans le récit des faits exposés par Dominique Louis à des amis du couple lyonnais, en particulier des voisins, ces derniers discernent des incohérences de détails entre ce que Dominique Louis a raconté aux uns et aux autres, s'interrogent sur le fait que la famille de Simon Jochimec n'a été prévenue de la mort de Simon que 3 jours plus tard et décident donc d'alerter les autorités de police française. La police judiciaire de Lyon 8ème est en charge de l'enquête.

      

      

    L'enquête révèle que Dominique Louis avait une procuration sur les comptes de son mari Simon Jochimec depuis leur mariage célébré dans la plus stricte intimité dans le restaurant du dernier étage du "crayon" de la Part Dieu offrant une vue panoramique imprenable sur Lyon. Selon le chef de groupe de la brigade criminelle, il y avait un vendeur de journaux et une voisine. Dominique Louis a également procédé à différents virements sur des comptes en Suisse à son profit.

      

    Elle a touché les deux assurances vie contractées par son mari et a hérité d'une maison située en Espagne, à Santa Paola. La personnalité de l'accusée intrigue également les enquêteurs. En effet, après avoir été fonctionnaire des impôts, secrétaire médicale, Dominique Louis est entrée dans la police nationale au grade de gardien de la paix.

      

    Elle cumulait parallèlement à ce métier le job de call-girl en passant de petites annonces sous le pseudonyme de Maude et en précisant qu'elle recherchait des hommes de 40 ans, assez fortunés, pour des rencontres coquines. Elle fut contrainte de démissionner de la police nationale et a exercé son métier de call girl à plein temps par la suite du fait de l'incompatibilité entre ces deux fonctions.

      

    L'élément principal à charge pour l'accusée est les écoutes téléphoniques qui ont été effectuées sur 8 lignes différentes toutes répertoriées à de fausses adresses et à de faux noms. Celles-ci révèlent la présence d'un amant, Jean-Claude Vaze, dont l'enquête déterminera que ce dernier se trouvait en Espagne au moment de "l'accident". Une conversation entre Jean-Claude Vaze et Dominique Louis est particulièrement troublante.Elle contient en substance les propos suivants : "On n'a pas fait tout ça pour en arriver là".

      

      

    Les deux amants se sont connus au début des années 1980. Jean-Claude Vaze était alors le beau-frère de Dominique Jochimec, le mari de sa soeur ainée. Dominique Louis entretiendra une relation adultérine avec Jean-claude Vaze, d'où naitra un fils Oliver Vaze en 1986. Le fils des amants indiquera aux enquêteurs que Jean-Claude Vaze se trouvait bien en Espagne le jour de "l'accident" puisqu'il l'avait rejoint pour faire du tourisme. Ils avaient même silloné les petites routes d'Espagne proches du lieu de "l'accident" la veille du drame.

      

    La police ne trouvera rien dans l'appartement occupé à Lyon par les accusés, l'essentiel ayant été transporté dans la maison d'Espagne, occupé par l'amant grâce au décès de Simon Jochimec. Dans cette maison, les enquêteurs découvriront des petits calepins avec de curieuses annotations "héritage 1", "héritage 2".

      

      

    Le 26 aout 2003, une information judiciaire est alors ouverte pour assassinat, les enquêteurs disposant de suffisamment d'éléments.

      

    Dominique Louis sera interpellé alors qu'elle s'apprête à rejoindre son amant au Canada à l'aéroport de Satolas, ex aéroport Saint-Exupéry. Jean-Claude Vaze sera interpellé quant à lui à l'aéroport de Barcelone, puis, il sera ensuite extradé vers Lyon.

      

    Mercredi 23 janvier 2008, la cour d'assises du Rhône a entendu les enquêteurs de la police judiciaire de Lyon. Le chef de groupe de la brigade criminelle a insisté sur le fait qu'on "ne sait pas ce qui s'est passé sur la scène de crime" étant donné que le corps de Simon Jochimec a été incinéré, que le seul témoin de l'accident est Dominique Jochimec et que tout prélèvement utile à la manifestation de la vérité ne peut être fait puisque les autorités espagnoles avaient conclu à un accident de la circulation et avaient classé sans suite l'affaire.

      

    Mais, malgré les difficultés liées à la disparition des éléments matériels, le chef de brigade précise que le dossier n'est pas pour autant vide de toute constatation matérielle.

      

    "Il n'y a pas de miracle dans la police, on prouve tout" déclare-t-il. Il veut parler de deux expertises, l'une établissant que la trace de pneu retrouvé sur le pantalon de la victime correspond aux pneus du 4*4 de Jean Claude Vaze, et l'autre démontrant que l'impact sur le 4*4 de Jean Claude Vaze ne peut être lié qu'au contact entre Simon Jochimec et un 4*4 car des tests ont été effectués avec un mannequin de la taille et du poids de Simon Jochimec et une voiture lambda et les résultats sont différents.

     

     

    Le chef de brigade a par la suite développé l'importance des écoutes téléphoniques dans ce dossier."Les conversations téléphoniques sont un grand moment de théâtre, Mademoiselle Dominique Louis parle de projets d'avenir avec Jean-Claude Vaze, semble épanouie, alors qu'elle déclare à sa famille que sa vie est très dure et qu'elle a dû passer Noël toute seule alors qu'elle était avec son amant en Espagne"a-t-il déclaré à la cour.

      

    Il poursuit ainsi "nous sommes en présence de deux personnalités qui se complètent parfaitement dans le mensonge". Et de là à se compléter parfaitement dans le crime, il n'y a qu'un pas pour l'accusation. Sauf que désormais dans le box des accusés, chacun se revoit la responsabilité de l'assassinat de Simon Jochimec.

      

    Bien que les faits étaient censés être abordés jeudi 24 janvier 2008, l'avocat général a demandé à l'accusé s'il n'avait pas été gêné de porter les vêtements de Simon Jochimec que son amante lui avait amené en Espagne. Jean Claude Vaze a déclaré précisément : "j'ai déjà mis des habits appartenant à mon père". L'avocat général s'énerve :

      

    "je ne vous demande pas si vous avez déjà porté des vêtements appartenant à votre père, je vous demande si cela vous a gêné de porter des habits appartenant au mari de votre amante ! ". L'accusé rétorque par la négative.

     

      dominique louis

      

      

    Une petite querelle entre l'avocat de la défense de Jean-Claude Vaze, Maitre Saint Pierre, et le président est intervenue concernant les questions qui étaient posées au chef de la brigade criminelle car elles empiétaient trop sur les faits qui devaient être examinés demain et le président a exprimé son souhait d'entendre pour tous les procès qu'il aurait à connaitre les enquêteurs à la fin de l'audience c'est-à-dire notamment après les faits.

      

    7 femmes et 5 hommes composant le jury populaire accompagné du président de la cour d'assises ainsi que de ses deux assesseurs devront rendre leur verdict dans cette affaire le vendredi 1er février 2008. Le point central de l'affaire est de savoir qui a vraiment commandité l'assassinat de Simon Jochimec. Les deux accusés adoptent dans le box une position différente.

      

    On peut noter que Jean-Claude Vaze prend des notes pendant les débats, comme le font les jurés, et discutent énormément avec ses avocats. La veuve noire, au contraire, enrhumée, passe son temps à baisser la tête ou à écouter les débats.

     

     

     

     

    SOURCES ARTICLE

    BLOG - Scènes de crime

    http://scenedecrime.blogs.com/scenedecrime/2008/01/le-procs-de-la.html

     

     

     

     

    Partager via Gmail Delicious Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  •   

      

      

      

    Pour apprécier les vidéos - cliquer sur le logo de RADIONOMY

    le fond musical sera supprimé 

     

     

      

    Enquêtes Criminelles Massacre en sous sol Crime Parfait

     

     

     

     

    Partager via Gmail Delicious Yahoo!

    votre commentaire
  •  

      

     

     

     

     

    Pour apprécier les vidéos - cliquer sur le logo de RADIONOMY 

    le fond musical sera supprimé

     

     

      

      

    Enquêtes criminelles-rumeurs assassines , faux temoignages

      

      

     

    Procès en révision : Loïc Sécher reconnu innocent

     

    Publié le 24.06.2011


     

      

    «Je dirais que la justice des hommes est passée.» Loïc Sécher, 50 ans, a été acquitté vendredi à Paris à l'issue de son procès en révision, voyant définitivement annuler sa condamnation à 16 ans de réclusion pour le viol d'une adolescente, Emilie, 14 ans à l'époque, qui l'avait accusé à tort, avant de se rétracter. Depuis 1945, il est le 7e condamné aux assises à avoir obtenu une révision de son procès.     

     

     «La cour et le jury ont acquis la certitude qu'aucune charge ne pouvait être retenue contre vous, ce n'est pas un acquittement au bénéfice du doute», a déclaré la présidente Nadia Ajjan. La salle a applaudi à l'annonce de la décision, rendue après deux heures de délibéré.

    «Je pense que pour Emilie, (ce procès) était nécessaire, pour qu'elle puisse se reconstruire», a commenté Loïc Sécher à la sortie de l'audience. «Moi, il y a bien longtemps que j'avais mes convictions, je pense que c'est pour elle que ça va apporter une libération», a-t-il ajouté. Questionné sur ce qu'il souhaitait maintenant, «la paix, continuer à rester en paix et retourner dans l'anonymat le plus tôt possible», a-t-il répondu. Dans l'immédiat, l'homme veut se «reposer».

    Son «cri d'innocence»

    Juste avant que la cour d'assises d'appel de Paris ne se retire pour délibérer, Loïc Sécher avait «renouvelé (son) cri d'innocence» et eu une pensée pour son père, décédé en début d'année. La veille, au nom du «bien de la justice», l'avocat général, François-Louis Coste, avait requis l'acquittement, après avoir dit son «admiration» pour cet homme qui, fracassé par onze ans d'humiliations dont plus de sept en prison, reste dénué de haine à l'égard de celle qui l'avait accablé.

    Fin 2000, Emilie, résidant comme Loïc Sécher à La Chapelle-Saint-Sauveur, village de 700 habitants en Loire-Atlantique, l'avait accusé de viols et d'agressions sexuelles. Les confidences de cette jeune fille mal dans sa peau avaient été, prises à la lettre. Les parents ont été alertés, puis les gendarmes.

    Une enquête bâclée, des témoignages discutables

    Avaient suivi une enquête bâclée, des expertises psychiatriques aujourd'hui critiquées, des témoignages discutables, une instruction défaillante...Gendarmes, professeurs, experts, sont venus témoigner au procès. Certains ont admis des erreurs, d'autres pas. Dans cette affaire «parole contre parole», Emilie avait été jugée «crédible» et exempte de propension à fabuler, alors que Loïc Sécher était décrit comme manipulateur et potentiellement dangereux, coupable idéal, en somme.

    Une «gosse touchante» capable de dire «n'importe quoi, à n'importe qui, à tout moment»

    Il s'avèrera aussi par la suite qu'Emilie pouvait dire «n'importe quoi, à n'importe qui, à tout moment», a dit l'avocat de Sécher, Me Dupond-Moretti. «Elle était tellement touchante, cette gosse, qu'on n'a pas vu qu'il y avait dix vérités dans sa bouche d'enfant malade...»

    Loïc Sécher avait donc été condamné à 16 ans de prison en 2003, peine confirmée en appel en 2004, puis en cassation. L'affaire semblait close. Mais, en 2008, Emilie avouait avoir menti et se rétractait officiellement dans une lettre au procureur. En 2010, la Cour de révision ordonnait la libération de Loïc Sécher et un nouveau procès.

     

     

    Leparisien.fr avec A

     

     

      

      

    sources

    http://www.leparisien.fr/faits-divers/proces-en-revision-loic-

    secher-reconnu-innocent-24-06-2011-1506844.php

     

     

     

     

     

     

     

     

    Partager via Gmail Delicious Yahoo!

    votre commentaire
  •  

     

     

    Organisations criminelles

     

    Le crime organisé est une structure assez stable (donc se distinguant d'une bande) de plusieurs personnes respectant les ordres d'un chef ou d'un comité de direction pour faire des profits illicites par des méthodes et des domaines prohibés.

    Ils sont des ennemis de l'État qui le plus souvent dispose d'une législation inversant le fardeau de la preuve. Interpol coordonne cette répression au niveau international

     

    Le crime organisé à travers le monde :

     

    Suivant leur origine, les organisations criminelles portent différents noms :
    Le Cartel (Colombie, Mexique)
    La Mafia : la Cosa Nostra, la Camorra, la 'Ndrangheta (Italie)
    Le Milieu (France)
    L'Organizatsiya (Russie)

    Les Triades (Chine)
    Les Yakuzas (Japon)

     

    La plupart de ces organisations peuvent opérer en dehors de leur région d'origine.

    C'est ainsi que la mafia s'est durablement installée aux États-Unis durant les années 1920.
     

     

      

    L'économie criminelle :
     

    Des entreprises presque comme les autres

     

    Les organisations criminelles fonctionnent désormais comme des entreprises tournées vers le profit.[réf. nécessaire] Il y a là une nette évolution, puisque, jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, la mafia sicilienne privilégiait le contrôle de la société et du territoire. Le parrain est désormais un boss, ce qui va de pair avec une violence accrue.

    Qu'il s'agisse de trafic de stupéfiants, d'armes, de fausse monnaie, d'êtres humains (enfants, immigration clandestine, prostitution, etc.) ou d'espèces protégées, les organisations criminelles tirent profit de l'illégalité même de leurs trafics, qui leur permet d'organiser la rareté, d'asseoir leur monopole par la violence ou d'autres moyens sur un marché soustrait au droit, tout en laissant de simples sous-fifres assumer les risques.

    [réf. nécessaire]

      

    La majorité des fraudes aux subventions de l'Union européenne (estimée parfois à plus de 8 milliards d'euros par an) est également le fait du crime organisé, comme le détournement de l'aide au développement ou de l'aide humanitaire  [réf. nécessaire].

      

    Dans le Mezzogiorno italien, les mafias ont décuplé leurs profits dans les années 1970 grâce aux détournements de subventions de l'État italien.

      


    L'interpénétration des deux économies :

     

    Les organisations criminelles ont suivi le mouvement de mondialisation. Tout en tirant profit des frontières qui ralentissent encore les enquêtes et protégent des poursuites, l'économie criminelle prospère grâce à la déréglementation et au relâchement des contrôles (libéralisme ; absence du contrôle de l'État dans le tiers monde et l'ex-Union soviétique). L'économie de régions et de pays entiers se voit contrôlée par des organisations criminelles, qui se sont substituées à l'État, ou l'ont pénétré.

     

      

     

    Des organisations révolutionnaires glissent de la guérilla à la criminalité organisée. Les capitaux issus de l'économie illégale circulent sans entrave, tandis que les banquiers s'abritent derrière le secret bancaire.[réf. nécessaire] Elles mêlent sans difficulté les filières illicites à des activités légales, en particulier les marchés financiers, note Jean de Maillard.

     

      

     

    Blanchiment et trafics ne sauraient d'ailleurs se dérouler sans un minimum de complicité, consciente ou non, de la part des acteurs de l'économie légale. Il faut bien affréter les navires qui transportent les clandestins ou encore les avions qui transportent la drogue entre la Colombie et le nord du Mexique. Les Colombiens, rappelle Jean-François Boyer, ont ainsi acheté à La Rochelle des dizaines de catamarans.

     

      

     

    L'industriel, écrit Maillard, l'avocat, le banquier, l'assureur, le policier, le fonctionnaire qui mettent leur savoir, leur pratique ou leur pouvoir au service des mafias sont des « criminels à temps partiel ». C'est au travers de leur exercice professionnel qu'ils basculent dans la délinquance, et non pas en s'en écartant. Le chiffre d'affaires du crime rémunère toutes ces prestations indispensables. Ainsi se développe une culture de corruption qui fait vaciller toute une société.

     

    Les organisations criminelles ne se contentent pas de mettre en œuvre des activités de façade. Elles intègrent activités illégales et légales. Comme au Japon, où vingt-quatre mille affaires seraient sous contrôle yakuza [réf. nécessaire], les membres des organisations criminelles mettent leurs méthodes au service de leurs activités légales : Pino Arlacchi explique qu'ils découragent la concurrence par la violence, compriment les salaires.

     

      

     

    Leurs ressources financières occultes leur confèrent également un avantage décisif sur les concurrents.[réf. nécessaire] En Russie, 55 % du capital des entreprises privatisées appartiendraient aux membres d'une organisation criminelle. [réf. nécessaire]

     

      

     

    Activité financière :

     

    Contrairement à la criminalité individuelle ou aux simples gangs, les réseaux criminels sécrètent une forte accumulation de capitaux qui ne peuvent plus être absorbées par la seule économie criminelle. Le blanchiment de l'argent ne sert d'ailleurs pas tant à le réintégrer dans l'économie légale qu'à le soustraire aux investigations.[réf. nécessaire] Isabelle Sommier4 considère que cette nouvelle stratégie se dessine à la charnière des années 1970 et 1980.

     

      

     

    Entre 1977 et 1998, ce sont plus de mille huit cents milliards de dollars qui ont disparu des comptabilités nationales.[réf. nécessaire] L'économie légale dépend désormais de ces capitaux.[réf. nécessaire] Le système financier est en effet en quête permanente de capitaux nomades : les narco-dollars ont en quelque sorte pris la place des pétrodollars.

     

    [réf. nécessaire]

     

      

     

    Comme le montrent le cas des paradis fiscaux et des zones franches des pays industrialisés, la question criminelle et la question financière sont désormais indiscernables. Maillard pointe le cas du Japon. En refusant toute perte financière et en bloquant le recouvrement des créances, les yakuzas ont conduit à leur chute la grande maison de titres Nomura et la banque Dai Ichi.

     

      

    Il est difficile d'estimer le chiffre d'affaires d'une activité criminelle, et donc occulte, ou encore le produit criminel brut mondial. Le FMI propose pour estimer le chiffre d'affaires annuel des activités criminelles dans le monde une fourchette de 700 à 1.000 milliards de dollars, soit trois fois le budget de la France en 1996. Maillard2 estime le seul chiffre d'affaires de la drogue à 400 milliards de dollars, dont 180 servent à rémunérer les trafiquants et les professionnels de la sphère légale. Restent 220 milliards qui représentent le profit net des organisations criminelles.

      


    L'estimation est plus difficile en ce qui concerne les autres activités criminelles. Il estime néanmoins que 320 milliards de dollars de profits constitue un chiffre minimum, auquel il faut encore ajouter 160 milliards encaissés par les complices de la société légale. En outre, les revenus du crime organisé provenant de la sphère légale ne font qu'augmenter.[réf. nécessaire] Pino Arlacchi1 estime à 1 milliard de dollars par jour le montant des profits criminels injectés dans les marchés financiers du monde entier.

      


    Notes et références :
    ↑ a, b et c Pino Arlacchi, Les Hommes du déshonneur, Albin Michel, 1998
    ↑ a, b, c, d et e Jean de Maillard, Un Monde sans loi.

    La criminalité financière en images, Stock, 1998.

    ↑ Jean-François Boyer, La Guerre perdue contre la drogue, La Découverte, 2001.
    ↑ Isabelle Sommier, Les Mafias, Montchrestien, 1998.

      

    Voir aussi

    Histoire du droit
    Corruption
    Délinquance

    http://guymonsite.e-monsite.com/pages/mes-pages/organisations-criminelles/


    Bibliographie :

    Xavier Raufer,La Mafia albanaise (2000) et Le Crime organisé (2000-2003), deux ouvrages parus au PUF
    Isabelle Sommier, Les Mafias, Montchrestien, 1998.
    Paul-Loup Sulitzer, Cartel, Livre de poche, 2003.
    Jean Ziegler, Les Seigneurs du crime : les nouvelles mafias contre la démocratie, Seuil, 1998.
    Raoul Muhm , Gian Carlo Caselli, Die Rolle des Staatsanwaltes - Erfahrungen in Europa ; Il ruolo del Pubblico Ministero - Esperienze in Europa ; Le role du Magistrat du Parquet - Expériences en Europe ; The role of the Public Prosecutor - Experiences in Europe, Vecchiarelli Editore Manziana, Rome, 2005 (ISBN 88-8247-156-X)

      

    Filmographie :

    Le Parrain de Francis Ford Coppola
    Les Incorruptibles de Brian De Palma avec Kevin Costner, Sean Connery, Robert De Niro et Andy Garcia
    Les Affranchis de Martin Scorsese avec Robert De Niro et Joe Pesci et Ray Liotta
    Casino de Martin Scorsese, avec Robert De Niro, Joe Pesci
    Scarface de Brian De Palma avec Al Pacino
    Donnie Brasco de Mike Newell avec Al Pacino et Johnny Depp
    Les Infiltrés de Martin Scorsese avec Jack Nicholson, Leonardo DiCaprio et Matt Damon qui est un remake de Infernal Affairs
    Romanzo criminale de Michele Placido
    Aniki, mon frère de Takeshi Kitano
    Les Sentiers de la perdition de Sam Mendes
    Truands de Frédéric Schoendoerffer
    Les promesses de l'ombre de David Cronenberg
    Gomorra de Matteo Garrone (basé sur le livre de Roberto Saviano)

      

    Liens externes :


    (en) United Nations on Crime and Drug
    (fr) Département de Recherche sur les Menaces Criminelles Contemporaines

    (université Pantheon-Assas-Paris 2)

     

     

    Partager via Gmail Delicious Yahoo!

    votre commentaire
  •  

     

     

     

     

    Pour apprécier les vidéos - cliquer sur le logo de RADIONOMY le fond musical sera supprimé 

     

      

      

      

    Geneviève Montillet - La Diabolique d'Antibes

     

     

     

    L'Affaire Geneviève Montillet (également surnommée La Diabolique d'Antibes) désigne une affaire criminelle française dans laquelle Geneviève Montillet a tenté de faire assassiner son conjoint Eric De Vriendt par ses propres enfants en novembre 1992. Eric De Vriendt est décédé en janvier 1993 chez lui dans d'étranges circonstances qui demeurent inconnues.
     

    Geneviève Montillet a été condamnée à 25 ans de réclusion criminelle tandis que l'un de ses fils a été condamné à 5 ans de prison. L'autre fils a bénéficié d'un non-lieu.
    Yann Baudet qui fut aussi impliqué dans la tentative d'assassinat fut condamné à 5 ans de réclusion criminelle.

      

      

    Le 1er novembre 1992 Eric De Vriendt, déprimé, fait du vélo sur les conseils de sa compagne Geneviève Montillet en début de soirée lorsqu'il est violemment percuté par une voiture. Eric De Vriendt est transporté à l'hôpital dans un état grave tandis que la police conclut rapidement à un banal accident de la route. Cependant les policiers en charge de l'enquête apprennent qu'Eric De Vriendt a contracté plusieurs assurances-vie valant plusieurs millions de francs.
     

    Le 11 janvier 1993 Eric De Vriendt est ramené chez lui par sa compagne Geneviève Montillet mais les policiers découvrent que le chirurgien devant signer les papiers pour la sortie de Mr De Vriendt n'a pas été averti. Le 15 janvier Geneviève Montillet appelle l'hôpital d'Antibes pour signaler le décès d'Eric De Vriendt. Entretemps les policiers convoquent Geneviève Montillet et s'aperçoivent que certaines assurances-vie n'ont pas été contractées par Eric De Vriendt lui-même car un graphologue a estimé que l'écriture de ce dernier a été imitée.

      

      

    Geneviève Montillet avoue avoir falsifié l'écriture de son conjoint. Cependant pendant trois ans les policiers, convaincus que Geneviève Montillet est impliquée dans la mort de son conjoint, ne parviennent pas à réunir de preuves pour l'accabler.

      

      

    En 1998 un non-lieu est sur le point d'être prononcé dans ce dossier mais un nouveau Juge d'Instruction est nommé et décide d'examiner plus en profondeur le dossier. Ce Juge met sur écoute Geneviève Montillet ainsi que ses enfants Valéry et Fabrice.

      

      

    En 1999 suite à des conversations douteuses Geneviève Montillet et ses deux enfants sont convoqués par les policiers de Nice et les deux enfants se mettent à parler; ils avouent être impliqués dans la tentative d'assassinat sur De Vriendt et dénoncent Yann Baudet, celui qui l'a écrasé. Ce dernier est convoqué et passe rapidement aux aveux en déclarant avoir été approché par Geneviève Montillet qui lui aurait demandé de tuer son conjoint.
     

      

      

    Par ailleurs Valéry et Fabrice racontent aux policiers que leur mère leur faisait croire qu'Eric était violent envers elle et c'est à partir de là qu'elle leur a demandé de le tuer au cours d'une partie de chasse : l'un des enfants avait tiré en direction d'Eric mais avait raté son coup. Pris de panique les deux enfants s'étaient échappés.

      

      

    Ils racontent par la même occasion qu'ils étaient toxicomanes à leur adolescence et que Geneviève Montillet s'était servie de la drogue comme moyen de pression : Geneviève Montillet leur donnait de la drogue s'ils arrivaient à faire tuer Eric de Vriendt. Les policiers apprennent également que Geneviève achetait souvent de la drogue pour ses fils.
     

      

      

      

    De son côté Geneviève Montillet nie toutes les accusations portées contre elle et charge ses propres fils. Cette dernière, ses deux fils ainsi que Yann Baudet sont déferrés devant la Juge d'Instruction qui les inculpent pour tentative d'assassinat suivie de mort.
     

      

    Valéry, l'un des fils de Geneviève Montillet, bénéficie d'un non-lieu quelques mois plus tard.

      

      

    En juin 2003 le procès de Geneviève Montillet s'ouvre. Dans le box des accusés se trouvent aussi Fabrice Desmullier, l'un des fils de Geneviève et Yann Baudet, celui qui a écrasé la victime. Au cours du procès il est révélé que Geneviève Montillet a tenté de tuer son premier mari par le passé : les faits se sont déroulés en février 1985 en région parisienne et Geneviève Montillet avait passé une fausse annonce.

      

      

      

    Suite à cette annonce Geneviève Montillet avait rencontré un jeune homme qui au bout du compte a accepté de tuer son mari; néanmoins ce jeune homme a refusé au dernier moment et les policiers de Paris avaient demandé au mari de Geneviève Montillet de venir au commissariat pour identifier l'homme qui devait le tuer. Le mari de Geneviève a décidé de ne pas porter plainte pour ne pas que ses enfants (Valéry et Fabrice) en souffrent.
     

      

      

    A l'époque il n'y eut pas de suite judiciaire car la justice avait estimé qu'il y avait une différence entre les actes préparatoires (le fait de penser à commanditer un meurtre) et le passage à l'acte. L'acte préparatoire qu'a commis Geneviève Montillet n'a pas pu entrainer la mise en accusation de cette dernière.

      

      

      

    Le procès révèle aussi que Geneviève Montillet est une personne très égocentrique et que son seul intérêt dans la vie est l'argent; d'ailleurs elle ne s'est pas montrée endeuillée suite à la mort de son conjoint et était obsédé par l'idée de toucher l'argent des assurances-vie. De plus cette dernière a pris tout l'argent qui se trouvait sur le compte de sa fille Emmanuelle (qu'elle a eue avec Eric De Vriendt).
     

      

      

    Fabrice, le fils de Geneviève, affirme que sa mère lui a demandé de tuer Eric De Vriendt à l'hôpital mais a refusé. Elle a demandé ensuite à Yann Baudet de le faire mais celui-ci a lui aussi refusé.
     

      

    Par ailleurs les circonstances dans lesquelles Eric De Vriendt est mort sont inconnues : en effet personne ne sait si Geneviève Montillet a utilisé de la drogue ou des médicaments pour tuer son conjoint.

    L

      

    es jurés condamnent Geneviève Montillet à 25 ans de réclusion criminelle tandis que son fils Fabrice et Yann Baudet son condamnés à 5 ans de réclusion criminelle. Fabrice est sorti de prison en septembre 2004 et Yann Baudet est toujours incarcéré mais pour d'autres faits : il a tué son père en 1998 qui le battait depuis l'enfance.

     

     

     

     

     SOURCES

    http://guymonsite.e-monsite.com/

     

     

     

     

     

     

     

    Partager via Gmail Delicious Yahoo!

    votre commentaire
  •  

     

     

     

    Pour apprécier les vidéos - cliquer  sur le logo de RADIONOMY  le fond musical sera supprimé

     

     

    Faites entrer l'accusé - Albert Millet, le sanglier des Maures

     

     L'affaire Albert Millet

     

    Synopsis :En 1954, Millet a 25 ans. Il court les dancings et rencontre Paulette, 15 ans dont il tombe amoureux. Parce que la tante de la belle s'oppose à leur amour, il la crible de balles, un crime pour lequel il purge vingt ans de prison. A sa sortie, il épouse Fernande, qu'il tue dans un accès de colère en 1973. Millet repart en prison. A sa sortie, il a 72 ans et, cette fois, c'est Gisèle qui lui tend les bras. Mais sa violence à son égard le renvoie en prison. Il en sort à 78 ans et s'entiche de Chantal, dont il tue l'amant avant de prendre le maquis. La police à ses trousses, il grimpe la colline où il finit par retourner son arme contre lui. Cette fois, le vieux sanglier n'en réchappe pas.

     

    Albert Millet. Si ce nom ne vous dit rien, Millet est pourtant un criminel au passé surprenant.

    Tout commence pour Albert Millet en 1954, alors qu’il est âgé de seulement 25 ans. Lors d'une soirée, le jeune homme rencontre une très jeune fille dont il tombe amoureux, mais cet amour n’est pas du goût de la tante de la jeune fille en question. Millet décide donc de la tuer. Il sera alors condamné à 20 ans de prison pour ce crime.

    A sa sortie de prison, Millet tombe amoureux de Fernande, une femme qu’il épouse et qu’il finit par tuer, emporté par sa violence. Retour en prison, d’où il ne sort qu’à 72 ans pour tomber dans les bras de Gisèle. Là encore, l’homme se montre trop violent et retourne en prison. A 78 ans, il sort et tombe amoureux de Chantal dont il tue l’amant avant de finalement s’enfuir. La police le traque et Albert Millet se suicide. C’est la fin de son épopée criminelle qui aura duré de nombreuses années.

     

     Albert Millet. Un criminel au destin hors norme. A Hyères, on n’est pas prêt de l’oublier. A 20 ans, comme à 80, l’homme n’a jamais supporté d’être éconduit. Car Albert ne transigeait pas avec l’amour. Quand sa belle ne voulait plus de lui, il la tuait ou l’agressait. Il y a eu Paulette en 1954. Fernande en 1979. Gisèle en 2002. Et puis, Chantal en 2007...

    Comme le sanglier, Albert chargeait. Comme le sanglier, il se cachait dans le maquis, ses forfaits accomplis. Les balles des gendarmes, les années de prison n’y ont rien fait. Comme le sanglier, Albert Millet avait la peau dure. C’est comme cela, qu’on l’a surnommé dans son pays : le sanglier des Maures. Tout commence en 1954. Millet a 25 ans. Avec sa petite gueule de jeune premier, il court les dancings et rencontre Paulette.

    Une fille de quinze ans dont il tombe très amoureux. Mais la tante de sa dulcinée ne l’entend pas de cette oreille : en toute décence, Paulette ne peut pas fréquenter un homme dont le passé est déjà émaillé de larcins. Et pour mieux en persuader Millet, elle le gifle
    devant tout le monde ! Une humiliation qu’il ne supporte pas. Le 3 avril 1954, sans hésiter, il crible de balles la tante de Paulette en pleine rue. C’est là que naît la légende du Sanglier des Maures...
    Parce qu’il se réfugie dans le maquis et surtout parce qu’il réchappe des trois balles que les policiers lui collent dans la peau quand ils mettent la main sur lui. Il faut croire que son son heure n’était pas venue.

    Condamné à la peine de mort pour ce crime, sa sentence est finalement commuée en travaux forcés ! Vingt ans plus tard, Albert Millet sort de prison. Et en août 73, il épouse Fernande avec qui il entretenait une correspondance alors qu’il était derrière les barreaux. Epoux modèle, il se tient à carreau. Mais ses vieux démons ne tardent pas à ressurgir. Possessif, jaloux, il la harcèle.

      

    Son appétit sexuel est insatiable. Fernande n’en peut plus et le lui dit. Alors dans un accès de colère, Millet se jette sur elle et la tue d’un coup de dague.

      

    Dans la vieille ville d’Hyères, c’est la panique. L’homme tire partout depuis sa fenêtre, en menaçant de se suicider. Il joue le veuf éploré, désespéré d’avoir "tué une sainte" ! Le GIPN débarque. Mais ce sont les curés d’Hyères qui le ramènent à la raison. Millet repart en prison. A sa sortie, il a 72 ans dont 40 en prison. Mais toujours le coeur tendre.

      

    Et cette fois, c’est Gisèle qui lui tend les bras. Gisèle pour laquelle Millet dépense sans compter jusqu’à ce qu’elle aussi se lasse des assiduités du vieil homme. Alors, une fois encore, Millet rumine et se fâche. Il ne la tue pas mais il la blesse. Et il retourne en prison !

    Il en sort à 78 ans. A Hyères, on le croit maintenant guéri des femmes, "guéri de tuer". Mais depuis la fenêtre de sa petite chambre d’hôtel, il remarque Chantal… Et l’histoire se répète. Quatre mois, plus tard, Millet débarque chez elle, arme au poing, parce qu’il ne supporte plus qu’elle reçoive un autre homme que lui. Il tire, et cette fois, il tue son rival. Comme toujours, Millet prend ensuite le maquis. La police à ses trousses, il grimpe la colline où il finit par retourner son arme contre lui. Cette fois, le vieux sanglier n’en réchappe pas.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Partager via Gmail Delicious Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  •  

     

     

     

    3 janvier 1978. Le baron Edouard-Jean Empain, héritier de la dynastie industrielle Empain-Schneider, est enlevé devant son domicile parisien, avenue Foche.

    Edouard Jean-Empain, baron richissime au physique de play-boy, a tout pour être heureux. A 41 ans, il est à la tête d'un empire colossal : pas moins de 300 sociétés, 150 000 employés et 22 milliards de chiffre d'affaire.

    Ce matin du 23 janvier 1978, il sort du parking de son immeuble. Soudain, sa voiture est stoppée par une fourgonnette dont surgissent des hommes armés et cagoulés. Le baron est enlevé. L'opération dure moins d'une minute. Une structure permanente de coordination est aussitôt mise sur pied au ministère de l'Intérieur. On met en place un très important dispositif policier. Les routes sont barrées, des fouilles sont pratiquées à chaque porte de Paris et aux frontières. En vain. Pendant ce temps-là, le baron Empain est face à ses ravisseurs. Leur motivation : l'argent. Il aura la vie sauve contre 80 millions de francs (plus de 12 millions d'euro). Une somme colossale. En attendant, bâillonné, menottes aux poignets, des chaînes autour du cou, il est enfermé sous une tente où il peut à peine tenir debout.

    Pour prouver leur détermination et faire pression sur sa famille, les ravisseurs l'amputent d'un doigt : l'auriculaire gauche, qu'ils envoient à sa femme. Après presque deux mois de détention et plusieurs tentatives de remise de rançon ratées, commence un long jeu de piste. Pendant plusieurs jours, un policier déguisé en "employé de bureau", la veste truffée de micros, sillonne Paris et sa banlieue, allant de message en relais et de relais en message. Il a avec lui deux sacs postaux pleins de coupures de papiers journaux !

    Le 24 mars 1978, le "faux-employé", reçoit l'ordre d'aller garer sa voiture à hauteur de la borne 13, sur l'autoroute A6. Et là, tout s'accélère. Deux hommes cagoulés, mitraillette à la main, surgissent de derrière un monticule, c'est la fusillade. Bilan : trois blessés, dont deux policiers, et un mort, Daniel Duchâteau, l'un des truands. Son complice est capturé blessé. Il est conduit à la crim' pour être cuisiné… Le lendemain, un homme maigre et hagard erre dans les rues de Paris. C'est le baron Empain, libéré suite à l'échec de la remise de rançon. Il découvre avec stupeur à l'issue de son cauchemar, qu'il est loin d'être le héros d'une aventure infernale, mais bel et bien la victime fragile et banalisée d'un fait-divers crapuleux.

    Sa vie privée dans tous ses détails, a été fouillée par la police et étalée devant le public par les médias. Le procès s'ouvre en décembre 1982. Après 16 jours de débats, la cour d'assises de Paris a infligé des peines sévères aux accusés, allant de 15 à 20 ans de réclusion criminelle pour les ravisseurs et de 2 à 5 ans pour leurs complices. Mais le dossier Empain garde sa part d'ombre. On ne connait toujours pas le commanditaire de l'enlèvement, ni le mobile exact du rapt.

      
      
    Intervenants dans cette émission :
    • Le Baron Edouard-Jean Empain
    • Pierre Ottavioli, patron de l'enquête, directeur de la Brigade criminelle
    • Commissaire Marcel Leclerc, ancien chef de la Brigade antigang
    • Commissaire Robert Broussard, ancien chef-adjoint de la Brigade antigang
    • Eric Yung, journaliste, ancien inspecteur de police à la Brigade antigang
    • Yvon Toussaint, journaliste, auteur du livre Les barons Empain

     

     

     http://documentaire-streaming.net/faites-entrer-l-accuse-saison-5a.html#038

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Partager via Gmail Delicious Yahoo!

    votre commentaire
  •  

      

    Pour apprécier les vidéos - cliquer  sur le logo de RADIONOMY  le fond musical sera supprimé

     

     

     

    Faites entrer l'Accusé Jacqueline Carrère-Ponthieux - Innocentée après 13 Ans

     
     
    Jacqueline Carrère-Ponthieux

    Acquittée ! Après 13 ans de marathon judiciaire ! C'est l'histoire incroyable de Jacqueline Carrère-Ponthieux, accusée d'avoir assassiné son mari, et qui clame depuis toujours son innocence. Dans Faites entrer l'accusé, elle revient sur ces années de combat. Une bataille dans laquelle 23 experts ont été commis, et quatre procès d'assises ont été ouverts. Une affaire invraisemblable, au terme de laquelle personne n'a pu mettre un nom sur le meurtrier de Gérard Ponthieux… Tout a commencé le 22 septembre 1997, en pleine nuit, au Sulky, un bar de Nogent sur Marne. Son propriétaire a été agressé dans son lit, à l'étage. Son corps est lardé de coups percés avec un objet tranchant.

    Jacqueline, sa femme, qui dormait à ses cotés au moment de l'agression, témoigne. Ils se sont couchés vers 22h, après le souper. Vers 2h30, un homme les a réveillés, leur a demandé la caisse et la recette PMU. Elle est descendue la chercher au rez-de-chaussée. Et quand elle est remontée, l'homme avait disparu. Gérard gisait dans son lit, ensanglanté. L'autopsie révèle que Gérard Ponthieux n'a pas lutté avec son agresseur. Sur ses bras, l'expert relève des traces de défense, mais pas de riposte. Etonnant, quand on sait que Gérard était un sanguin, pas le genre d'homme à se laisser voler sans broncher. L'analyse toxicologique va fournir une explication satisfaisante.

    Elle décèle un taux anormalement élevé de Gamma OH dans le sang de Gérard. Il aurait été drogué avec du GHB, la drogue du violeur, ce qui expliquerait son apathie au moment des faits. Sa femme, qui a passé la soirée avec lui, est le suspect numéro un. D'autant plus qu'elle a un mobile : l'argent. Depuis leur rencontre onze ans plus tôt, ça a toujours été un sujet de tension au sein du couple. Surtout depuis que Jacqueline s'était fait la belle en emportant 200 000 francs ! Elle était revenue, mais elle avait dépensé tout l'argent… Depuis, Gérard lui avait fait signer une reconnaissance de dette. Et depuis que Jacqueline gérait la comptabilité du Sulky, la situation financière du bar était catastrophique. Gérard, venait-il de tout découvrir ?

    Dans cette affaire la police n'a jamais retrouvé l'éventuel complice de Jacqueline Carrère. Mais la justice la poursuit quand même pour complicité d'assassinat. L'accusant d'avoir au moins drogué son mari pour l'affaiblir dans son sommeil. Seulement, au procès, l'expert toxicologue provoque un coup de théâtre ! A la lumière des progrès scientifiques, il révèle que le Gamma OH retrouvé dans le sang de Gérard a pu être secrété par le cadavre. L'accusation s'effondre. Mais le médecin légiste va la relever. D'après lui, les résidus retrouvés dans l'estomac prouvent que la victime a mangé peu de temps avant sa mort. Jacqueline aurait donc menti sur l'heure de la mort ; le procès renvoyé pour complément d'information.

    Lorsqu'il est rouvert, Jacqueline comparait cette fois pour meurtre. Les jurés découvrent avec stupeur les témoignages des enfants de Jaqueline. Avant de connaître Gérard, elle en a eu trois, qu'elle a tous abandonnés ! Un ex mari vient rappeler son goût immodéré pour l'argent. La défense ne s'en relève pas. Jacqueline Carrère-Ponthieux est condamnée à 15 ans de prison, et fait appel. Troisième procès, et nouveau rebondissement ! Un pompier intervenu chez les Ponthieux la nuit du crime, affirme que Gérard « gaspait ». En clair, il agonisait encore à 2h40 ! L'agression venait donc d'avoir lieu, comme l'a toujours dit l'accusée ! Le procès est à nouveau renvoyé.

    Pour son dernier rendez-vous avec la justice, la défense de Jacqueline Carrère-Ponthieux tire à boulets rouges sur l'enquête. Des éléments d'intrusion extérieure ont été relevés chez les Ponthieux la nuit des faits. Aucun n'a été exploité. Une tenaille trouvée sur le toit, une trace de pas sur une chaise de la terrasse, un mégot dans la cuisine… Plus fort, sur une photo, on voit une barre métallique au pied du lit. L'arme du crime ? On ne le saura jamais. La barre n'a pas été mise sous scellé… En moins d'une heure de délibérés, Jacqueline Carrère-Ponthieux est acquittée.

      
      
    Intervenants dans cette émission :
    • Benoît Ponthieux, fils de Gérard Ponthieux
    • Maître Bruno Ceccarelli, avocat de Benoît Ponthieux
    • Maître Hubert Delarue, avocat de Jacqueline Carrère-Ponthieux
    • Oswald Mignard, pompier de la caserne de Nogent-sur-Oise
    • Le docteur Jean-François Grégoire, médecin urgentiste
    • Le docteur Walter Vorhauer, médecin légiste
    • Jacqueline Carrère-Ponthieux
    • Le capitaine Philippe Pion, PJ de Creil
    • Maître Jean Bouly, avocat de Jacqueline Carrère-Ponthieux
    • Claude Brunet, maire de Nogent-sur-Oise
    • Victor Fortunato, journaliste du journal Le Parisien
    • Le professeur Ivan Ricordel, expert toxicologue
    • Claude Ponthieux, frère de Gérard
    • Jean-François Albaret, ex-mari de Jacqueline Carrère-Ponthieux
    • Maître Benoît Varin, avocat des frères de Gérard Ponthieux
    • Maître Jérôme Crépin, avocat de Jacqueline Carrère-Ponthieux
    • Nathalie, fille de Jacqueline Carrère-Ponthieux
    • Le professeur Olivier Jardé, expert en médecine légale
    • Maître Franck Berton, avocat de Jacqueline Carrère-Ponthieux

      

      

      http://documentaire-streaming.net/faites-entrer-l-accuse-saison-11.html

      

      

     

     

     

     

     

    Partager via Gmail Delicious Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  •  

     

     

     

    Pour apprécier les vidéos cliquer sur le logo de RADIONOMY  bas de la colonne le fond musical sera supprimé 

      

    Charles « Lucky » Luciano (24 novembre 1897, Lercara Friddi, Sicile, Italie - 26 janvier 1962, Naples, Italie) est un mafieux italo-américain né sous le nom de Salvatore Lucania. Il fut certainement le criminel dont l'influence historique fut la plus grande.

      

    Le magazine Times l'a classé parmi les principaux bâtisseurs d'empire du XXe siècle : un empire du crime. Deuxième « Capo di tutti Capi » (chef de tous les chefs) après l'assassinat de Salvatore Maranzano, Luciano a été le véritable créateur du trafic international d'héroïne.

     

      

      

    Lucky Luciano, l'un des plus grands criminels que le monde ait jamais connu, est né sous le nom de Salvatore Lucania, à Lercara Friddi (en Sicile), en 1896, et est mort à Naples en 1962. Il fut certainement le criminel dont l'influence historique fut la plus considérable. Deux versions différentes expliquent l'origine de son surnom "Lucky" (le chanceux). La plus romancée le rattache à un passage à tabac, en 1926 (un "long tour" en argot, la victime étant emmenée en voiture dans un endroit tranquile). Selon les versions, il s'agissait des sbires d'un des deux principaux parrains new-yorkais, Masseria ou Maranzano. Il s'en était sorti miraculeusement vivant, et cela avait causé plusieurs cicatrices faciales, dont l'une endommagea une paupière, toujours à moitié fermée. La version la plus vraisembable indique qu'il misait souvent sur le bon cheval lorsqu'il jouait aux courses.

     

    Jeunes années :
    Luciano immigra avec ses parents en 1906. Il commenca très tôt par le vol à l'étalage et le racket des garçons juifs plus jeunes en échange de sa protection. C'est ainsi qu'il rencontra meyer lansky envers qui il conserva une indéfectible amitié. À 18 ans, Luciano fut arrêté alors qu'il livrait de l'héroïne et passa six mois en prison. Sa notoriété s'accrut au sein du Five Points Gang, dont il devint un membre important. En 1920, il était un bootlegger puissant, en association avec Frank Costello, meyer lansky et bugsy siegel, et accessoirement Joe Adonis et vito genovese. À la même période, Costello lui fit rencontrer Dutch Schultz et Arnold Rothstein.

     

     

     

    La guerre des Castellammarese :
    Lucky Luciano rejoignit ensuite la famille d'un des plus puissants parrains de New York, joe masseria. Alors que Luciano enrageait de voir de nombreuses opportunités de business s'envoler en raison du chauvinisme antisémite de la mafia, Masseria se méfiait de son ambition. Les épisodes suivant constituent l'épopée de la guerre des Castellammarese: les familles Masseria et celle de son rival salvatore maranzano s'affrontèrent de 1930 à 1931, avec pour conséquence plusieurs dizaines d'assassinats. Pour mettre fin à cette hécatombe et manigançant (avec Meyer Lansky) un plan pour prendre le pouvoir, Luciano passa un marché avec Maranzano, pour trahir Masseria, assassiné alors qu'il se trouvait avec lui au restaurant (Luciano était passé aux toilettes pour son alibi), avant de se retourner contre son nouveau patron.

    La vision de Luciano, son projet de syndicat du crime, sa volonté de bousculer les vieilles traditions de la mafia, ses relations (en particulier Meyer Lansky) et son sens aigu de la stratégie, ainsi qu'un charisme indéniable, amenèrent Lucky Luciano, désormais parrain de l'une des cinq familles de la Cosa Nostra de New York, a devenir le chef criminel dominant de la Commission (la direction du Syndicat national du crime), à l'issue de la guerre des Castellamarese en 1931.

     

     

    L'emprisonnement :
    Tout comme Rothstein, Torrio, Costello et Lansky, Lucky Luciano restait sobre, tant pour l'alcool que pour le sexe (bien qu'ayant été victime de plusieurs MST). C'est pourtant de ces deux vices (en plus du jeu), qu'il tirait le plus fort de ses revenus au début des années 1930. Luciano aurait projeté d'organiser la prostitution selon des procédés d'optimisation industrielle.

      

    Cependant, en 1936, le procureur Thomas Dewey mit à jour son réseau de prostitution et Luciano fut arrété pour proxénètisme. Lors du procès, plusieurs prostituées et souteneurs furent appelés à témoigner, et Luciano écopa d'une peine de 38 ans d'emprisonnement. Son avocat parvint à le faire transférer à la prison de Dannemora (au lieu de la prison plus dure de Sing Sing). Grâce à ses accointances politiques, il put y bénéficier d'un traitement de faveur et recevoir régulièrement ses associés, ce qui lui permit de continuer à gérer son empire.

     

     

    La Seconde Guerre mondiale :
    Lorque les États-Unis s'engagèrent dans la Seconde Guerre mondiale, Lucky Luciano sut tirer profit de la situation. L'ONI (services secrets de l'US Navy) fut intéressée par la capacité de Luciano de contrôler les docks de New York (par l'intermédiaire d'Albert Anastasia et du syndicat des dockers) contre d'éventuelles opérations de sabotage d'agents nazis. Ses services inclurent aussi des contacts avec le parrain de Palerme, calogero Vizzini, pour faciliter le déroulement de l'invasion, par les troupes alliées, de la Sicile en 1943.

      

    Conformément au marché passé avec la marine, Luciano, après avoir bénéficié de conditions de détention plus clémentes, fut libéré une fois la guerre finie, mais il fut expulsé du territoire des États-Unis, dont il ne possédait pas la citoyenneté, en 1946. Il dut s'installer en Italie, pays d'origine où il n'avait vécu que six ans .

     

    La Conférence de La Havane :
    En décembre 1946, poursuivant un voyage qui l'avait amené au Vénézuéla et au Mexique, Luciano se rendit à Cuba où il organisa (avec meyer lansky, Frank Costello et Joe Adonis) la conférence de La Havane, qui fut l'occasion pour lui de réaffirmer son leadership sur le Syndicat du crime. Albert Anastasia, Joseph Bonanno, vito genovese, Tommy Lucchese, Carlos Marcello, Willie Moretti, Joe Profaci et Santos Trafficante étaient également présents. À cette occasion, des décisions de première importance furent prises, telles que l'investissement massif dans les casinos de La Havane, et l'assassinat de bugsy siegel, qui après ses investissements à Las Vegas, n'avait pas pu rembourser les sommes prêtées par la Commission.

      

    Par ailleurs il formula un arbitrage dans la rivalité entre Albert Anastasia (chef de l'une des cinq familles) et vito genovese. Ce dernier, ambitieux vindicatif souhaitant le retrait de Luciano (la gestion de sa famille, que convoitait Genovese, avait été confiée à Costello et Lansky), provoqua une vive altercation. En février 1947, Luciano fut de nouveau expulsé vers l'Italie suite à des pressions du gouvernement états-unien sur le gouvernement cubain de Fulgencio Batista.

     

    Le trafic international d'héroïne :
    En 1947, Luciano s'installa à Naples (officiellement en tant que chef d'une entreprise d'import-export), où il tissa des liens avec les mafia italiennes, la Camorra, la N'dranghetta et les familles siciliennes. Considérant les énormes bénéfices potentiels d'un marché en pleine expansion, il souhaitait organiser un trafic international d'héroine, malgré les récriminations qu'il avait auparavant formulé envers vito genovese, précurseur contrarié sur ce terrain. En octobre 1957, il organisa au Grand Hotel des Palmes à Palerme une conférence à laquelle participèrent les principaux parrains siciliens ainsi que des représentants des cinq familles new-yorkaises, dont Joseph Bonanno et son consigliere (conseiller et bras droit) Carmine Galante.

    Il concrétisa ainsi des liens solides entre les mafias américaine et sicilienne et mit en place des filières de trafic d'héroïne : l'opium provenant de Turquie était raffiné en Italie. Il aurait également forgé des liens déterminants avec les trafficants corse et la pègre marseillaise, notament Antoine Guérini, dont les réseaux de trafic de drogue furent connu sous l'appellation de French Connection.

     

      

    La fin :
    En 1959, il piégea vito genovese lors d'une transaction d'héroïne dont furent averties les autorités fédérales. Au début des années 1960, il entra en conflit avec meyer lansky, qu'il soupçonnait de détourner des sommes qui lui étaient dues, mais renonça à agir. En janvier 1962, Lucky Luciano fut terrassé par une crise cardiaque à l'aéroport de Naples. Il a été supposé qu'il a pu être empoisonné. Il a été enterré aux États-Unis, la loi américaine ne considérant pas qu'un cadavre a une nationalité quelconque.

     

     

     

    http://nyhistorywalks.wordpress.com/tag/lucky-luciano/

     

     

    Partager via Gmail Delicious Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  •  

     

    , par G.Moréas

    Le Quai des Orfèvres sous l’Occupation

    Ce 16 juillet 1942, au petit matin, des milliers d’hommes, de femmes, d’enfants, de vieillards furent arrêtés à leur domicile et regroupés dans les commissariats avant d’être parqués au Vel’ d’Hiv’. Aujourd’hui, alors que le Président Hollande commémore le 70° anniversaire de cette rafle funeste, il est légitime de s’interroger sur le comportement des policiers et des gendarmes qui ont – sagement – obéi aux ordres. Et notamment à la préfecture de police de Paris qui vient d’ouvrir ses archives sur ce sujet sensible. Il faudra attendre fin 1943, alors que la politique du maréchal Pétain se fait de plus en plus répressive, pour qu’un véritable mouvement de résistance apparaisse enfin dans la police parisienne.

    Pour certains policiers, c’était leur deuxième intervention au Vel’ d’Hiv’. En effet, en mai 1940, donc avant le régime de Vichy, cinq mille femmes réfugiées en France pour fuir le nazisme des années 30 avaient été enfermées dans ledit vélodrome. La plupart seront transférées au camp de concentration français de Gurs et beaucoup y mourront. Il semble que parmi les survivantes, certaines ont même joué un rôle actif dans la résistance, mais leur souvenir s’est perdu. Lilo Petersen, qui a été victime de cet internement alors qu’elle était enfant, a écrit un livre Les oubliées, chez Jacob-Duvernet, dont on peut trouver une courte analyse ici.

    Si les policiers d’aujourd’hui n’ont rien à voir avec ce fragment de notre histoire (ils n’étaient même pas nés), il est étonnant que les nombreux ouvrages consacrés au Quai des orfèvres n’y fassent pratiquement pas allusion ; alors qu’il est souvent question de la résistance, d’abord passive, puis plus active, menée par certains fonctionnaires de la préfecture de police, comme dans la remarquable trilogie De la Résistance à la Libération que l’on peut télécharger gratuitement sur le site de la PP.

    Mais j’ai déniché l’exception : le livre de Clovis Bienvenu qui, sous un titre rebattu « Le 36, quai des Orfèvres » (Éditions PUF), met carrément les pieds dans le plat. « Force est de constater, dit-il, qu’au titre de la collaboration d’État la police judiciaire du quai des Orfèvres a activement participé à la lutte contre le communiste et à la chasse aux Juifs. »

    Pourtant, nulle part, poursuit-il, il n’y a trace « des compromissions, des trahisons, des enquêtes diligentées à la demande des autorités allemandes ». Comme de cette enquête menée par les policiers de la brigade spéciale de la PJ pour interpeller Pierre Georges. Ce jeune homme de 22 ans, auteur du meurtre d'un militaire allemand, le 21 août 1941, au métro Barbès, a sans doute, avec deux balles de calibre 6.35, modifié le cours de l’histoire, marquant le début de la révolte armée contre l’Occupant. Arrêté l’année suivante, il fut sérieusement passé à tabac avant d’être livré aux Allemands. Bizarrerie de l’histoire, lors de la libération de Paris, alors que les policiers tirent sur les Allemands, lui se trouve à la tête d’un commando FFI. Il établit la jonction avec la 2° DB et l'aide à reprendre à l’ennemi les quartiers proches de la préfecture de police. Une station de métro porte son nom de guerre : Colonel Fabien.

    À cette époque-là, la brigade spéciale dépend du 36 et la « brigade des attentats » lui est rattachée. Pour la direction de la PJ, il est question d’une brigade antiterroriste. Les terroristes des uns étant les résistants des autres. En tout cas, la chasse est ouverte. D’autant que les Allemands récompensent toute arrestation de « terroriste » par des espèces sonnantes et trébuchantes. Mais la PJ et les RG se livrent une rude concurrence. On flagorne les Fridolins. Finalement, ce sont les renseignements généraux qui emportent les faveurs de l’Occupant. En janvier 1942, une deuxième brigade spéciale est alors créée, mais cette fois au sein de ce service. (C’est la seule dont on parle aujourd’hui.) Le patron de la PJ, Guillaume Tanguy, a perdu et les affaires « patriotiques » deviennent le monopole des RG. Trois ans plus tard, les gens du 36 vont tirer profit de cette déconvenue en forgeant la légende d’une police judiciaire exempte de tout acte de collaboration.

    C’est l’époque des promotions extravagantes et nombreux sont ceux qui sont sensibles à la carotte. Quelques-uns résistent et œuvrent en douce, comme ce jeune policier, Jacques Beuguin, affecté au « service des répressions raciales », qui utilise mille stratagèmes pour réduire le nombre de Juifs déférés aux Allemands, sans éveiller les soupçons de sa hiérarchie.

    Et tandis que la police parisienne sert la soupe aux occupants et que le Tout-Paris flirte au One-Two-Two avec les officiers allemands, les truands s’en donnent à cœur joie. Souvent en cheville avec des barbouzes collabos, ils dépouillent les familles fortunées en se faisant passer pour des policiers allemands.

    Pourtant, on est encore loin de la fronde au sein de la PJ. Ainsi, en juin 1943, lors de la création de la sous-direction des affaires juives (ex-service Tulard), le commissaire divisionnaire Charles Permilleux motive ses troupes par des instructions précises : « Il appartient désormais à la préfecture de police d’assurer l’exécution des mesures de police ordonnées par les autorités d’occupation. La police française n’a pas à se faire juge, elle exécute les ordres donnés ».

    À la Libération, on parle d’épuration dans la police. Une brigade anti-Gestapo est créée. Installée quai de Gesvres, elle est chargée d’enquêter sur la Gestapo française, la Carlingue, pour les intimes. Voici ce qu’écrit son fondateur, le commissaire Georges Clot : « La Gestapo française fut, à cette pénible époque, un dangereux poison qui atteignit tous les organes du corps français. C’est triste à dire, mais c’est la vérité… Quelquefois, nous étions saturés de dégoût, nous ne savions plus où se trouvaient les limites du mal. : un cancer généralisé. » Et puis, un jour de septembre 1945, on leur a dit d’arrêter. La brigade anti-Gestapo a été dissoute. Pour les autorités, il était temps d’oublier.

    Je ne connais pas Clovis Bienvenu. Il est présenté comme officier de police judiciaire. J’ai tenté de le joindre, via son attachée de presse, mais sans succès. Son livre comprend d’autres volets : les années grises, le conflit algérien, etc. On peut lire la table des matières sur le site des Presses Universitaires de France. C’est un livre rare, et même si l’on a parfois du mal à suivre le fil, c’est passionnant.

     

     

    Sources

    BLOG de Monsieur Georges MOREAS,

    Commissaire Principal de Police Honoraire

    de la Police Nationale

    http://moreas.blog.lemonde.fr/2012/07/22/le-quai-des-orfevres-sous-loccupation/

     

     

     

    Partager via Gmail Delicious Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  •  

     

    IL ETAIT UNE FOIS LE ROMAN NOIR.

     

    A l'époque de la prohibition et du gangstérisme, alors que s'installe un climat policier aux Etats-Unis, naît le roman noir. Une contribution majeure à la littérature engagée. A l'origine, ce nouveau genre littéraire surnommé le "hard boiled" correspond au récit criminel américain, se situant dans un contexte social et politique qui rend compte de la violence urbaine. Très tôt, le roman noir a eu en France ses défenseurs, de Gide à Malraux, d'Aragon à Boris Vian - traducteur de Raymond Chandler et de James Cain.
     

      

      



    Dashiell Hammett est considéré comme le véritable père du roman noir américain, lorsqu'il publiera ses premières nouvelles dans la revue "Black Mask" et surtout lorsque parut ses deux premiers romans "La moisson rouge" et "Sang maudit", en 1929. Le premier traite du thème de la municipalité pourrie, nettoyée par une guerre entre bandes rivales déclenchée par l'Op. Le second, nous plonge dans l'univers des sectes, de la manipulation des esprits et de la folie. Avec ses premiers romans, Hammett précipite le roman policier dans le monde contemporain, on passe du "whodunit" "qui l'a fait?" au style "hard boiled" "dur à cuir".
     

      

      

      



    C'est en 1933, qu'un autre fondateur du roman noir américain commence à écrire dans la célèbre revue Black Mask, dont Hammett est l'auteur vedette : Raymond Chandler. Dès son premier roman, il fera de Philip Marlowe l'un des héros littéraires les plus connus dans le monde, l'archétype du privé. L'accueil enthousiaste que connaît "Le grand sommeil" en 1939, est en vérité le résultat d'un travail dont la rédaction ne réclama que trois mois de labeur. En effet, il utilisera la méthode de "cannibalisme", qui consistait à relier entre eux, des textes déjà parus. Il avouera dans diverses lettres, l'emprunt à trois nouvelles, mais en vérité il y a des traces d'au moins trois autres textes précédents, signés de sa main bien sûr ...

     

     




    Enfin, pour avoir écrit "Dark hazard" l'un des plus beaux romans des années 1930, William Riley Burnett mériterait amplement de figurer au panthéon des grands auteurs américains, au même titre que Hammett et Chandler. Il n'en est rien, Burnett reste un écrivain "sans étoile". Son premier roman "le petit césar" paru en 1929, retrace la montée en puissance et la chute de César Bardello, visiblement inspiré du personnage d'Al Capone. Ce livre plein de violence et de fureur, fait un portrait sans concession du gangster violent et brutal, qui servira de modèle à bon nombre d'ouvrages et de films, notamment le "Scarface" d'Howard Hawks, dont le scénario sera rédigé par Burnett lui-même, avant d'être réécrit par Ben Hecht.

     

     




    Enfin, on associera à ces trois géants de la littérature américaine, Chester Himes qui lors d'un voyage à Paris dans les années cinquante, rencontre Marcel Duhamel, qui lui ouvre les portes de la fameuse "série noire". Fossoyeur Jones et Ed Cercueil, deux flics noirs qui tentent de maintenir l'ordre dans un Harlem haut en couleur, vont ainsi faire leur apparition dans "La reine des pommes" grand prix de littérature policière en 1958, qui fait figure aujourd'hui de grand classique du roman noir.

     

     

     

     


    Avec Hammett, Chandler et Burnett le roman noir est né. Il est le reflet de la société de l'époque, l'insécurité étant sa caractéristique dominante. "Il décrit une jungle sociale, une jungle d'asphalte", dit William Riley Burnett. La nuit et la ville, sont le temps et l'espace de tout bon bouquin, qui se réclame de ce nouveau genre littéraire, qui a été, dans ce cadre, le genre qui a le mieux exploité les possibilités d'un certain fantastique moderne. Cet aspect s'est trouvé encore accentué au cinéma, durant la grande époque du film noir, dont Humphrey Bogart représenta une des grandes figures. Aujourd'hui, le roman noir est loin de son déclin, avec l'apparition notamment du grand James Ellroy, et reste le genre littéraire le plus pratiqué et le plus lu, actuellement.

     

     

    sources

    http://noirsuspense.blogspot.fr/2011/10/info-polar.html

     

     

     

     

    Partager via Gmail Delicious Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  •  

     

     

      

      

    Affaire Sophie Toscan du Plantier

     

    Sophie Toscan du Plantier, épouse du célèbre producteur de cinéma français Daniel Toscan du Plantier, fut retrouvée assassinée le 23 décembre 1996 à quelques pas de sa résidence de vacances près de Schull, en Irlande.

     

    La victime

    Sophie Toscan du Plantier, née Sophie Bouniol le 28 juillet 1957 (XVe arrondissement de Paris en France) - morte assassinée le 23 décembre 1996 à Toormore à une dizaine de kilomètres de Crookhaven (en) dans le Comté de Cork en (Irlande), était une productrice d’émissions de télévision française.

     

    L'affaire

    Sophie Toscan du Plantier arriva en Irlande le 20 décembre 1996. Lors de ce séjour, Sophie préparait deux projets de soirée thématique pour la chaîne de télévision Arte

     

    Le soir du 22 décembre, alors qu'elle était en vêtements de nuit, Sophie fut réveillée par des coups violents donnés sur sa porte de cuisine. Elle alluma sa lampe de chevet, descendit à la cuisine et ouvrit la porte sans se méfier. Son meurtrier la frappa au visage.



     

      

    Les policiers retrouvèrent plus tard du sang de Sophie sur la porte. Elle se débattit, griffa son agresseur au visage et aux bras (des cheveux furent retrouvés sous ses ongles). Elle se mit à courir dans le jardin. Son meurtrier la suivit en la frappant plusieurs fois. Arrivé à la barrière métallique du jardin, le meurtrier se saisit d’un bloc de ciment et le jeta sur le visage de Sophie. des voisins découvrent son corps le matin du 23 décembre[.

     

    L’assassin s’est acharné sur sa victime : le corps de Sophie, défigurée, était couvert d’une quarantaine de blessures. Pour la police, le meurtrier connaissait très bien les alentours de la maison de vacances de Sophie, située dans un endroit isolé et difficile d’accès en raison de très mauvaises routes.

     

     

     L’enquête était difficile car l’heure de la mort de Sophie n’a pas pu être déterminée, le médecin légiste étant arrivé 36 heures plus tard. L’arme qui a servi à tuer Sophie Toscan du Plantier n’a jamais été retrouvée.

    Il s’agirait d’une hachette très tranchante car la victime présentait de nombreuses blessures à la tête. Le meurtrier s’est ensuite servi d’un bloc de ciment pour achever sa victime. Elle arracha des cheveux et des fragments de peau de son agresseur, matières retrouvées sous ses ongles.

     

    Un suspect aurait été vu par un témoin le soir du meurtre à quelques mètres de la maison. Ce même homme se serait confié à un ami et à un auto-stoppeur en disant notamment « Je suis allé la voir, elle s’est énervée et je lui ai fracassé le crâne ».

     

    Le pigiste anglais Ian Bailey suspecté du meurtre a été arrêté le 24 avril 2010 en Irlande suite à un mandat d'arrêt international émis le 19 février par le juge parisien Patrick Gachon. Il avait fait naître les soupçons en étant parmi les premiers sur les lieux du crime, puis en faisant état dans des articles d'éléments que seuls les enquêteurs et le meurtrier étaient censés connaître, enfin il avait des griffures sur le visage, les mains et les avant-bras.

      

    Bailey avait également été visé par le témoignage d'une femme, Marie Farrel, qui affirmait avoir vu le journaliste indépendant la nuit du meurtre à proximité du domicile de la victime. Mais Mme Farrel s'était ensuite rétractée en accusant la police irlandaise de lui avoir soufflé ses déclarations et la compagne de Ian Bailey, l'artiste peintre Catherine Jules Thomas, lui a fourni un alibi.

     

    Mort de Sophie Toscan du Plantier: la famille dépose un recours contre l'Eire

    PARIS (Sipa) — L'un des avocats de la famille de Sophie Toscan du Plantier, l'épouse du célèbre producteur de cinéma français, morte en Irlande en 1996, a annoncé mardi qu'il allait déposer un recours contre l'Eire devant la Cour de justice l'Union européenne.

    Me Alain Spilliaert a précisé à Sipa que ce recours "sur le point de partir" faisait suite à la décision prise en mars dernier par la Haute cour irlandaise de ne pas extrader le Britannique Ian Bailey, suspecté dans l'enquête française sur la mort de Sophie Toscan du Plantier.

    "C'est un recours juridique", a expliqué Me Spilliaert pour qui "la Cour suprême irlandaise s'est basée sur un élément de réciprocité qui n'est pas conforme aux engagements européens de l'Irlande". Si la CJUE décidait de suivre les avocats français, cette affaire pourrait être examinée "d'ici quelques mois", a-t-il ajouté.

     

    Un mandat d'arrêt européen avait été émis en février 2010 par le juge d'instruction français Patrick Gachon à l'encontre de Ian Bailey et un tribunal de Dublin avait décidé son extradition en mars 2011. Le suspect avait fait appel.

    La Cour suprême irlandaise avait jugé qu'elle ne pourrait permettre l'extradition de Ian Bailey que si les autorités françaises l'inculpaient de meurtre. Or le mandat d'arrêt spécifie que le journaliste britannique est recherché seulement pour être interrogé et dans le cadre d'éventuelles poursuites.

    Ian Bailey, un journaliste indépendant qui habitait à proximité de la maison de la victime, a déjà été arrêté à plusieurs reprises dans ce dossier, avant d'être relâché faute de preuve. Il s'est toujours dit innocent.

    Productrice d'émissions télévisées, la Française, mère d'un enfant, avait été retrouvée morte le 23 décembre 1996 au bas du chemin menant à sa maison isolée de Toormore, non loin du village de Schull, près de Cork (sud). L'autopsie a établi que Sophie Toscan du Plantier avait succombé à des coups violents portés à la tête.

    Rapidement, les enquêteurs s'étaient intéressés à l'un de ses voisins, Ian Bailey, l'un des premiers à être arrivés sur les lieux et qui avait ensuite divulgué des détails inédits sur le crime dans ses articles. L'homme, qui portait après le drame d'étranges griffures sur le visage, avait également été mis en cause par une habitante de la région.

    La victime était mariée au producteur de cinéma français Daniel Toscan du Plantier, ancien producteur de cinéma et PDG d'Unifrance, décédé en 2003 d'une crise cardiaque.

     

     

    nvm/pas/mw

    http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20120911.FAP8064/mort-de-sophie-toscan-du-plantier-la-famille-depose-un-recours-contre-l-eire.html

      

      



    http://www.assoph.org/assoph.org/Accueil.html

     

     

    Une enquête au long cours

    23 décembre 1996: Sophie Toscan du Plantier, 38 ans, est découverte tuée à coups de pierre sur la tête, en vêtements de nuit, près de sa maison isolée du comté de Cork (Irlande). Son mari Daniel, producteur de cinéma, est en vacances dans le midi de la France.

    20 janvier 1997: Daniel Toscan du Plantier et ses beaux-parents portent plainte à Paris pour assassinat.

    10 février: Ian Bailey, un journaliste anglais demeurant à une dizaine de kilomètres, est interrogé ainsi que sa compagne. Il était arrivé le premier sur les lieux. Il explique ses griffures au visage et les taches de sang sur ses vêtements par l’abattage d’un sapin de Noël. Sa compagne dit avoir passé la nuit avec lui.

    14 septembre: fin de l’enquête de police.

    27 janvier 1998: réouverture de l’enquête.

    24 août 2001: Bailey est de nouveau interrogé.

    11 février 2003: Daniel Toscan du Plantier décède d’une crise cardiaque.

    4 décembre 2008: la justice irlandaise transmet le dossier à la France.

    8 avril 2010: on apprend qu’un mandat d’arrêt a été lancé le 19 février contre Bailey par le juge d’instruction parisien 

     

      

      

      

     

    Partager via Gmail Delicious Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  •  

     

     

     

    Pour apprécier les vidéos  cliquer sur le logo  de RADIONOMY 

    en bas de la colonne le fond musical sera supprimé 

     

    Meurtres de la gare de Perpignan

     

    L'affaire des meurtres de la gare de Perpignan est une affaire criminelle française. Entre 1995 et 2001, 4 jeunes filles ont disparu, dont 3 retrouvées mortes, dans des conditions similaires, ce qui fit suggérer des agissements d'un tueur en série.

     

    Historique

    4 jeunes filles au physique similaire disparaissent dans le quartier de la gare à Perpignan, vraisemblablement abordées ou emmenées de force par un automobiliste dans les rues Courteline et Ribère, probablement au niveau du « café Figuerres » à l'angle de la rue Ribère et de l'avenue Julien-Panchot :

    Mis à part Tatiana Andujar dont le corps ne fut jamais retrouvé, les trois autres victimes furent découvertes mortes et dénudées. Les corps de Mokhtaria Chaïb et Marie-Hélène Gonzalez furent, de plus, mutilées aux organes génitaux (Marie-Hélène ayant été de plus décapitée, sa tête et ses mains qui furent également sectionnées, ont été retrouvées dans des sac-poubelles 6 mois plus tard). Les effets personnels de toutes les victimes sont restés introuvables.

    À la suite de la disparition de Mokhtaria Chaïb, un suspect de nationalité péruvienne, Andréas Palomino-Barrios, dont le diplôme de chirurgie apparait douteux, est interpellé. De nombreux indices sont en sa défaveur (ses connaissances en anatomie, des vols de matériels médicaux effectués dans les hôpitaux où il travaillait et des condamnations pour escroqueries).

    Mais il est relâché faute de preuves (de plus, c’est durant sa détention provisoire que Marie-Hélène Gonzalez sera assassinée). Cependant, ce dernier sera interpellé en 2009 en Espagne à Adra pratiquant toujours la médecine sans diplôme avéré. Le 21 juin 2012, Andreas Palomino-Barrios sera retrouvé mort, étranglé à son domicile à Valence (Espagne), alors qu'il devait passer en jugement dans ce pays pour "exercice illégal de la mèdecine"[1].

    Suite à une quatrième disparition en 2001, la ville de Perpignan est sous le feu des médias du monde entier, spéculant sur la présence d'un tueur en série.

    Sur les indications d'un témoin, Marc Delpech, un tenancier de bar perpignanais, marié et père d’un enfant, est interpellé chez ses beaux-parents en Meurthe-et-Moselle. Il finit par passer aux aveux en reconnaissant le meurtre de Fatima Idrahou, qu’il connaissait pour avoir fréquenté le magasin où la victime était caissière. Après avoir affirmé aux enquêteurs qu'il avait fait disparaître le corps au cap Béar à Port-Vendres, on retrouvera finalement le cadavre dénudée de Fatima, sur les bords de l’Étang de Canet.

    Le 18 juin 2004, Delpech est condamné à 20 ans de réclusion criminelle par la Cour d'assises des Pyrénées-Orientales pour l'enlèvement, le viol et le meurtre de Fatima Idrahou, peine confirmée le 1er juillet 2005.

    Même si des soupçons pèsent sur lui (on a découvert à son domicile des coupures de presse relatant les quatre meurtres, ainsi qu’une troublante ébauche d’un roman policier intitulé « Tatiana » retrouvé sur son ordinateur, contenant très précisément les circonstances de l’enlèvement de Tatiana Andujar), il n'est toutefois pas poursuivi pour les trois précédentes disparitions.

    Cependant, des soupçons se portent également depuis 2010 sur un ressortissant espagnol Esteban Reig, un tueur psychopathe qui s’est suicidé en détention dans la prison de Villefranche-sur-Saône en 2002 à l’âge de 47 ans.
    Cet homme marié et père de quatre enfants, accro aux drogues dures, était un individu extrêmement violent. Toujours armé d’un couteau, il était capable du pire et avait même régulièrement menacé son épouse, ainsi que plusieurs autres personnes de les « découper en morceaux ».
     

    Il fut en effet condamné par les assises du Rhône pour le meurtre particulièrement atroce de son colocataire, Jean-Marie Guest, alors qu’il vivait à Lyon : après l’avoir poignardé à la suite d’une dispute, il avait soignement dépecé le cadavre de sa victime (y compris les parties génitales) qu’il avait placé dans des sacs plastiques.
     

    Faits troublants : il vivait à Perpignan au moment où les meurtres de Mokhtaria Chaïb et Marie-Hélène Gonzalez ont été commis en 1997 et 1998, et il fréquentait le quartier de la gare, particulièrement le « café Figuerres ».
     

    Selon des confidences faites à ses compagnons de cellule, ainsi qu’à sa fille, il aurait reconnu avoir tué et dépecé deux femmes à Perpignan (dont une aurait été séquestrée), et a ajouté : « Je préfère les brunes, cheveux longs, assez typées, pas trop grandes, réservées. J'ai quand même eu tout type de femmes mais je préfère les filles du sud » (détails correspondant aux signalements de toutes les victimes de Perpignan). Des expertises supplémentaire (tests ADN) auraient été diligentées par le parquet.

     

     

    Partager via Gmail Delicious Yahoo!

    votre commentaire
  •  

     

     

      

    Faites Entrer L'accusé -  Mysterieuses disparitions

    Chaque année, en France, 50 000 personnes disparaissent sans laisser de trace.

    Beaucoup d'entre elles sont rapidement retrouvées, mais pour les cinq pour cent qui restent, le mystère demeure souvent entier durant des années.

    Ce document revient sur certaines affaires de disparitions célèbres, telles celles de Godard, Touvier, des disparus de l'Yonne, de Mourmelon, mais donne également la parole aux familles qui attendent désespérément le retour d'un proche. 

     

    Disparus de Mourmelon


    L'expression « disparus de Mourmelon » fait référence à la disparition de huit jeunes gens à proximité du camp militaire de Mourmelon. La lenteur et les incertitudes de l'enquête ont marqué les esprits. Avec le procès d'Outreau, cette affaire reste aujourd'hui l'un des exemples les plus médiatisés de manquements de la justice française.

    Résumé des faits

    Le fait qu'une majorité des disparus soit des appelés du contingent, accusés de désertion, a retardé le démarrage d'une enquête sérieuse. La complexité de l'affaire, la dispersion et l'insuffisance des moyens (au moins 11 juges d'instruction), des fautes et des négligences (pertes de scellés, expertises inutiles ou mal faites) ont rendu l'instruction extrêmement longue et chaotique.

    Le 10 août 2001, plus de 21 ans après la première disparition, Pierre Chanal est finalement renvoyé devant la Cour d'Assises de la Marne pour trois disparitions. Cinq non-lieux ont été prononcés pour les disparitions les plus anciennes, ceci faute de preuves suffisantes.

    Le suicide de l'accusé, au premier jour de son procès d'assises, alors qu'il est sous la surveillance de l'administration pénitentiaire, entraîne la fin de l'action publique et enlève tout espoir de connaître la vérité sur les disparitions.

    L'État français a finalement été condamné pour faute lourde en janvier 2005. Le jugement stigmatise « l'inaptitude du service public de la justice à remplir sa mission » car une « série de fautes » commises par les juges d'instruction et les enquêteurs « ont ralenti l'instruction des différentes affaires de disparitions inquiétantes » et ont conduit « à ce que demeurent inconnues les circonstances de l'enlèvement et du décès de plusieurs victimes. »

    Les huit disparus

       DateNomAffectation 
    1 4 janvier 1980 Patrick Dubois 4e régiment de chars de combat à Mourmelon Disparaît
    2 20 février 1981 Serge Havet 3e régiment d'artillerie à Mailly Disparaît
    3 7 août 1981 Manuel Carvalho 4e régiment de Dragons à Mourmelon Disparaît
    4 20 août 1981 Pascal Sergent 503e régiment de chars de combat à Mourmelon Disparaît
    5 30 septembre 1982 Olivier Donner 503e régiment de chars de combat à Mourmelon Son cadavre est trouvé à Mailly
    6 23 août 1985 Patrice Denis civil Disparaît alors qu'il se rend au camp de Mourmelon
    7 30 avril 1987 Patrick Gache 4e régiment de Dragons de Mourmelon Disparaît
    8 8 août 1987 Trevor O'Keeffe auto-stoppeur irlandais Son cadavre est trouvé à Alaincourt et ses affaires près de Mailly (lac du Der)

    Historique détaillé de l'instruction de l'affaire

    31 octobre 1982 : Découverte du cadavre d'Olivier Donner, ce qui entraînera l'ouverture d'une information judiciaire à Troyes.

    On commence à évoquer l'existence d'un tueur en série dans la région.

    2 août 1984 : À défaut d'autres disparitions, les dossiers Dubois, Havet, Sergent et Donner sont clos par la justice française.

    27 août 1985 : Ouverture d'une information judiciaire pour « séquestration » de Patrice Denis auprès d'un juge de Châlons-en-Champagne.

    août 1986 : l'adjudant-chef Pierre Chanal est muté à Fontainebleau. Il continue à se rendre régulièrement au para-club de Mourmelon.

    13 août 1987 : Ouverture d'une information judiciaire dans l'affaire O'Keefe à Saint-Quentin.

    9 août 1988 : Arrestation près de Mâcon de Pierre Chanal qui séquestrait un auto-stoppeur hongrois, Palazs Falvay, dans son van Volkswagen Transporter. Le jeune homme affirme avoir subi des sévices sexuels.

    11 août 1988 : Pierre Chanal est mis en examen et écroué dans ce dossier.

    23 octobre 1990 : La cour d'assises de Saône-et-Loire condamne Pierre Chanal à dix ans de réclusion criminelle pour viols, attentats à la pudeur et séquestration du jeune Hongrois.

    7 février 1992 : Ordonnance de jonction des dossiers Dubois, Havet, Carvalho, Sergent, Denis et Gache qui présentent des similitudes.

    30 juin 1993 : Un juge d'instruction de Châlons-en-Champagne procède à la mise en examen de Pierre Chanal pour séquestrations et assassinats dans les dossiers Dubois, Havet, Carvalho, Sergent, Denis et Gache avec mise en détention provisoire.

    13 septembre 1994 : Le juge de Troyes se dessaisit de l'enquête sur la mort d'Olivier, donné au profit de son collègue de Châlons-en-Champagne.

    28 novembre 1994 : Mise en examen de Pierre Chanal pour le meurtre de Trevor O'Keefe. Le juge de Saint-Quentin se dessaisira ensuite au profit de son collègue de Châlons-en-Champagne.

    16 juin 1995 : Libération de Pierre Chanal.

    10 août 2001 : Le magistrat instructeur ordonne le renvoi de Pierre Chanal devant la cour d'assises de la Marne pour les séquestrations et les assassinats de Patrice Denis, Patrick Gache et Trevor O'Keefe. Il lui accorde un non-lieu dans les dossiers de Patrick Dubois, Serge Havet, Manuel Carvalho, Pascal Sergent et Olivier Donner.

    juin 2002 : Eroline O'Keeffe, la mère de l'auto-stoppeur irlandais étranglé, assigne l'État en justice pour les manquements et erreurs de l'enquête.

    5 juillet 2002 : La cour d'appel de Reims renvoie Pierre Chanal devant les assises pour « séquestration et meurtre avec préméditation » de trois des disparus.

    12 mai 2003 : Pierre Chanal tente de mettre fin à ses jours, à la veille de l'ouverture de son procès à Reims. Ouverture du procès le 13 en l'absence de l'accusé. La cour lui donne une semaine pour comparaître et le place en détention. En raison de l'état de santé de l'accusé, le procès est finalement reporté au mois d'octobre.

    11 juin 2003 : Pierre Chanal est placé d'office à l'hôpital psychiatrique de Villejuif (Val-de-Marne) qu'il quittera fin juin.

    5 juillet 2003 : Pierre Chanal entame une grève de la faim à la maison d'arrêt de Fresnes.

    14 octobre 2003 : Deuxième ouverture du procès devant la cour d'assises de la Marne à Reims.

    15 octobre 2003 : Suicide de Pierre Chanal, qui met fin au procès.

    Après le procès

    16 octobre 2003 : Premier courrier envoyé à Dominique Perben, ministre de la Justice, pour demander une enquête sur l'ensemble de l'instruction de l'affaire.

    24 mars 2004 : Les avocats des familles des sept disparus français se joignent à la plainte de Mme O'Keeffe contre l'État, suivis le lendemain par les parents de deux jeunes hommes disparus en 1975 et 1977 du camp militaire de Valdahon (Doubs), où Pierre Chanal était instructeur.

    31 mars 2004 : Nicole Guedj est nommée Secrétaire d'État aux droits des victimes.

    26 janvier 2005 : L'État est condamné par le Tribunal de Grande Instance de Paris à indemniser les 36 membres des familles des disparus à hauteur de 25.000 euros chacun. Cette condamnation n'entraîne aucune réaction du ministre de la Justice Dominique Perben.

    6 février 2006 : Le téléfilm L'Affaire Pierre Chanal est diffusé sur France 2.

    24 août 2007 : France 3 revient sur l'affaire des disparus de Mourmelon avec l'émission Affaires classées.

    5 février 2008 : Un programme télévisé italien, Real CSI, revient sur l'histoire de Pierre Chanal.

    En 2011, Éric Bellahouel, journaliste d'investigations, dans son livre Les disparus de Mourmelon - Tout n'a pas été dit - Une affaire d'État met en évidences que cette affaire est une affaire d'État, ce qui expliquerait les nombreuses fautes et autres dysfonctionnements de la justice.

    Bibliographie

    • Gérard Chemla et Vincent Durtette, Chanal : la justice impossible - Enquête à charge, Éditions Michalon, 2003.
    • Jean-Marie Tarbes, Sur la piste du tueur de Mourmelon - Quinze ans à traquer l’assassin du « Triangle maudit », Éditions Robert Laffont, 2003.
    • Éric Bellahouel, Les disparus de Mourmelon - Tout n'a pas été dit - Une affaire d'État, Éditions Jacob-Duvernet, 2011. 
     

    WIKIPEDIA

     

     

    Partager via Gmail Delicious Yahoo!

    votre commentaire
  •  

     

     

     

     

      

      

    Faites Entrer L'accusé   - L'assassinat de Pierre Goldman 

     

     

    Synopsis : Pierre Goldman a été condamné pour meurtre, puis acquitté.

      

    Par la suite, le 20 septembre 1979, trois inconnus lui ont tiré dessus à bout portant, en plein Paris.

      

    Quelques jours plus tard, 15 000 personnes affluaient au Père-Lachaise.

      

    Parmi elles, ceux qui, avec lui, avaient rêvé de révolution durant les années 60 : Serge July, Régis Debray, Marc Kravetz, Alain Krivine, Bernard Kouchner, et bien d'autres personnalités.

      

    Né le 22 juin 1944, étudiant révolutionnaire à la Sorbonne, guérillero au Venezuela, écrivain en prison, Pierre Goldman avait, pour ceux qui l'ont connu ou simplement côtoyé, une personnalité hors du commun.

      

    Ses assassins n'ont jamais été retrouvés.

      

    Retour sur une affaire qui, en son temps, défraya la chronique.

     

     

    Le 20 septembre 1979, Pierre Goldman est assassiné en pleine rue par trois hommes qui parviennent à prendre la fuite.

    Il avait 35 ans et un lourd passé de militantisme d'extrême gauche, de révolutions manquées, de philosophie, d'écriture et de criminalité. Cette énigme constitue le point de départ et le fil conducteur de notre enquête. Elle sera aussi le moyen de brosser le portrait d'un personnage fascinant et atypique, d'en raconter l'époque, le contexte immédiat, les amitiés et à travers elles, le portrait en creux d'une génération.

      

      

     

     

      

      

     

    Partager via Gmail Delicious Yahoo!

    votre commentaire