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    Faites Entrer L'accusé  -  Le Meurtre De Maître Flauder  

     

     

    Synopsis : Une nuit de février 1980, le corps de Jean Flauder, notaire, est retrouvé sur le bas-côté d'une route de Meurthe-et-Moselle. Il a été tué de plusieurs balles. Malgré une analyse rigoureuse des dossiers «chauds» de maître Flauder, l'enquête n'aboutira pas. Neuf ans plus tard, Arnaud Thomas-Chevallier, notaire concurrent, confie avoir tué Jean Flauder.

      

    Arnaud Thomas-Chevallier est l'archétype du notable de province au-dessus de tout soupçon : notaire, fils d'un bâtonnier, neveu d'un professeur de droit et mari d'un procureur de la République. Il a été condamné lourdement, mais est-il vraiment coupable ?

      

    Aujourd'hui, il est libre et espère obtenir la révision de son procès. Arnaud Thomas-Chevallier revient sur l'affaire et expose les éléments qui, selon lui, l'innocentent ainsi que les zones d'ombre de ce dossier.

     

     

    Un notaire de Longwy jugé pour le meurtre d'un confrère, il y a quinze ans Nancy, correspondance Le notaire Arnaud Thomas-Chevallier répond à partir d'aujourd'hui devant la cour d'assises de la Meuse à Bar-le-Duc de l'assassinat de son confrère Me Jean Flauder, abattu en 1980.

     

    Le cadavre de maître Jean Flauder, notaire à Cons-la-Grandville, à quelques kilomètres de Longwy, fut découvert au bord d'une route , à la sortie de Muzeray, (Meuse), le 5 février 1980, vers 2 heures du matin. Il a été abattu de six balles de revolver dans la nuit du 4 au 5. L'enquête s'oriente vers le couple Clarenn, bénéficiaire du testament holographe d'une veille dame, déposé à l'étude de maître Flauder. Les héritiers de sang contestent cette donation et engagent une procédure dans laquelle maître Flauder devait témoigner. Le couple Clarenn fut inculpé et incarcéré avant de bénéficier d'un non-lieu en 1985.

     

    L'affaire rebondit après un concours de circonstances. En 1989, la PJ de Nancy est saisie d'une enquête sur les malversations financières dont est soupçonné maître Arnaud Thomas-Chevallier, dans le cadre de son étude notariale à Longwy. Le 7 décembre, le notaire est inculpé d'abus de confiance par un juge de Briey et placé sous mandat de dépôt. Avant de quitter le palais de justice Thomas-Chevallier demande à s'entretenir seul avec sa maîtresse, Françoise Canton.

      

    Il lui demande de se rendre le soir-même à son étude pour y récupérer un sac d'écolier contenant des dossiers compromettants et une arme. «Il ne faut pas qu'il la trouve», affirme le notaire. «Pourquoi, tu as tué quelqu'un?», s'inquiète Françoise Canton. «Oui, Flauder», répond le notaire. «Quand?», insiste la maîtresse. «En 1980, juste avant que ma tête n'éclate», répond le notaire en faisant allusion à la rupture d'anévrisme qu'il a subie le 8 février 1980. «Pourquoi?», demande encore l'amie. «Je n'en sais rien, je suis fou.»

     

    Le soir même, Françoise Canton fait contacter l'épouse du notaire, Nadine Thomas-Chevalier, procureur de la République à Bourges. Celle-ci alerte à son tour le procureur de la République de Briey. Le 9 décembre, une perquisition à l'étude permet de découvrir le sac contenant des testaments en blanc et un revolver 22 long rifle à six coups. L'arme retrouvée à l'étude de Thomas-Chevallier est expertisée: c'est l'arme du crime.

     

    Le dossier est rouvert. Interrogé à plusieurs reprises, l'ancien notaire de Longwy (destitué en octobre 1990 pour «cause de maladie») nie les faits qui lui sont reprochés. «Je n'avais aucune raison d'en vouloir à maître Flauder.» Quant à l'arme retrouvée à son étude, elle lui aurait été volée en 1980.

     

    Quelles raisons auraient pu avoir Thomas-Chevallier de se débarrasser de son confrère? Les magistrats de la chambre d'accusation de Nancy émettent deux hypothèses. La première concerne le testament holographe de la vieille dame en faveur des époux Clarenn. L'associé de Thomas-Chevallier, maître Person, représentait les héritiers de sang. De son côté Thomas-Chevallier avait encaissé sur son compte personnel (et non pas sur le compte de l'étude) une indemnité de 1,2 MF versés par une compagnie d'assurance à la suite du sinistre d'un immeuble appartenant à cette succession.

     

    La deuxième hypothèse concerne le projet d'association de maître Flauder avec un autre confrère pour augmenter l'activité de son étude. Or, elle était en concurrence directe avec l'étude de maître Thomas-Chevallier et de maître Person, dont les affaires subissaient les effets de la crise de la sidérurgie. «L'élimination d'un confrère affairiste ne pouvait qu'être profitable à Thomas-Chevallier», estiment les magistrats . La preuve, «les résultats de l'étude Person-Thomas-Chevallier ont augmenté en 1980 et 1981, après la mort de Flauder».

     

    Une semaine de procès ne seront pas de trop pour tenter d'élucider ce meurtre vieux de quinze ans. Après cinq ans de détention préventive, Arnaud Thomas-Chevallier, quant à lui, n'a jamais changé son système de défense: il nie tout en bloc.

     

    Roger TRINCA

     

    sources

    http://www.liberation.fr/france/0101135732-un-notaire-de-longwy-juge-pour-le-meurtre-d-un-confrere-il-y-a-quinze-ans

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Affaires non résolues :
    L'Insoluble Meurtre de Karine Leroy

    Série documentaire
     
     
     
     
    Lycéenne sans histoires, Karine rêvait de devenir professeure de sports.
     
      
      
      
    Eté 1994. Karine Leroy, lycéenne de 19 ans, est retrouvée morte dans un bois de Seine-et-Marne, un mois après sa disparition. Qui l’a tuée et pour quelles raisons ? Malgré plusieurs soupçons, le meurtrier n’a jamais été arrêté. Ce film-enquête tente de comprendre les raisons de cet échec.

    Meaux, 1994. Karine Leroy, 19 ans, vit chez son père dans une tour du quartier Beauval avec sa sœur jumelle Nathalie. Le 9 juin au matin, elle quitte l’appartement à 9  h 10 pour se rendre au lycée à pied, à quinze minutes. Elle n’y arrivera jamais. Toute l’énigme de sa disparition se joue dans les 200 mètres qui séparent le bureau de tabac, où elle a acheté un paquet de cigarettes, du lycée. En fin d’après-midi, ne la voyant pas rentrer, ses proches s’inquiètent. La police, qui privilégie l’hypothèse de la fugue, ne lance pas les recherches immédiatement. Ses proches et voisins la cherchent dans tous les recoins. En vain. Karine semble s’être volatilisée. Pour sa famille, le temps s’arrête.
     
    Trente-trois jours plus tard, le 12 juillet, le corps décomposé d’une jeune fille est découvert par des promeneurs dans un bois à une dizaine de kilomètres de là. Karine a été étranglée le jour de sa disparition avec un fil électrique et des liens servant à empaqueter les publicités. Vu l’état de décomposition du corps, il est difficile pour les légistes d’établir les circonstances exactes de la mort.
     
     
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    Patrick Tissier, né le 24 août 1952 à Bourges, est un violeur récidiviste et meurtrier français.

    Biographie

    Patrick Tissier a violé et tué sa petite amie en 1971 près de Bourges. Pour ce meurtre il a été condamné à 20 ans de réclusion criminelle mais, dès 1982, il bénéficie de cinq libertés conditionnelles durant lesquelles tout se passera bien puis, à la sixième, il viole une secrétaire dans sa voiture à Toulouse et tente de violer une deuxième jeune femme par la suite. Patrick Tissier est condamné à 20 ans de réclusion criminelle pour ces faits (dont vols avec violence) mais il est libéré en janvier 1992 où il se rend à Perpignan pour mener une nouvelle vie.

    Début août 1993, à Perpignan, Patrick Tissier tue sa voisine de palier Concheta Lemma, qu'il a probablement violée puis étranglée. Le corps de cette dernière n'est retrouvé qu'en septembre 1996 près de Perpignan ligoté et enveloppé dans un rideau de douche dans un tunnel souterrain.

    Le 10 septembre 1993 il agresse une amie, Marie-Josée Gauze en tentant de l'étrangler avec un foulard ; elle lui résiste et il fracasse violemment sa tête contre le sol à plusieurs reprises. Elle s'évanouit et lorsqu'elle se réveille Patrick Tissier l'a ligotée, déshabillée et très certainement violée[1]. Il s'apprête à la tuer mais Marie-Josée Gauze essaie de le raisonner, y parvient et Patrick Tissier s'en va.

    Trois jours plus tard le lundi 13 septembre 1993 Patrick Tissier enlève Karine, la fille d'une amie, âgée de 8 ans, à 18 h sur le parking de l'école. Il lui promet de la ramener chez elle mais décide de faire un détour. Il se gare près d'un entrepôt à l'abri des regards, menotte Karine, la bâillonne et lui met une cagoule mais Karine ne se doute de rien : elle pense que c'est un jeu. Il se rend près de Fitou, à 2h de Perpignan, dans une maison abandonnée, installe Karine à l'arrière de la voiture et abuse d'elle en maintenant de force ses poignets. Elle essaie de se débattre et Tissier la frappe plusieurs fois.

      

    Une fois le viol terminé, réalisant ce qu'il vient de faire Patrick Tissier l'étrangle et la tue. Une fois morte, il la viole de nouveau et jette le corps de Karine dans le puits d'une maison abandonnée. Le corps de Karine est découvert 10 jours plus tard.

    En janvier 1998 s'ouvre le procès de Patrick Tissier. Son enfance est évoquée où il déclare avoir tenté de violer sa propre sœur à 13 ans, cette dernière l'a raisonné et Tissier a renoncé. Puis à l'âge de 16 ans il agresse à plusieurs reprises sa belle-mère pour la violer mais cela échoue. Tissier est suivi par plusieurs psychiatres et ce dernier ne commet plus de violences jusqu'en 1971 où il tue sa petite amie Marie-France, apprentie coiffeuse le soir du bal du 1er mai. Patrick Tissier raconte que Marie-France le repoussait, que cela l'a agacé et qu'il l'a étranglée.

    Après la mort de sa petite amie Patrick Tissier l'a violée. Les experts psychiatres concluent que Patrick Tissier ne souffre pas de pathologie mentale et qu'il associe violence et sexualité : pour lui ces deux termes sont indissociables. Il fait ainsi subir à ses victimes des tortures multiples afin de satisfaire ses besoins sexuels. Patrick Tissier est interrogé sur les meurtres commis à Perpignan et déclare entre autres avoir « eu envie » de Karine et qu'il avait ressenti des pulsions le week-end précédant la mort de la fillette. Il raconte qu'entre l'agression de Marie-Josée Gauze et l'enlèvement de Karine qui a duré un week-end entier il redoutait que la police ne le retrouve et qu'il s'était caché dans Perpignan.

      

    À la fin du procès Patrick Tissier s'excuse pour toutes les atrocités commises et déclare ne pas souhaiter que la ville de Perpignan connaisse un autre « Patrick Tissier ».

    Patrick Tissier est condamné à la réclusion criminelle à perpétuité assortie d'une période de sûreté de 30 ans. Depuis Pierre Méhaignerie, ancien ministre de la Justice, a créé une loi en 1994 dite de « perpétuité incompressible » qui permet en principe à des criminels du type de Patrick Tissier de ne pas sortir de prison.

    Il ne peut être libéré avant l'année 2024.

     

    wikipedia

     

     

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    Roberto Succo, né le 3 avril 1962 à Venise et décédé le 23 mai 1988 à Vicence, est un tueur en série italien qui a sévi en France et en Suisse d'avril 1987 à février 1988.

     

     

    Élève moyen mais très sportif, il est couvé par une mère autoritaire qui l'adore et le surprotège, le portant aux nues, tandis qu'il convoite l'Alfa Roméo de son père policier souvent absent. À 19 ans, le 9 avril 1981 au cours d'une dispute au sujet de cours séchés, il tue sa mère puis son père rentré de son commissariat peu après : déclaré schizophrène par les psychiatres (expression du Code pénal italien : « incapable d'entendre et de vouloir »), il ne peut être jugé pour ce crime et est interné en hôpital psychiatrique de Bologne pour une durée de 10 ans.

     

    Le 15 mai 1986, interné depuis cinq ans, il s'échappe au cours de son régime de semi-liberté (dormant la nuit dans l'hôpital psychiatrique, il suit le jour des cours de géologie à l'Université de Parme) et se rend en France, où il commet vols, cambriolages, viols, et meurtres. Il a une relation avec une jeune fille de seize ans prénommée Sabrina[2][3]. Il était considéré comme ennemi public en France, en Suisse et en Italie. Ses crimes ne prennent fin qu'avec son arrestation à Mestre dans la région de Venise le 28 février 1988, appréhendé par les Carabiniers après avoir que son portrait-robot diffusé par la RAI ait été identifié par les parents de sa petite amie Francesca, une jeune lycéenne. Le 1er mars de la même année, il tente de s'échapper par les toits de la prison avant de chuter et se blesser (3 côtes cassées et une luxation de l'épaule).

     

    Le 9 mai 1988, alors que l'Italie refuse d'expatrier en France, il est à nouveau déclaré irresponsable par les psychiatres, diagnostiqué comme « schizophrène paranoïde » et héboïdophrène[. Il doit donc retourner à l’asile psychiatrique. Le 23 mai 1988, il se suicide dans sa cellule dans la prison de Vicence, avec une recharge de gaz qu'il ouvre dans un sac plastique, avec lequel il a recouvert sa tête. Il échappe ainsi à ses procès, en Italie, en France et en Suisse.

     

    Parcours criminel

     

    • Le 9 avril 1981, Roberto tue sa mère Marisa Succo de coups de couteaux de boucherie, puis traîne son corps dans la salle de bain, la couche sur le ventre dans la baignoire et fait couler l’eau. Il tue ensuite son père Nazario de coups de hachette. Il le traîne jusqu’à la baignoire et le couche par-dessus sa mère.
    • Le vendredi 3 avril 1987 vers 6 h, à Tresserve, près du lac du Bourget, Roberto tue André Castillo, 38 ans, policier à Chambéry à 50 m de chez lui lors d'un contrôle de routine de sa voiture dans laquelle il dort, d’une balle de 22 Long Rifle à la gorge. Il lui vole par la même occasion son arme de service (un Manurhin 9 mm)
    • Le 27 avril 1987, dans la région d'Annecy, Roberto enlève France Vu-Dinh, 30 ans, ex-professeur d’anglais. À l'heure actuelle, on ne sait toujours pas ce qu'elle est devenue. Lors d'une interview, Roberto aurait expliqué aux enquêteurs qu'il aurait vécu plusieurs semaines avec la jeune femme avant de la tuer car celle-ci essayait de s'échapper. Il aurait jeté son corps dans la mer près de Nice mais aucune preuve à ce jour n'a été trouvée.
    • Le même jour, vers 21 h, le docteur Michel Astoul, 26 ans, disparaît. Le dimanche 18 octobre 1987, au Châtenet (toujours dans la région d'Annecy), dans une grange isolée, on retrouve son corps dans un état de décomposition avancé. Il est mort d'une balle de calibre 9 mm dans la tête (l'arme récupérée du policier Castillo).
    • Le samedi 24 octobre 1987, Claudine Duchosal, 40 ans, est assassinée chez elle, par Roberto, d'une balle de 9 mm dans la tête, à Menthon-Saint-Bernard près de Veyrier du lac.
    • Le 28 janvier 1988, Roberto tue le policier Michel Morandin, 35 ans, à Toulon au seuil de la porte d'entrée de l'hôtel Prémar de trois balles de calibre 357 Magnum : l'une dans la jambe, une autre dans le bras gauche, la dernière derrière l'oreille. Un autre policier, Claude Aiazzi, a été blessé lors de l'intervention.

     

    Postérité

     

     

    Notes et références

     

    1. Eric Pelletier, « La cavale de Roberto Succo [archive] » sur lexpress.fr, 3 avril 2008
    2. Faites entrer l'accusé - Roberto Succo - Succo le fou [archive], 22 juillet 2004
    3. Faites entrer l'accusé - Saison 4, épisode 11 Roberto Succo - Succo le fou
    4. Intervention de l'expert psychiatre Daniel Zagury, « L'odyssée criminelle de Roberto Succo », émission L’heure du crime sur RTL, 1er octobre 2012

     

     

     

    Articles connexes

     

     

    Épisode consacré à Roberto Succo diffusé sur France 2 le 22 juillet 2004 (réalisé par Agnès Grossmann), rediffusé sur la même chaîne en août 2008. L'épisode a également été rediffusé sur Planète+ le vendredi 23 septembre 2011.

     

     

     

    WIKIPEDIA

     

     

     

     

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    FAITES ENTRER L'ACCUSE - DANY LEPRINCE

     

      

      

    Article publié dans "le Nouvel Observateur" du 6 octobre 2011,

      

    après le refus de la Cour de révision

    (en avril 2011) d'ouvrir un nouveau procès.

     

     

    Combien de fois s’est-elle réveillée la nuit pour repenser à cette feuille de boucher ? Pour tourner et retourner dans sa tête le scénario de ce crime sanglant où celui qui a été déclaré coupable n’a laissé aucune trace ?

     

    Pour imaginer les quatre corps déchiquetés et, dans un coin de la maison, celui de l’unique survivante, âgée de 2 ans ? Au palais de justice de Paris, Martine Anzani ne passe pas pour une femme impressionnable. Jusqu’au printemps dernier, cette grande dame au caractère bien trempé a présidé la Commission de Révision.

     

    L’instance de la dernière chance pour tous ceux qui s’estiment condamnés à tort et réclament un nouveau procès du fond de leur prison. Pendant toute sa carrière, dans son cabinet de juge d’instruction ou plus tard à la Cour de Cassation, la magistrate a appris à oublier, le soir en rentrant chez elle, les dossiers trop lourds qui peuplaient ses journées. Elle a pourtant pris sa retraite sans pouvoir "tourner la page".

     

     

    "La justice n'est pas passée"

    "Dans l'affaire Leprince, la justice n'est pas passée", confie-t-elle

    au "Nouvel Observateur" en cette mi-septembre [2011, NDLR].

     

    Ce jour-là, elle vient d'apprendre à la radio l'exécution de l'Afro -Américain Troy Davis, qui criait son innocence depuis près de vingt ans. Et elle ne peut s'empêcher de songer à ce qui serait advenu de Dany Leprince si la peine capitale n'avait pas été abolie en France. Voilà pourquoi, tandis que le gouvernement français reproche aux Etats-Unis de ne pas avoir entendu "les appels à la clémence", l'ex-magistrate, qui a toujours fui les journalistes et le plus souvent défendu l'institution, accepte de parler. "Notre procédure de révision est défectueuse", dit-elle.

     

    Dany Leprince a certes échappé à la guillotine mais pas au couperet d'"une justice qui a refusé de se remettre en cause".

     

    Martine Anzani n'a ni sympathie ni antipathie envers celui que l'on a surnommé "le boucher de la Sarthe", condamné à perpétuité pour un quadruple meurtre qu'il nie depuis 1994. Elle ne sait pas s'il est innocent ou s'il a participé de près ou de loin au massacre de Thorigné-sur-Dué. Elle ne sait qu'une chose : après avoir multiplié, pendant près de cinq ans, avec quatre autres magistrats de la Commission, les expertises et les auditions de témoins, elle avait trouvé des "faits nouveaux qui exigeaient la tenue d'un deuxième procès".

     

    Dany Leprince
    Dany Leprince, avec sa femme Béatrice, juste après sa libération en juillet 2010. (Pierre Andrieu-AFP)

    La Commission qu'elle présidait en était tellement persuadée qu'en juillet 2010 elle avait ordonné la suspension de peine de Dany Leprince, qui, après seize ans de détention, recouvrait une liberté provisoire. En attendant de plaider à nouveau sa cause devant les assises, il ne lui restait qu'une étape à franchir : celle de la Cour de Révision qui devait entériner ou rejeter les conclusions de la Commission.

     

    Le 6 avril 2011, cette instance de jugement, à qui revenait le dernier mot - définitif et sans appel - les a balayées d'un trait de plume. "Et aujourd'hui, dit Martine Anzani, j'en suis malade."

    Au printemps dernier, c'est Claude Mathon, avocat général à la Cour de Cassation, qui a dû faire réincarcérer Dany Leprince. Le président, qui avait annoncé la décision en trois minutes, pas une de plus, avait pris ses jambes à son cou, comme un voleur. Quelques cris avaient résonné dans la salle.

     

    On avait passé les menottes à Leprince. "Je l'ai accompagné jusqu'au bout du couloir. Je savais qu'il repartait pour longtemps", dit l'avocat général. Claude Mathon, qui a souvent fait tonner la voix de l'accusation, n'est pas plus laxiste ni moins solide que Martine Anzani. Rien dans son parcours ne le disposait aux états d'âme.

     

    "La sacro-sainte autorité de la chose jugée"

    Pourtant, la révision avortée de l'affaire Leprince, qu'il a suivie en tant que représentant du ministère public, hante toujours son sommeil. "Je ne supporte pas que quelqu'un ne soit pas jugé correctement." Cette affaire l'"obsède" parce qu'elle illustre jusqu'à la caricature les difficultés rencontrées sur chaque dossier de révision. Depuis 1945, seules huit condamnations ont été cassées.

     

    "Un nouveau procès a été refusé à Leprince, comme à d'autres, au nom de la sacro-sainte autorité de la chose jugée. Parce que, par principe, en France, on répugne à réviser." Claude Mathon parle avec la tranquille assurance d'un technicien du droit. Pas plus que l'ex-présidente de la Commission de Révision, il n'aime le pathos. Mais comme elle, il déteste "quand le travail est mal fait".

     

    Tous deux ont sursauté plus d'une fois en lisant les dix tomes du dossier d'instruction de la tuerie du 4 septembre 1994. Martine Anzani s'y est plongée en 2005, lorsque les nouveaux défenseurs de Leprince, Yves Baudelot et Jean-Denis Bredin, ont saisi sa Commission. Elle connaît par cœur les photos, prises sur la scène du crime : Christian Leprince (le frère de Dany), lardé de quarante coups portés à l'arme blanche, sa femme et leurs deux filles, âgées de 10 et 6 ans, elles aussi atrocement mutilées.

     

    Seule rescapée, Solène, la petite dernière, retrouvée derrière la porte de sa chambre par les gendarmes. Comment ne pas soupçonner Dany ? Il habite, avec son épouse Martine, à peine à quelques mètres, dans la maison d'en face. Il travaille dans une entreprise... de boucherie, "au secteur des steaks hachés".

     

    Dany Leprince
    Deux maisons séparées par quelques mètres de distance. Celle de Christian Leprince, où celui-ci a été retrouvé assassiné, comme sa femme et deux de ses filles, le 4 septembre 1994. Et celle de son frère Dany, condamné pour le quadruple meurtre. (Jean-François Meunier-AFP)

      

    Sous les yeux de Martine Anzani défilent les témoignages de l'époque :

     

    Dany ? Un homme "introverti, sournois, amer, criblé de dettes", qui enchaîne les heures de labeur, dès 3 heures du matin à la Socopa, puis l'après-midi dans la ferme exploitée par son épouse, alors que Christian, garagiste, réussit tout ce qu'il entreprend.

     

    Tous les ingrédients sont réunis pour un drame de la jalousie, un "drame de la terre à la George Sand ou à la Jean Giono", écrivent les experts.

    Après quarante-six heures de garde à vue, Leprince finit d'ailleurs par avouer. Il reconnaît un seul meurtre, celui de son frère. Mais son mobile colle parfaitement à la thèse des enquêteurs : "Christian n'a pas voulu me prêter 20.000 francs, explique-t-il aux gendarmes puis à la juge d'instruction. Alors je l'ai frappé."

     

    Quelques jours plus tard, le "monstre de Thorigné-sur-Dué" se rétracte. Mais qui peut le croire alors que même sa femme, Martine Compain, et sa fille aînée, Célia, l'accusent ? Ainsi, le 16 décembre 1997, rares sont ceux qui ont le sentiment d'assister à une erreur judiciaire lorsqu'il est condamné devant les assises de la Sarthe.

     

    Preuves matérielles inexistantes

    Au fil des mois, pourtant, ce sont les "faiblesses" et les incohérences du dossier qui alertent Martine Anzani. Les preuves matérielles sont inexistantes. "Aucune trace d'ADN appartenant à Dany Leprince, ni de sang sur ses vêtements." Pourtant, les victimes se sont débattues dans des conditions épouvantables.

     

    Quant à la fameuse "feuille de boucher", qui a valu à Leprince un surnom digne des "meilleurs" faits divers, est-elle vraiment l'arme du crime ? Elle a été apportée aux gendarmes "dans des conditions rocambolesques" et s'est avérée "inexploitable". Sans compter que certaines blessures semblent avoir été commises au couteau.

    En réalité, constate Martine Anzani, "Dany Leprince a été condamné sans autre preuve que les accusations de sa fille et de sa femme".

     

    Lesquelles ont varié plusieurs fois et présenté des versions incompatibles ou difficilement crédibles. Le soir du drame, dit notamment Martine Compain, elle est sûre que son mari a dîné jusqu'à 21h40. Et puis à 21h45, alors qu'elle sortait pour nourrir les chiens, elle l'a vu frapper Christian.

     

    Elle s'est précipitée dans la maison d'en face : sa belle-sœur et deux des petites filles étaient déjà mortes... 21h40, 21h45. Un quadruple meurtre perpétré en cinq minutes. Et par un seul homme !

     

     

    Dany Leprince
    La fameuse "feuille du boucher" Elle a été apportée aux gendarmes “dans des conditions rocambolesques” et s’est averée “inexploitable”. (Sipa)

      

      

    Toutes ces zones d'ombre étaient connues en 1997 et elles n'ont pas empêché les jurés de condamner Leprince à la perpétuité. Seuls "des éléments inconnus" au moment du premier procès et "de nature à faire naître un doute sur la culpabilité" peuvent ouvrir une révision. La Commission de Martine Anzani devait donc s'atteler à la "nouveauté". Elle a écarté plusieurs faits, soulevés par les avocats de Leprince ou par son premier comité de soutien animé par Roland Agret (auteur avec Nicolas Poincaré de "Condamné à tort.

     

    L'affaire Leprince", Michel Lafon, 2008). Elle en a retenu cinq. Parmi lesquels un éventuel "alibi" pour Leprince, issu du visionnage du film ("le Flingueur") qu'il regardait le 4 septembre 1994 à la télévision : lors de sa première garde à vue, il expliquait qu'il s'était couché après avoir aperçu une scène diffusée au moment même où sa femme et sa fille le voient agresser Christian.

     

    Et puis il y a ce "couteau jaune", découvert au domicile des Leprince, qui porte les traces d'un ADN compatible avec celui de l'une des victimes et celui... de la femme de Dany Leprince.

    Il y a tant de mystères autour de Martine Compain. Après le carnage, affirme-t-elle, elle s'est endormie auprès de son assassin de son mari, s'est levée le lendemain pour aller travailler "comme pour une journée normale : les porcs, les cornichons...", a attendu quatre jours avant de dénoncer Dany.

     

    Et puis, en cours d'instruction, deux ans après les faits, elle s'est soudain souvenue d'un détail refoulé jusque-là : le soir du crime, se frayant un chemin entre les cadavres, elle est allée chercher la petite Solène, lui a lavé "ses pieds et ses mains tachés de sang", puis l'a amenée chez sa belle-mère qui a refusé de la garder.

     

    Alors elle est repartie dans la maison de l'horreur pour déposer l'enfant dans sa chambre, et s'en est retournée chez elle pour terminer sa nuit auprès de Dany, le tueur...

     

    Martine Compain n'a jamais été mise en examen, "malgré les charges qui pesaient autant contre elle que contre son mari, malgré les invraisemblances de ses déclarations et son attitude après les crimes", souligne l'ex-présidente de la Commission de Révision.

     

    Pourquoi ? Parce qu'elle connaissait bien l'un des gendarmes enquêteurs ?

     

    Ou parce qu'elle avait été la "nounou" d'un magistrat en stage chez la juge d'instruction en charge de l'affaire, comme l'a découvert avec stupéfaction la Commission lors de ses investigations ?

    "J'ai peut-être tué quelqu'un…"

    Martine Anzani et Claude Mathon ont voulu comprendre. Lorsqu'en octobre 2008, ils décident de convoquer Martine Leprince, celle-ci a déjà divorcé depuis longtemps. De la terrifiante nuit de septembre 1994, elle a gardé une seule image : Dany frappant Christian avec un "objet brillant". Mais elle a effacé de sa mémoire la vision des trois autres victimes baignant dans le sang.

     

    Et elle ne se souvient plus d'avoir arraché la petite Solène à ce cauchemar.

     

    "Comment oublier des scènes aussi traumatisantes ?", lui demandent les magistrats qui lui proposent une expertise médico-psychologique.

     

    "J'y suis tout à fait disposée car moi-même je ne sais plus où j'en suis", répond la jeune femme.

     

    Le rapport, rendu par les psychiatres le 7 juin 2009, est accablant : selon eux, l'"amnésie lacunaire" de Martine Compain est purement "utilitaire" et ressemble fort à un "procédé de simulation". Surtout, au cours de leur entretien, ils ont perçu son trouble : "Je me demande si j'ai pas fait quelque chose..., leur lâche-t-elle. J'ai peut-être tué quelqu'un, je l'ai dit à mon avocate. Je peux pas imaginer que j'aurais fait quelque chose à ces gens-là et à leurs enfants.

     

    Je m'en veux car j'ai accusé Dany. Et si ça se trouve j'ai participé. Il faut que j'arrive à savoir ce que j'ai réellement fait. Je ne peux pas continuer comme ça.

     

    Je suis prête à craquer... " Convoquée une deuxième fois par la Commission, Martine Compain ne renie rien : "Ce que vous venez de lire correspond à ce que j'ai dit aux experts." Les magistrats estiment qu'ils ne peuvent aller plus loin, hors la présence d'un avocat. Ils croient surtout avoir désormais suffisamment d'éléments pour obtenir la révision.

    Requête en révision rejetée

    La balle est maintenant dans le camp de Jean-Yves Monfort, désigné "conseiller rapporteur". En clair, c'est lui qui doit se pencher sur les travaux de la Commission et les présenter devant la Cour de Révision. Sur les épaules de ce brillant magistrat, apprécié par ses pairs et respectueux de l'institution (il a pris la défense du juge Burgaud) repose le sort de Dany Leprince.

     

    Depuis sa remise en liberté, le condamné en sursis vit à Marmande auprès de sa nouvelle compagne, Béatrice, qu'il a épousée alors qu'il était encore en prison. Cette médecin-anesthésiste croit dur comme fer "à l'innocence de Dany". Elle compte les jours qui les séparent de la décision.

    La partie semble gagnée lorsque l'avocat général, Claude Mathon, requiert haut et fort, le 17 mars 2011, l'annulation de la condamnation à perpétuité et le renvoi devant une nouvelle cour d'assises. "J'ai honte", tempête-t-il, en dénonçant les "contrevérités" de la précédente instruction.

     

    Le délibéré est fixé au 6 avril. Un mois qui semble une éternité. Car soudain la "rumeur du Palais" tourne au vent mauvais. On dit que les juges de la Cour ne seraient plus que trois sur dix-sept à être favorables à la révision. Et en effet la requête est rejetée.

    Rhétorique judiciaire

    "La Cour a dit exactement l'inverse de la Commission alors qu'elles ont examiné, à la virgule près, le même dossier", se désole Me Baudelot. Chaque "élément nouveau" a été pris isolement et méthodiquement démoli. Les expertises ADN sur le couteau "ne sont pas de nature à modifier l'appréciation portée sur les charges retenues", disent les attendus.

     

    Les "confidences" de Martine Compain devant les psychiatres n'ont pas davantage troublé les juges :

     

    "On ne saurait accorder une quelconque valeur probante à de simples fragments de récit." Inimitable rhétorique judiciaire. Sous le vocabulaire policé, l'institution se drape dans son infaillibilité. Rien ne doit modifier le cours de la justice une fois qu'elle est passée.

    Dès qu'il apprend le rejet de la Cour, Claude Mathon transmet le dossier à la chancellerie. Il espère au moins que le parquet général d'Angers rouvrira une enquête dans la Sarthe pour chercher des réponses à toutes les questions restées en suspens depuis 1994.

      

    Les avocats de Dany Leprince font la même demande "à raison des lourds soupçons pesant sur des personnes qui ont été manifestement protégées pendant l'instruction". Un communiqué laconique leur oppose une fin de non-recevoir. Depuis, Me Baudelot cherche à obtenir des explications auprès de la chancellerie.

     

    On le l'a jamais pris au téléphone. Il a écrit au ministre de la Justice, Michel Mercier. Celui-ci n'a pas daigné lui répondre.

    Seul dans sa cellule de la prison de Melun, Dany Leprince rédige, lui aussi, courrier sur courrier. Aux ministres, aux parlementaires, aux élus de tous bords. Il a déjà passé dix-sept ans en détention. Il a 54 ans.

    (Article publié dans "le Nouvel Observateur" du 6 octobre 2011).

     

    Dany Leprince en 2010 (PIERRE ANDRIEU / AFP)

      

    Condamné à perpétuité pour un quadruple meurtre familial qu'il a toujours nié, il a passé plus de 17 années en détention. ( article du 10/10/2012)

     

    Dany Leprince, condamné à perpétuité pour un quadruple meurtre familial qu'il a toujours nié, va être placé en liberté conditionnelle à partir du 19 octobre, a-t-on appris mercredi 10 octobre de source proche du dossier.

    Après avoir échoué à obtenir la révision de son procès, il sera transféré à la prison d'Agen (Lot-et-Garonne) avant d'être libéré sous conditions, parmi lesquelles le port d'un bracelet électronique durant un an, selon cette source, qui précise que les mesures de libération conditionnelle dureront 7 ans.

    En attendant son transfert vers Agen, il reste incarcéré à la prison de Melun (Seine-et-Marne).

    Le 11 septembre, le parquet ne s'était pas opposé à cette demande, dernière démarche en date engagée par ce détenu qui a mené en vain une lutte acharnée pour prouver son innocence.

    Accusations qui ont varié :

    Le 6 avril 2011, Dany Leprince avait été réincarcéré après neuf mois de liberté quand la cour de révision avait rejeté sa requête visant à obtenir un nouveau procès.

    En 1997, Dany Leprince avait été jugé coupable des meurtres de son frère, de sa belle-soeur et de deux nièces de 7 et 10 ans, tués à coups de hachoir, et retrouvés dans la maison familiale de Thorigné-sur-Dué (Sarthe).

    Accusé par sa femme et sa fille dans des versions qui ont varié, Dany Leprince avait avoué en garde à vue le seul meurtre de son frère, avant de se rétracter et il a, depuis, toujours clamé son innocence.

    A Marmande (Lot-et-Garonne), l'association de réinsertion Environnement Plus (travaux de bâtiment, d'espaces verts...) a indiqué mardi avoir pris des dispositions pour accueillir, le cas échéant, Dany Leprince, et lui permettre d'entreprendre la formation de cariste qu'il recherche.

    Sources

    http://tempsreel.nouvelobs.com/justice/20121010.OBS5099/dany-leprince-sortira-t-il-de-prison.html

     

     

     

    Affaire Dany Leprince : « Révélations et indigestion judiciaire », de Nicolas Poincaré et Roland Agret, publié chez Anne Carrière.

    Caustique et critique vis à vis d’une Justice en perdition dont les égarements marqueront son histoire. Ce livre est aussi une implication inconditionnelle de femmes et d’hommes, face aux combines de couloirs feutrés et aux hurlements des chacals d’internet, qui vont aller jusqu’à dépouiller une défense, pourtant solidement programmée dans la conquête d’un Grall à portée de mains. De l’extraordinaire à chaque page, parfois du surréalisme. MJB.

     

    BLOG de Monsieur ROGER AGRET

    http://action-justice.fr/non-classe/affaire-dany-leprince-revelation-et-indigestion-judiciaire

     

    Emission de Roland Agret : “Quand la justice s’égare” sur Planète Justice


     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    L'Affaire Jacques Maire est une affaire criminelle française qui date de 2004. Jacques Maire fut soupçonné dans les disparitions d'Odile Busset en 1983 et de Sandrine Ferry en 1985, et dans le meurtre de Nelly Haderer en 1987 dans la région de Dombasle-sur-Meurthe.

    Jacques Maire fut condamné en première instance en 2004 à 15 ans de réclusion criminelle pour enlèvement et séquestration sur la personne d'Odile Busset et fut acquitté dans l'affaire du meurtre de Nelly Haderer. En 2006, le procès en appel le condamne à 20 ans de réclusion criminelle à la fois pour enlèvement et séquestration sur Odile Busset, et pour enlèvement et meurtre sur Nelly Haderer. La décision de la Cour d'Appel fut cassée pour vice de procédure en septembre 2007 (une trentaine de pages étaient non signées par la greffière).

    Le 6 octobre 2008 le troisième procès de Jacques Maire s'est ouvert. Il fut acquitté le 18 octobre 2008.

     

    Meurtre de Nelly Haderer

    Le 31 janvier 1987, dans la région de Dombasle-sur-Meurthe, une jambe est découverte dans un terrain vague, ainsi que plusieurs autres morceaux de corps humain. La gendarmerie arrive sur les lieux ainsi que la police; ces derniers découvrent non loin de la scène du crime un couteau de cuisine ensanglanté. Dans un buisson, ils découvrent un ciré en cuir marron, un slip et des bottines.

    Tout près du même buisson, ils trouvent un corps nu aux mains coupées, pratiquement dépecé. Des papiers d'identité ont permis d'identifier la victime: Nelly Haderer, une jeune femme de 22 ans[.

    Au même moment, un certain Michel Miclo vient signaler la disparition de sa compagne à la brigade de gendarmerie de Baccarat. La police se rend vite compte que la compagne de Michel Miclo est Nelly. Ce dernier raconte qu'il s'est disputé avec Nelly le vendredi soir et qu'elle est partie de la maison, laissant ses deux enfants en bas âge seuls avec Michel.

    Suspecté, il est retenu une semaine en prison, et relâché lorsqu'il raconte qu'il fut réveillé en pleine nuit (vers 3 h du matin) par le frère de Nelly Haderer, qui lui demanda si Nelly était rentré, question à laquelle il répondit non.

    Le soir de sa disparition, après s'être disputée avec son compagnon, Nelly est allée voir son frère à Dombasle sur Meurthe car elle avait quelque chose d'important à lui dire (à 50 kilomètres de son domicile). Elle y est arrivée vers 20 h. Au bout de 2 heures d'attente, elle se rendit dans une brasserie du coin. Vers 22 h 30, elle retourna chez son frère dans l'espoir qu'il soit là. Ce ne fut pas le cas et elle décida d'attendre encore quelque temps. Puis aux alentours de minuit elle lui laissa un mot le priant de l'appeler dès son retour. Elle quitta l'immeuble dans lequel habite son frère vers minuit. Plus personne ne l'a revue ensuite.

    Après la libération de Michel Miclo, une jeune femme s'est présenté à la police et déclara avoir vu une GS blanche (dont une partie de la plaque d'immatriculation comporte le chiffre 88) stationnée devant l'immeuble où habite le frère de Nelly. Il lui semblait avoir vu de manière brève le chauffeur qui semblait attendre. Après vérification de toutes les GS de couleur blanche dont une partie de la plaque d'immatriculation comporte le chiffre 88, les policiers mettent un nom sur le propriétaire de ladite voiture : il s'agit de Jacques Maire.

    Ce dernier est immédiatement mis en garde à vue mais nie être allé à l'immeuble dans lequel il a été vu. Sa femme affirme qu'il était bien avec elle le soir du 31 janvier. Les policiers croient en cet alibi et, faute de preuves, Jacques Maire fut relâché.

    Au bout de 7 années d'enquête en 1994 le juge d'instruction ordonne un non-lieu dans le meurtre de Nelly Haderer, faute de preuves.

    En aout 2011, 4 profils d'ADN ont été identifiés, 2 masculins et 2 féminins

      

    Disparition de Sandrine Ferry

    En 1995, un dossier concernant une affaire de disparition non-résolue datant de 1985 est rouverte par Maître Bloch suite à la demande de la mère de la disparue, Madame Romac. En juillet 1985, à Dombasle-sur-Meurthe (là où a été découvert le corps de Nelly Haderer), une jeune fille de 16 ans, Sandrine Ferry, disparaît[1]. Elle était sortie de boîte de nuit vers 1 h 30. En rentrant chez elle, elle a croisé un ami, Mohamed Toukali. Ils ont marché ensemble et se quittèrent près d'une rivière à trois kilomètres de chez elle. C'est la dernière fois que quelqu'un vu Sandrine Ferry.

    Le lendemain, sa mère prévient la gendarmerie de la disparition de sa fille. La police, prévenu également de cette disparition, trouve le sac à main de Sandrine Ferry près de la rivière, à l'endroit même où elle a disparu. Mais la police croit en la fugue de la jeune fille et ne procède à aucune recherche pour essayer de la retrouver. Aucune enquête ne sera donc ouverte. En 1987, le nom de la jeune fille qui était inscrit au Fichier des Personnes Recherchées dans l'Intérêt des Familles est effacé (le nom des personnes atteignant 18 ans est automatiquement effacé du registre de ce fichier).

    Disparition d'Odile Busset

    Maître Bloch, l'avocate de Mme Romac (la mère de Sandrine Ferry), met également à jour en 1995 une autre affaire de disparition non résolue : celle d'Odile Busset disparue en 1983[1]. Odile Busset, 20 ans, a aussi disparu mystérieusement à Dombasle-sur-Meurthe en mars 1983. Un soir, elle avait confié son bébé âgé de quelques mois à sa famille pour sortir en boîte de nuit. Elle devait le récupérer le lendemain mais n'a jamais été revue depuis.

    En 1996, une femme nommée Akima vient déclarer à la police que le soir de la disparition d'Odile, elle a vu une voiture rouge ou orange garée à proximité de la maison des parents d'Odile. Elle raconte aussi que, lorsqu'elle s'est dirigée vers la voiture pour demander au conducteur s'il avait un briquet, elle s'est rendu compte qu'il s'agissait de Jacques Maire, un ami d'Odile (à l'époque Jacques Maire avait une voiture de couleur rouge orangé et était attiré par Odile qui le repoussait).  Jacques Maire ne tarde pas à faire figure de suspect d'autant plus que les parents d'Odile, le lendemain de la disparition de leur fille, ont reçu la visite de Jacques Maire qui est venu leur dire en quelque sorte qu'il n'était pas responsable de la disparition d'Odile.

    L'enquête révèle que Jacques Maire a de mauvaises fréquentations à Dombasle, qu'il traine souvent dans les bars du coin, qu'il est bagarreur et peut se montrer extrêmement violent quand il est ivre. Cependant il est montré comme un séducteur et ne manifeste aucune violence envers les femmes même s'il peut être dit que, si une femme lui résiste, il se peut qu'il soit violent envers elle, ce qui ne fut d'ailleurs pas forcément démontré.

    En 1997, Jacques Maire est interpellé à son domicile pour enlèvement et séquestration sur la personne d'Odile Busset. Comme dans l'affaire sur la mort de Nelly Haderer, il nie avoir un rapport quelconque avec cette histoire. Cependant les gendarmes et la police confrontent Akima (le seul témoin) et Jacques Maire. Akima réaffirme qu'elle a bien vu Jacques Maire ce soir-là emmener Odile, que cette dernière est montée dans sa voiture. Jacques Maire continue à nier.

    Après quelques mois d'incarcération Jacques Maire est libéré et sort donc de prison.

    En 1999, une jeune femme, Viviane Barbelin, raconte à la gendarmerie que, le soir de la mort de Nelly Haderer, elle a vu Jacques Maire en train d'attendre Nelly Haderer dans sa voiture. Lorsque Nelly est sortie de l'immeuble Jacques Maire a mis sa tête hors de la voiture. Viviane Barbelin n'avait pas témoigné à l'époque sur ordre de son mari qui ne voulait pas d'histoires avec Jacques Maire, son voisin de quartier.

    En 2001, une reconstitution est faite concernant la disparition et la mort de Nelly Haderer. Jacques Maire participe à cette reconstitution et fait ce qu'on lui dit, à savoir entrer dans la voiture, s'installer au volant et mettre sa tête hors de la voiture lorsque Nelly a allumé la lumière du couloir et est sortie de l'immeuble en 1987.

    Viviane Barbelin se trouvait au 1er étage de l'immeuble lorsqu'elle a vu Jacques Maire au volant de sa GS. lors de la reconstitution, il fut prouvé qu'on ne peut pas se tromper de personne quand on est au 1er étage.

    Jacques Maire (même s'il se trouvait à cet immeuble ce soir-là) déclare être parti de l'endroit vers 22 h, mais sa femme dit qu'il est rentré entre minuit et une heure du matin car elle l'a entendu marcher dans leur appartement sans savoir l'heure qu'il était. Puis elle affirme avec certitude s'être réveillée à 1 h 30 du matin et que celui-ci était dans le lit.

    Si Jacques Maire est partie de l'immeuble vers minuit (l'heure à laquelle a disparu Nelly) a-t-il pu avoir le temps de tuer Nelly et de rentrer chez lui à 1 h 30 ? L'avocat de Jacques Maire affirme que Jacques Maire n'a pas pu tuer Nelly Haderer car en un peu plus d'1 h Jacques Maire n'aurait pas pu tuer sa victime, la déshabiller, la démembrer et même la dépecer.

    Toutefois l'enquête permet d'établir que Jacques Maire aurait pu avoir le temps de tuer Nelly Haderer (la distance entre l'immeuble et l'endroit où le corps de Nelly a été découvert est de 3 kilomètres et le domicile de Jacques Maire est proche de ces deux endroits).

    Le dossier sur la mort de Nelly Haderer et celui sur la disparition de Odile Busset présentent des similitudes dans le sens où deux témoins dénoncent Jacques Maire et ces deux dossiers sont bouclés. Quant au dossier sur la disparition de Sandrine Ferry il n'y a aucun élément qui permet d'établir un lien entre Jacques Maire et la jeune fille disparue. Un non-lieu est prononcé dans cette affaire.

    Procès

    Le procès de Jacques Maire s'ouvre le 15 novembre 2004 et doit durer deux semaines. Au total 50 témoins doivent apporter leurs déclarations, à la fois dans le dossier Nelly Haderer et dans celui concernant Odile Busset. Akima, après avoir répété à quatre reprises qu'elle avait vu Jacques Maire le soir de la disparition d'Odile, affirme ici qu'elle a tout inventé, que rien n'est vrai.

    Quand un avocat lui demande pourquoi elle a déclaré avoir vu la voiture rouge orangé de Jacques Maire, elle répond "Parce que j'aime les oranges". Il n'y a donc plus de témoin à charge dans l'affaire de la disparition d'Odile Busset. De plus les scellés (le ciré, le couteau ensanglanté...) concernant la mort de Nelly Haderer sont introuvables. Ils sont retrouvés tout de même mais ne sont pas exploitables (en effet aucune empreinte n'est décelée sur les pièces à conviction et ne permettent pas de prouver que Jacques Maire est l'auteur du meurtre de Nelly Haderer).
     

    En revanche Viviane Barbelin affirme avoir vu Jacques Maire dans sa voiture au pied de l'immeuble le soir de la mort de Nelly Haderer et qu'il a tourné le regard vers elle lorsqu'elle est sortie de cet immeuble.
     

    Après deux semaines de procès les jurés condamnent Jacques Maire à 15 ans de réclusion criminelle pour l'enlèvement et la séquestration d'Odile Busset et fut acquitté pour l'enlèvement et le meurtre de Nelly Haderer.

    Le procès en appel s'ouvre en octobre 2006. Jacques Maire parait décontracté et est certain d'être acquitté à l'issue du procès. Lors de ce procès Akima déclare une nouvelle fois qu'elle n'a jamais vu Jacques Maire le soir de la disparition d'Odile Busset et que par conséquent il ne l'a jamais emmené. Cependant comme au premier procès Viviane Barbelin déclare que Jacques Maire était bel et bien présent lors de la disparition de Nelly Haderer.
     

    À l'issue du procès Jacques Maire est condamné à 20 ans de réclusion criminelle pour l'enlèvement et la séquestration d'Odile Busset et pour l'enlèvement et le meurtre de Nelly Haderer.

    Mais en septembre 2007 la décision de la Cour d'Appel fut cassée pour vice de procédure en raison d'une trentaine de pages du dossier non signées par la greffière. Ce qui fait qu'un troisième procès aura lieu.

    Le 6 octobre 2008 le troisième procès de Jacques Maire s'ouvre donc et doit durer une semaine et demie. Le 18 octobre 2008 Jacques Maire est définitivement acquitté dans ces deux affaires de meurtre et de disparition.

    Aujourd'hui, Jacques Maire est libre ; il vit avec sa femme et son fils et est maçon.

     

     

    SOURCES WIKIPEDIA

     

     

     

     

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    Al Capone (17 janvier 1899 à Brooklyn, New York -- 25 janvier 1947 à Miami Beach en Floride, États-Unis), de son vrai nom Alphonse Gabriel Capone (ou en italien Alfonso Caponi) et surnommé « Scarface » (le balafré), est le plus célèbre des gangsters américains du XXe siècle.

    Il fut le parrain de la mafia de Chicago de 1925 à 1932.

    Personnage emblématique de l'essor du crime organisé dans les États-Unis de la prohibition, il a contribué à donner à Chicago durant les années 1920 et 1930, sa triste réputation de ville sans foi ni loi.

      

      

    Sous le nom de Al 'Scarface' Capone, Alphonse Gabriel Capone terrorise la population de Chicago et fait régner sa loi sur les gangs de la ville à l'époque de la Prohibition.

    Né à Brooklyn, il est enrôlé dans la 'bande des cinq points' menée par Frankie Yale, qui lui apprend les bases du métier de gangster.

    Il se marie en 1918 avec Mary Coughlin, jeune irlandaise qui lui donne un fils du nom de Albert 'Sonny' Capone.

    Un an et deux meurtres plus tard, il s'installe à Chicago où il gravit les échelons du crime, écrase ses rivaux Bugs Moran et Hymie Weiss, corrompt les officiels locaux jusqu'à prendre la tête de l'économie souterraine de la ville. Les billets s'entassent grâce à sa main mise sur l'industrie du jeu, de l'alcool et de la prostitution.

    Craint par tous, il n'est gêné par aucun témoin encombrant, et les autorités se taisent sur les affaires dont elles ont connaissance.

    Cependant, il devient bientôt évident qu'il gagne trop d'argent en comparaison du salaire normal d'un 'négociant en mobilier ', métier qui apparaît sur sa carte de visite : il est emprisonné pour fraude fiscale.

    En 1927, Eliot Ness et Frank Wilson passent à l'attaque, décidés à obtenir une condamnation plus en adéquation avec la réalité de son commerce. Le procès a lieu en 1931, Al Capone ne parvient ni à soudoyer ni à intimider le jury qui le condamne à 10 ans de prison. Il en sort 8 ans plus tard, et meurt en Floride, mal soigné de sa syphilis.

     



    Page wikipédia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Al_Capone

     

     

     

     

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    Bonnie et Clyde (Bonnie Parker et Clyde Barrow) sont deux criminels américains qui ont perpétré leurs méfaits dans le Sud-Ouest des États-Unis pendant la Grande Dépression.

      

    Ils étaient spécialisés dans l'attaque à main armée de banques et on estime qu'ils ont tué douze personnes.

     

     

     

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    Les Grandes Affaires Criminelles / Gaston Dominici {N°26} [Criminalité]

     

    L'affaire Dominici est une affaire criminelle survenue en France. Dans la nuit du 4 au 5 août 1952, trois Anglais, Jack Drummond, sa femme Anne et leur fille Elizabeth sont assassinés près de leur voiture à proximité de La Grand'Terre, la ferme de la famille Dominici, sur la commune de Lurs dans les Alpes-de-Haute-Provence. Le patriarche Gaston Dominici a été accusé du triple meurtre, condamné à mort sans que sa culpabilité ait jamais été clairement établie. En 1957, le président Coty commue la peine et le 14 juillet 1960 le général de Gaulle gracie et libère Gaston Dominici. L'affaire fut suivie par plusieurs journalistes, tant français qu'étrangers.

    Infinity Reportage TV.

     

     

     

     

     

     

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    Les Grandes Affaires Criminelles / Henry Lucas  [Criminalité] 

     

    Henry Lee Lucas (23 août 1936 - 13 mars 2001) était un tueur en série américain, condamné pour meurtres. Ce fut l'un des tueurs les plus prolifiques d'Amérique.

    Infinity Reportage TV.

     

     

     

     

     

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    Au coeur de l'enquete criminelle www.enquete.fr.mu

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    Date de réalisation : 5 Novembre 2003 Durée du programme : 80 mns Classification Dewey : Détection du crime (enquêtes criminelles)

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    La pratique de l'enquête criminelle à Paris

    L'exposé comprendra trois grandes parties. La première partie aura pour but de présenter l'organisation de la police et de la gendarmerie en France, d'abord, de la police judiciaire, ensuite, et de la brigade criminelle, enfin. Dans une seconde partie, seront décrits les cadres dans lesquels et à partir desquels une enquête est menée. On reviendra sur le code pénal, sur l'action de la police judiciaire, sur les autorités de police judiciaire, sur la manière donc se passent les saisies, sur les raisons pour lesquelles les juges d'instruction interviennent dans certaines enquêtes et non dans d'autres, etc...

    Ces éléments permettent de comprendre le travail quotidien de la police, et la pratique de l'enquête, qui seront l'objet de la troisième partie. Cette partie racontera une enquête sur Paris, la manière dont elle est conduite (déplacement, constatation, enquête de voisinage, rôle des informateurs, enquête chronologique, etc.). Des données statistiques sur le nombre des homicides à Paris et en France seront fournies.

    Enfin, il sera fait mention des deux « outils » qui ont récemment permis d'aider les enquêteurs, d'une part le fichier national d'empreintes génétiques, et d'autre part le SALVAC (Système d'Analyse des Liens de la Violence Associée au Crime), cellule de veille, alors qu'il n'y a pas en France de service d'enquête national pour les homicides, permet de rapprocher les données sur tout le territoire français.

     

    sources

    http://www.canal-u.tv/video/universite_de_tous_les_savoirs/la_pratique_de_l_enquete_criminelle_a_paris.1371

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Présentateur Enquêtes criminelles : le magazine des faits divers

    La présentatrice : Sidonie Bonnec

    Sidonie Bonnec est une journaliste, présentatrice et animatrice de télévision française née en 1977.

    Sidonie Bonnec a commencé très tôt sa carrière de journaliste puisqu'à 9 ans, elle enregistre ses premiers flash info, dans sa chambre, sur son radio-cassette jaune. Depuis, elle a grandi.

    Après l'école de journalisme du CELSA à Paris, elle goûte aux joies très formatrices de la pige à RFI et Ouest-France. Un jour, elle découvre qu'ENDEMOL FRANCE recrute sur concours de jeunes créatifs pour inventer des concepts d'émission. En gagnant ce concours, elle entre dans le monde fascinant des coulisses de la télévision. L'expérience la mène peu à peu devant les caméras comme journaliste chroniqueuse : FRANCE 4, FRANCE 5, CANAL PLUS SPORT, PARIS PREMIERE et le groupe M6 où elle a choisi de s'établir.

    Depuis la rentrée 2008, elle prépare et présente le magazine phare de W9 : "ENQUETES CRIMINELLES, le magazine des faits divers". Elle a aussi développé et incarné pour M6 le documentaire : DANS UN MONDE A PART avec le réalisateur Jérôme Korkikian. Sidonie présente chaque année sur W9 des collections d'émissions : DESTINS EXTRAORDINAIRES, CES FRANCAIS DU BOUT DU MONDE. Elle travaille également au développement de projets pour le groupe M6.



    Videos, séries et émissions sur W9.fr :

      

    Sidonie Bonnec : présentatrice de l'émission Enquêtes criminelles : le magazine des faits divers sur W9 http://www.w9.fr/emission-enquetes_criminelles_le_magazine_des_faits_divers/presentateur-453400-la-presentatrice-sidonie-bonnec.html#ixzz2DzVv2o37

     

     http://www.w9.fr/emission-enquetes_criminelles_le_magazine_des_faits_divers/presentateur-453400-la-presentatrice-sidonie-bonnec.html

     

     

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    Présentateur Enquêtes criminelles : le magazine des faits divers

    Le chroniqueur : Paul Lefèvre

    Il a commencé sa carrière à la radio comme présentateur de flashes et de journaux à Europe 1 puis France Inter, où il présenta Inter Actualités à 20 h.
     

    Il anima ensuite les journaux de la première chaîne et d'Antenne 2. Il fut également chroniqueur judiciaire sur Europe 1, France Inter et Antenne 2.
     

    En 1987 il anima sur La Cinq, Histoires vraies, avec Marie-Laure Augry. Il annonça en direct la mort de La Cinq le 3 avril 1992, en compagnie de Jean-Claude Bourret.

    Il est aujourd'hui chroniqueur pour Secrets d'actualité, sur M6 et Enquêtes criminelles : le magazine des faits divers, sur W9 avec Sidonie Bonnec.



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    Sidonie Bonnec : présentatrice de l'émission Enquêtes criminelles : le magazine des faits divers sur W9 http://www.w9.fr/emission-enquetes_criminelles_le_magazine_des_faits_divers/presentateur-453412-le-chroniqueur-paul-lefevre.html#ixzz2DzU9FM3f

     

    lien

     http://www.w9.fr/emission-enquetes_criminelles_le_magazine_des_faits_divers/presentateur-453412-le-chroniqueur-paul-lefevre.html

     

     

     

     

     

     

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    l'affaire Simone Weber.


     

      

    Ses origines

    Simone Weber naît en 1929 d’un père mécanicien et d’un mère ouvrière. Elle a quatre ans quand ses parents se séparent deux de ses frères et sœurs sont confiés à leur mère, elle et sa sœur à leur père. Celui-ci refait sa vie et sa belle-mère tiendra une place très importante dans sa vie. C’est de cette époque que date la très forte complicité entre Simone et sa sœur Madeleine. Celles-ci épouseront même deux frères, les Thiot. Avec son mari Simone aura cinq enfants mais celui-ci boit et elle finit par le mettre à la porte.
     

    Pour survivre elle enchaîne les emplois de fortune dont la création d’un journal gratuit.

    Celle-ci vit surtout dans le mensonge se prétendant aide-soignante ou bien professeur de philosophie. La vérité se situe ailleurs : elle retape des voitures d’occasion à la limite de la légalité.

    En 1968 intervient le premier grand drame de sa vie, elle perd sa fille Catherine suite à un overdose de Théralène. Négligence, accident ou suicide? Le mystère reste entier en tout cas Simone commence à changer. Elle pense que les institutions sont liguées contre elle et s’engage dans le combat Maoïste. C’est alors que survient le décès de son second fils qui se suicide d’une balle en plein cœur au service militaire à 22 ans.

     


     

    A la fin des années 70, Simone épouse Marcel Fixard, un militaire à la retraite, celui-ci est veuf sans enfant et vit dans sa maison près de Nancy. Simone est tout d’abord engagée comme dame de compagnie auprès du vieil homme de 81 ans. Quelques mois plus tard, ils se marient dans le plus grand secret à Strasbourg à 100 km de Nancy.

    Ce mariage surprend tout leur entourage car personne n’était au courant. Trois semaines plus tard Marcel décède malgré sa réputation de santé de fer.



    L'affaire Hettier

    En 1982, elle rencontre Bernard Hettier mais la liaison se termine rapidement celui-ci se sentant persécuté, allant même jusqu‘à tenter de le droguer. Fin Juin 1985, la fille de Bernard Hettier est inquiète, elle n’a pas de nouvelles de son père depuis plusieurs jours et n’arrive pas à le joindre. Elle se rend à son domicile mais toujours pas de réponse. L’apercevant, les voisins s’approchent et lui racontent qu’ils ont vu le 22 juin au matin Simone Weber guetter Bernard Hettier, ceux-ci ont une violente altercation et s’en vont chacun de leur côté avec leur voiture.

    Le soir même, la nouvelle amie de Bernard reçoit un appel lui disant que celui-ci ne viendra pas. Comme il avait prévenu que s’il lui arrivait quelque chose de se rendre chez Simone Weber, le fils de sa nouvelle amie, Didier Nuss, se rend chez cette dernière.

    Il sonne, pas de réponse. Mais il aperçoit la voiture de Bernard de l’autre côté du trottoir. Lorsque Didier Nuss revient le jour suivant celle-ci ne s’y trouve plus. Il se décide donc à alerter les sœurs Hettier qui se rendent chez Simone Weber et exigent de visiter l’appartement. Celui-ci est très peu éclairé mais elles ne voient rien de suspect à part un amont impressionnant de sacs poubelles dans un placard et la cuisine inondée à la suite d’une fuite de machine à laver. Simone jure ne pas avoir vu Bernard Hettier depuis le matin du 22 juin.
     

    Une semaine après sa disparition, sa fille se décide à aller voir la police mais sa requête n’est pas prise au sérieux. Elle publie tout de même un avis de recherche dans la presse et commence à mener l’enquête seule. C’est alors que le disparu donne signe de vie, son employeur reçoit un arrêt de travail et prévient la famille. Toutefois le document semble suspect :des informations manquent, le numéro de sécurité sociale est faux et surtout le médecin l’ayant examiné se situe en banlieue parisienne. La personne examinée est un homme jeune et il s’agit en vérité du gendre de Simone Weber. Tout est mis en œuvre pour faire croire qu’il est encore vivant.


    L'enquête

    Deux semaines après sa disparition, l’information judiciaire est ouverte pour séquestration. Toutefois, le juge Thiel, surnommé le « shérif » attend quatre mois avant d’interroger Simone Weber. Sur le terrain, deux policiers commencent à la suivre et sont surpris par les habitudes de celles-ci qui essaye de leur échapper, passe des coups de fils dans des cabines le pleine nuit…

    Ils se sentent même surveillés par elle. C’est à ce moment de l’enquête qu’intervient le témoignage des voisins du dessous. Le soir du 22 juin ils entendent un bruit sourd comme celui d’un corps qui tombe. Puis une machine se met en route avec le bruit d’un aspirateur mais qui ne se déplace pas. Ensuite, la cage d’escalier s’allume et par le Juda la voisine aperçoit Simone descendre plusieurs sacs poubelles qu’elle charge dans sa voiture. Trois jours plus tard, elle voit des sacs sur le trottoir dont s’échappe du sang.
     

    Cependant il n’existe toujours pas de preuves matérielles et les enquêteurs se mettent à la recherche de la voiture. Ils commencent par mettre sur écoute la ligne téléphonique de Simone mais aussi Madeleine. Au début, rien de suspect, cette dernière donne les bons résultats du loto à sa sœur mais parmi eux certains dépassent 49 et d’autres sont répétés plusieurs fois. Ils se rendent compte qu’ il s’agit en fait d’un numéro de cabine au pied de l’immeuble de Madeleine. Ils découvrent alors des conversations énigmatiques au sujet d’une certaine « Bernadette » à qui il faut payer la pension et trouver une nouvelle école.

    En fait la « Bernadette » en question est la voiture de Bernard Hettier et cette écoute leur permet de découvrir la cachette de la voiture dans un parking cannois. Début novembre 1985, Simone demande à Madeleine de faire disparaître des pièces à conviction comme le carnet de chèque et le passeport de Bernard Hettier. Les policiers se décident à les arrêter.


    L'arrestation

    Le 8 novembre 1985, elles sont donc arrêtées simultanément et les policiers pensent les faire avouer dans les 48 heures. Dans l’appartement de Madeleine on trouve des documents accablants comme la carte grise du véhicule, les clés ou le pass du parking.

    Cependant Madeleine n’avoue pas et ne s’explique pas la présence de ces documents chez elle. Elle tient tête mais face à la voiture elle admet rendre service à Bernard Hettier pendant son absence pour ne pas que sa voiture soit volée. A Nancy, les policiers découvrent des armes et des documents anciens dans l’appartement de Simone.

    Au bout de 24 heures, Simone soutient qu’elle n’a revu ni Bernard ni la voiture mais elle ne sait pas que Madeleine a avoué. Au bout d’une trentaine d’heures, elle avoue pour la voiture mais donne le même alibi que sa sœur. Elles sont toutes deux incarcérées à Nancy, Simone pour assassinat et Madeleine pour complicité.
     

    Ils découvrent ensuite que la personne qui a prévenu l’amie de Bernard Weber le soir du 22 juin n’est autre que le cousin et l’homme de main de Simone, Roger Lapierre. Comment peut-elle savoir dès le 22 juin que Bernard Weber ne rentrera pas? Dans la voiture de Simone, on découvre une meuleuse à béton , louée le 21 juin et restituée trois jours plus tard. Les enquêteurs découvrent en plus chez elle des documents suspects : des tampons humides dans la cocotte minute, des timbres de Mairie et des blocs d’ordonnances de différents médecins.

    C’est alors que ressurgit son premier mariage et la mort soudaine du « jeune marié ». Le juge décide d’exhumer le corps mais les analyses ne peuvent donner aucune réponse certaine. Il découvre en tout cas que la personne avec qui Simone s’est marié ne correspond pas à la description physique de Marcel Fixard et des ordonnances falsifiées.

    En tout cas le mobile est clair, il s’agit de l’appât du gain car Marcel Fixard possédait une maison et n’avait pas d’héritier. Ils soupçonnent en plus Simone d’avoir rédigé un faux testament en sa faveur.


    Le mystère de la valise et du tronc

    Pendant ce temps la fille de Bernard Hettier continue l’enquête et trouve un témoin qui lui avoue avoir vu Simone Weber à côté du canal de Fougues à la fin du mois de juin vers 4 ou 5 heure du matin. Le juge décide donc de faire assécher le canal sur 2 km, ils retrouvent deux disques de meuleuse mais ne correspondant pas au modèle loué, c’est une nouvelle déception.

    A 350 km de là, un pêcheur remonte une valise énorme d’où sort une odeur nauséabonde, fermée par une ceinture et un parpaing . Il demande de l’aide pour la sortir de l’eau et appelle les gendarmes. Ils l’ouvrent et découvrent des sacs poubelles et à l’intérieur un tronc humain. Le cadavre ne correspond à aucun disparu de la région et le mystère reste entier pendant neuf mois. Les résultats de l’autopsie révélant qu’il s’agit d’un homme d’une cinquantaine d’années attirent l’attention du juge.
     

    En comparent une radio du dos du tronc et une radio de Bernard Hettier, les médecins constatent des similarités troublantes mais le doute reste permis. Cependant, une nouvelle piste s’ouvre à aux car ils trouvent des gouttes de peinture bleue sur le parpaing et en l’analysant, ils découvrent la même composition que celle utilisée dans la maison de Simone Weber. L’affaire Weber sera également un étrange face à face entre le juge et l‘accusée.

    Il se feront face à plus de 75 reprises. Celle-ci sera en outre une dévoreuse d’avocats, plus de 25 pendant toute l’instruction, parmi lesquels le célèbre Maître Vergès.

     




    Le Procès

    Le procès commence en Janvier 1991 pour une durée de six semaines. Simone Weber est poursuivie pour 13 chefs d’inculpation. En chemisier blanc avec une croix autours du coup celle-ci offre le visage de l’innocence. A la grande surprise de la famille, elle prend en main le procès récuse du doigt les jurés qui ne lui plaisent pas, injurie les témoins…

    En fait les juges la laissent déraper. A l’heure du verdict celle-ci est victime d’un faux malaise et n’entend donc pas la décision finale. Elle est condamnée à 20 ans de réclusion pour meurtre passionnel sans préméditation mais est acquittée pour le meurtre de Marcel Fixard. Elle apprend ce verdict sur son lit d’hôpital. Sa sœur est condamnée à 18 mois de prison ferme. Simone Weber est sorti en 1999 après 14 ans de prison et a rejoint sa sœur à Cannes. Elle clame toujours son innocence, pour elle, Bernard Hettier est toujours vivant.

     

    sources

    http://universalis.forumactif.fr/t1261-les-grandes-affaires-criminelles

     

     

     

    Simone Weber, tour à tour la « bonne dame » ou « la diabolique » de Nancy, est un cas fascinant dans l’univers du crime français.

    Empoisonneuse, elle a toujours nié ses crimes.

     

     

    simone-weber-6Maître Alain Behr, de retour il y a quelques années pour l’Est Républicain sur les lieux supposés du crime de Simone Weber, à Nancy, ne reconnaissait plus les lieux. « Je me souviens d’un transport sur les lieux ; ici, en été qui contrastait terriblement avec le cadre criminel de l’affaire par son caractère paisible. Simone Wéber, extraite de cellule, cueillait des fruits sur un arbre dans une sorte de parenthèse onirique ».

    Prosaïquement, le juge Thiel et les policiers étaient à la recherche d’éléments matériels qui puissent accrocher la bonne dame de Nancy au meurtre de Bernard Hettier.

    Le quinquagénaire, marié deux fois, père de quatre enfants s’est volatilisé le 22 juin 1985.

    « Des ivrognes »

    Les soupçons se sont rapidement portés sur Simone Wéber, femme d’âge mur tombée amoureuse de Bernard Hettier quelques mois auparavant. Elle se défend d’avoir été sa maîtresse, mais aux dires des proches du disparu elle l’a harcelé, épié et jalousé au point de se glisser dans sa maison de la banlieue nancéienne… Des témoins assurent avoir entendu une violente dispute le matin du 22 juin « des ivrognes », rétorque-t-elle aujourd’hui encore. Les voisins d’un des deux appartements de Simone Wéber, avenue de Strasbourg à Nancy, jurent avoir aperçu le même jour Bernard Hettier entrer chez elle sans jamais le voir ressortir. Ils évoquent un bruit sourd dans la nuit puis le ronronnement d’un appareil électrique en marche. Plus tard, ils sont certains d’avoir surpris la bonne dame transporter un gros sac plastique dans sa voiture puis une quinzaine d’autres, plus petits, dont certains dégageaient une odeur âcre…

    Simone Wéber a bien loué quelques jours auparavant une meuleuse à béton. Ennuyeux : on retrouve le véhicule de Bernard Hettier à Cannes, muni de fausses plaques dans un box loué sous une fausse identité par la dame… Chez elle, les enquêteurs mettent la main sur des chéquiers au nom du disparu ainsi qu’une 22 long rifle.

    Second meurtre

    Le juge Thiel, son « poussin », ou le « bandit », selon son humeur, la suspecte bientôt d’avoir aussi empoisonné Marcel Fixard, octogénaire domicilié à Rosières-aux-Salines. En 1980, elle a épousé cet adjudant-chef de la coloniale à la retraite, en grande discrétion à Strasbourg. L’homme, réputé pour sa santé de fer, est décédé 20 jours plus tard d’une crise cardiaque, léguant tous ses biens à Simone Wéber…

    Le magistrat fait exhumer le corps, persuadé qu’il a ingéré à son insu de la digitaline. Rien ne sera prouvé et de ce chef, elle sera acquittée.

    Au terme d’un procès-fleuve de six semaines, le 28 février 1991, Simone Wéber est condamnée à 20 ans de réclusion pour le meurtre de Bernard Hettier et accessoirement pour le vrai-faux mariage avec Marcel Fixard. « Aucune preuve matérielle n’est jamais venue corroborer la théorie de l’accusation. Mais il était impensable de l’acquitter judiciairement après une instruction de 6 ans », persiste et signe aujourd’hui encore Me Behr.

    14 ans de prison

    Après 14 ans de détention, elle en a accompli 6 en provisoire, ce qui est énorme à l’époque, Simone est libérée du centre de détention pour femmes de Rennes. Me Alain Behr, l’attend. Il l’emmène à l’aéroport à Paris où Simone Wéber, 69 ans, prend un avion pour Cannes où elle a décidé de s’installer.

    Ultime clin d’œil ? Elle choisit un billet d’avion sur Air Liberté.

     

     

     

     

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    FAITES ENTRER L'ACCUSE - NADINE ET JEROME, MEURTRE EN FAMILLE

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    Synopsis : En mai 2002, les restes calcinés de Joël Baude sont retrouvés dans sa voiture, sur une petite route de Normandie. Confondus par des écoutes téléphoniques, Nadine et Jérôme, l'épouse et le fils de Joël, sont placés en garde à vue.

      

    Jérôme avoue très vite qu'il a tué son père d'un coup de bûche, lors d'une dispute. Il indique ensuite avoir transporté le corps dans la voiture pour y mettre le feu. Nadine, de son côté, affirme que toute l'affaire n'est qu'un tragique accident.

      

    Mais ce que l'enquête révèle, c'est que tous les membres de la famille mentaient à leur entourage, se faisant passer pour ce qu'ils n'étaient pas. Marianne Desogere, experte psychologue en charge du dossier, revient sur l'importante influence de Nadine sur son fils Jérôme. Luc Mille, ami de Joël Baude, trace quant à lui le portrait de la victime.

      

      

      

      

     

     

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    FAITES ENTRER L'ACCUSE -  MARIE-LOUISE POLIDORI, L'HUISSIER HORS-LA-LOI

     

     

    Synopsis : Au sein de son étude, maître Marie-Louise Polidori, huissier de justice, pratiquait la double comptabilité, se livrait à des malversations, employait des salariés sans les déclarer. C'était le cas de Kamel Abichou, 43 ans, marié et père d'une jeune fille.

      

    Kamel Abichou a été retrouvé mort au bas de son immeuble, le 1er juillet 1999. Il se serait jeté du 6e étage après la visite de deux individus venus lui faire signer des documents, notamment une reconnaissance de dettes dont la principale bénéficiaire était maître Polidori.

      

    Quelques mois auparavant, Kamel Abichou avait dénoncé les pratiques frauduleuses de sa patronne au procureur de la République. Maryline, l'épouse de Kamel, raconte les années de services rendus à madame Polidori puis les pressions et les menaces. En 2005, maître Polidori a été condamnée à sept ans de réclusion.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    FAITES ENTRER L'ACCUSE - LA FRENCH CONNECTION (09.04.2005) 

     

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    Synopsis : 1962. Chaque jour, des dizaines d'Américains meurent d'overdose à cause d'une héroïne très pure, importée directement de Marseille. La police américaine tente de mettre fin à ce trafic entre la France et New York.

     

    Faites entrer l'accusé - French connection

    Cette année-là, Jacques Angelvin, animateur de la télévision française, était arrêté à New York après avoir débarqué plus de cinquante kilos d'héroïne cachés dans sa voiture.

    C'est de son histoire que s'est inspiré William Friedkin pour réaliser son film «French Connection».

      

      

    Sonny Grosso, le policier qui a arrêté Angelvin, raconte les longues planques et les filatures.

      

    Lucien Aimé-Blanc, ancien policier marseillais, revient avec Christophe Hondelatte sur les circonstances qui ont fait de Marseille la plaque tournante du trafic d'héroïne.

     

      

     

      

      

    La French Connection (litt. « filière française »), parfois appelée Corsican Connection (« filière corse »), est une appellation d'ensemble pour désigner la totalité des acteurs qui prirent part à l'exportation d'héroïne aux États-Unis depuis la France.

     

    Malgré les idées reçues, il s'agissait non pas d'une seule et même organisation mais d'une multitude de réseaux et d'équipes implantés pour la plupart à Marseille et Paris, ainsi que dans des villes moins en avant comme Bordeaux ou Le Havre. Importée en France depuis l'Orient (Turquie, Indochine, Syrie), la morphine-base était ensuite transformée en héroïne dans des laboratoires installés pour la plupart dans le sud de la France pour finalement prendre la route des États-Unis et du Canada.

     

    Les trafiquants français étaient à cette époque les principaux fournisseurs des organisations criminelles américaines et le crime organisé corse jouait un rôle central.

     

    Ce système avait été imaginé par les gangsters marseillais Paul Carbone et François Spirito dans les années 1930 à une échelle assez restreinte. Avant que le marché n'explose dans les années 1950 et 1960, sous le règne d'Antoine Guérini, époque où l'ensemble des réseaux de la French Connection envoyait en moyenne 270 kg d'héroïne mensuels aux États-Unis. En 1970, le trafic de la French Connection était estimé entre 40 et 44 tonnes par an, soit 90 % de la consommation d'héroïne américaine.

     

    Auguste Ricord, François Spirito, Jean-Baptiste Croce, Joseph Cesari (le "chimiste" pour la préparation de l'héroïne), Paul Mondoloni, Jean-Claude Kella, Salvatore Greco ou encore Nick Venturi sont quelques-unes des figures marquantes de la French Connection.

     

    La French Connection traitait avec les parrains mafieux italo-américains Lucky Luciano et Meyer Lansky. La French Connection aurait été financée par l'argent de la Carlingue par l'intermédiaire d'Auguste Ricord, agent de Lafont.

    sources  WIKIPEDIA


     

      

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    FAITES ENTRER L'ACCUSE - LES AMANTS MAUDITS

     

     

     

    Les amants maudits" : encore une affaire criminelle impliquant

    une personnalité perverse dans "Faites entrer l'accusé"

     

     

      

     
     
    " Les amants maudits " encore une affaire criminelle impliquant une personnalité perverse dans " Faites entrer l'accusé ". France 2 diffusait dimanche 4 avril un reportage de l'émission
      
    " Faites entrer l'accusé " consacrée à l'affaire dite des "amants maudits".
      
    Au delà de l'homicide du Major Jean-Paul Zawadzki, cette affaire est aussi le procès d'une personnalité perverse et manipulatrice en la présence de l'épouse et celui de son amant, le Docteur Trouillard-Perrot, le médecin de famille qui va tomber sous l'emprise de cette dernière jusqu'à commettre l'irréparable.
     
    Tous les ingrédients de la personnalité perverse sont réunis : les preuves des mensonges quasi-pathologiques de l'instigatrice sont rapportées; cette dernière accuse son mari de lui porter des coups quand bien même les traces des violences physiques restent invisibles mais l'amant médecin est subjugué; son Conseil de l'époque, Maître Jean-Yves Leborgne, actuel vice-Bâtonnier de Paris, souligne que l'amant avait d'ailleurs le sentiment que les plaintes déposées, la procédure de divorce, rien n'aboutissait mais il sera démontré que là encore tout n'était qu'invention de la part de Nicole Zawadzki et l'étau ainsi se resserre ; elle ira même jusqu'à susciter la compassion de son amant en imitant les dessins et les messages de détresse de sa fille âgée de 10 ans.
      
    Elle tisse sa toile comme une araignée pour détenir une véritable emprise sur son amant, le Docteur Trouillard-Perrot, qui finira par rompre le serment d'Hypocrate et commettre l'impensable en empoisonnant le Major.
     
      
    Voici la présentation préalable à la diffusion du document de Youki Vattier que France 2 proposait :
      
    " En février 98, le major de l’armée de l’air Jean-Paul Zawadzki, rentre d’une mission d’Afrique et tombe malade. Sa femme, Nicole, et son médecin de famille, Michel Trouillard-Perrot, se relaient à son chevet, mais, le 11 mars, il meurt chez lui, seul.
      
    On ne le sait pas encore, mais le major a été victime d’un complot diabolique dont les auteurs sont sa propre femme et son médecin. Le général Pons, qui commandait la base aérienne de Bricy, revient avec Christophe Hondelatte sur les doutes qui l’assaillent dès la mort de Jean-Paul.
      
    En effet, des rumeurs courent sur la base aérienne : Nicole et le docteur Trouillard-Perrot seraient amants depuis longtemps. De plus, Nicole devient une veuve très dépensière lorsqu’elle touche les assurances vie de son mari. Le général demande aux gendarmes d’enquêter.
      
    Olivier Joulin, juge d’instruction, décide l’exhumation du corps de Jean-Paul pour l’autopsier et fait placer Nicole et Michel en garde-à-vue. Face à Christophe Hondelatte, le juge commente les résultats de l’autopsie et des auditions. Finalement, Michel passe aux aveux et fait le récit de son histoire avec Nicole. Depuis 7 ans, Nicole et lui sont amants.
      
    De médecin, Michel est devenu le confident des nombreux malheurs de Nicole : les décès de ses parents, la violence de Jean-Paul, les viols. Bref, l’amante du médecin et sa petite fille vivent un calvaire. Les lettres et les dessins que la fillette adresse à Michel pour appeler à l’aide en attestent. Voilà pourquoi les amants décident d’éliminer Jean-Paul.
      
    Michel va l’empoisonner, à petit feu, pendant un mois, en lui administrant des médicaments qu’il a lui-même mélangés avec du poison. Selon Nicole, Michel ne l’a mise au courant de l’empoisonnement que le jour même de la mort de Jean-Paul. Elle n’a rien à voir dans cette histoire. Mais une expertise graphologique va démontrer son machiavelisme : Nicole est l’auteur des lettres et des dessins adressés à Michel.
      
    Puis, un à un, tous les mensonges sont démasqués. Jean-Paul ne s’est jamais montré violent, ses parents ne sont pas morts, etc. Le docteur Jean-Michel Masson, expert psychiatre, explique à Christophe Hondelatte comment le docteur Trouillard-Perrot, médecin de campagne respecté et apprécié de tous, a pu se faire manipuler au point de commettre un assassinat, au point d’empoisonner son propre patient. l’expert dresse le portrait de Nicole : une personnalité hystérique perverse.

     

     

     

    En février 1998, le major de l'armée de l'air Jean-Paul Zawadzki, rentre d'une mission en Afrique et tombe malade.

     

    Ecouter, voir

     

     

     

    06/03/2012 - 17h28

    écouterL'heure du crime du 06 mars 2012 - L'affaire Zawadzki.

    Histoire incroyable d'un couple d'amant ayant commis le crime presque parfait

     

    En février 1998, le major de l'armée de l'air Jean-Paul Zawadzki, rentre d'une mission en Afrique et tombe malade. Sa femme Nicole et son médecin de famille, Michel Trouillard-Perrot, se relaient à son chevet mais, le 11 mars, il meurt, chez lui, seul.

    Quelques jours à peine après l’enterrement, la veuve mène grand train et semble peu affectée par ce drame.

    Le corps du défunt est alors exhumé pour une autopsie.

    Après des investigations, la lumière est faite sur l'affaire: Nicole a manipulé le médecin pour qu'il empoisonne son mari à petit feu.


    - Invités studio : Dominique Rizet, conseiller éditorial et chroniqueur pour « Faites entrer l’accusé » sur France 2 et présentateur de l’émission « Justice Hebdo » sur Planète Justice.

    Justine Loubeyre, psychologue clinicienne, l’auditrice qui a souhaité évoquer cette affaire.

    Maître Jean-Yves le Borgne, vice-bâtonnier du barreau de Paris, avocat de Michel Trouillard-Perrot.


    - Invité téléphone : Dr Jean-Michel Masson, expert psychiatre. 

     

     

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     FAITES ENTRER L'ACCUSE - RAOUL BECQUEREL, L'HOMME QUI ENLEVAIT LES FEMMES

     

     

     


    L’homme qui enlevait les femmes

     

    Six victimes, de Bordeaux à Senlis, toujours des femmes.

    Quand Raoul Becquerel avait besoin d’argent, il volait. Et quand il tenait sa proie, il la violait. La justice l’avait pourtant mis sous les verrous, mais elle l’a relâché. Et il a recommencé…

    Au commissariat de Poitiers, le jour est à peine levé ce dimanche 29 août 2004, quand une jeune femme s’effondre devant le policier de garde.

      

    En état de choc, elle lui raconte sa nuit de calvaire. Agressée sur un parking d’Angoulême, elle a été enlevée et séquestrée par un homme. Tout ce qu’il voulait, c’était de l’argent. Alors, Caroline a cédé son code de carte bancaire. Mais le cauchemar a continué…

    L’homme l’a conduite chez elle et l’a violée à plusieurs reprises. Au moment de partir, il a décidé de l’embarquer avec lui, puis l’a abandonnée à Poitiers. Les policiers font tout de suite le rapprochement avec un autre viol, celui d’une jeune bordelaise, agressée en 2001.

      

    A l’époque, l’agresseur avait pu être identifié : Raoul Becquerel. L’homme devait d’ailleurs être jugé, mais en septembre 2004, il ne s’est pas présenté à son procès… à cause d’une erreur de procédure ! La juge d’instruction, n’a en effet pas signé la "prise de corps", document officiel permettant de maintenir un accusé en prison en attendant le procès. Elle a agi en son âme et conscience, car selon une nouvelle loi, cette "prise de corps" n’était plus nécessaire pour garder le prévenu sous les verrous.

      

    Sans savoir que le texte voté n’était pas encore en application. Raoul Becquerel a donc été libéré, sous contrôle judiciaire. Il a pointé consciencieusement jusqu’à son procès ; mais le jour J, il a disparu ! Un violeur en liberté, à cause de la justice… La nouvelle fait scandale. Un avis de recherche est aussitôt lancé. Raoul Becquerel a désormais tous les gendarmes de France à ses trousses. Mais le 19 septembre 2004, à Senlis, l’histoire se répète… Une jeune fille est enlevée sur un parking. L’homme lui extirpe sa carte bleue, retire de l’argent, et reprend la route avec elle.

      

    Quand il s’arrête, la victime tente le tout pour le tout et parvient à s’échapper ! Conduite à la gendarmerie, elle donne le plus d’informations possibles sur son agresseur, mais l’homme n’a laissé aucune trace… Dix jours plus tard, le scénario recommence…

      

    Mais cette fois-ci, la jeune femme enlevée et séquestrée dans le coffre d’une voiture, près de Senlis, est parvenue à donner l’alerte.

      

    Grâce à son téléphone portable, elle envoie des SMS à son compagnon.

      

    Affolé mais impuissant, ce dernier s’empresse d’appeler les gendarmes, qui déclenchent le plan épervier.

      

    Trop tard.

      

    Vingt minutes après son dernier message, la victime envoie un nouveau texto : elle a été violée. Son agresseur a repris le volant.

      

    Convaincu qu’elle vit seule, il décide de la conduire à son appartement.

      

    Sur place, il tombe nez à nez avec le compagnon de la victime et prend ses jambes à son cou. La cavale de Raoul Becquerel prend fin tout à fait par hasard, dans la nuit du 29 septembre 2004, près de Tours, à plus de 400 km de là. Quand ils l’arrêtent, les gendarmes de la patrouille d’autoroute croient mettre la main sur un voleur de voiture. Mais en consultant leur fichier, c’est la stupeur !

      

    L’homme calme et coopératif qu’ils ont sous les yeux n’est autre que le violeur récidiviste recherché dans tout le pays. Placé en garde-à-vue, Raoul Becquerel avoue tout…

      

        Même un viol, que la police ne lui avait pas attribué ! Raoul Becquerel a été condamné en mars 2008, devant la cour d’Assises de Beauvais, à la réclusion criminelle à perpétuité.

    Intervenants


    Commandant Elisabeth Cassagnolle, SRPJ de Limoges
    Agathe
    Line Bonnet, substitut du Procureur, TGI de Senlis
    Lieutenant Jean-Michel Picard, PJ de Poitiers
    Caroline
    Lieutenant Denis Counilh, PJ d’Angoulême
    Lieutenant Denis Dubernet, PJ d’Angoulême
    Me Frédéric Vignes, avocat de Raoul Becquerel
    Me Isabelle Desmoulins, avocate d’Ariane
    Major exceptionnel Corinne Naud-Chevriaut, brigade criminelle de Bordeaux
    Françoise Gambachidzé, juge d’instruction, TGI de Bordeaux
    Maréchal des logis Frédéric Namyslak, gendarmerie de Senlis
    Gilbert Landier, gérant d’hôtel
    Adjudant chef Fabrice Moniot, gendarmerie de Senlis
    Lieutenant Colonel Pascal Chesneau, gendarmerie de Senlis
    Adjudant chef Stéphane Reculé, gendarmerie de Senlis
    Me Julien Delarue, avocat d’Isabelle
    Lieutenant Jacques Raynaud, peloton de gendarmerie d’autoroute de Joué-lès-Tours
    Vanessa Lepeu, juge d’instruction, TGI de Senlis
    Me Thierry Thavard, avocat de Raoul Becquerel
    Jean-Louis Carrara, éducateur
    Me Catherine Lardon-Galéote, avocate de Caroline et de Gwendoline
    Me Sylvie Segaux-Dahout, avocate d’Agathe 

     

     

     

     

     

     

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