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    Assassinat de John F. Kennedy
    à Dallas le Vendredi 22 Novembre 1963



    8° - "Un bouc-émissaire nommé Lee Harvey Oswald"

     

    Alors que le tir qui fut fatal à JFK soit venu de l’arrière, ou de face, ou pourquoi pas les deux… Cela importe peu tant il est évident que le Complot ne fait aucun doute.

    Quant à Lee Harvey Oswald, j’irai jusqu’à dire moi aussi qu’il n’a jamais tiré sur JFK, pas plus que sur l'agent de police Tippit et que dans ce complot il n’a été qu’un bouc-émissaire comme il l'a dit lui-même après son arrestation. (I'm just a patsy: Je ne suis qu'un pigeon)

    Arrestation-éclair d'une rare efficacité 80 minutes après l'assassinat de JFK sur laquelle il y aurait aussi beaucoup à dire et qui dans ce contexte a de quoi laisser dubitatif.

     

     

     

    Un bref rappel des principaux faits:

    A 12h30 la fusillade éclate. L'un des motards de l'escorte présidentielle, Marrion Baker, remarque un envol de pigeons du toit du TSBD et en déduit que les tirs partent du haut de cet immeuble. Il parque alors sa moto sur le trottoir d'Elm Street et entre au pas de charge dans le TSBD. Là il croise le responsable du TSBD, Roy Trully, avec lequel il monte au 1° étage où il trouve un homme calme venu acheter un Coca-Cola au distributeur de la cantine.

     

     

     

    Cet homme, c'est Lee Harvey Oswald.

    Ce qui suppose que dans le même temps, une minute trente au maximum selon Baker, Oswald aurait eu l'étonnante capacité de tirer sur JFK, de s'assurer que son troisième coup de feu était mortel, d'essuyer son arme, de la dissimuler à l'autre bout du 5° étage, de descendre par les escaliers acheter un Coca-Cola à la cantine du premier étage et ce plutôt que de quitter les lieux sans tarder avant que le TSBD ne soit bouclé.

    Qui plus est, Carolyn Arnold, une employée du TSBD, a dit avoir vu Oswald dans cette cantine du premier 10 à 15 mn avant la fusillade. Il est donc tout aussi improbable qu'un homme s'apprêtant à tirer sur le Président n'ait pas été déjà en place à cette heure-là, ne serait-ce que pour être sûr de ne pas louper l'arrivée du cortège et avoir le temps de se concentrer sur son tir. Ceci est d'autant plus logique que le passage du cortège sur Dealey Plaza était prévu à 12 h 25 et qu'il aurait pu avoir un peu d'avance sur cet horaire.

     

     

    Dans ces conditions, il est évident qu'Oswald aurait du se trouver au 5° étage du TSBD à partir de midi, comme il est évident qu'un tireur solitaire aurait fait feu sur JFK quand la limousine présidentielle faisait face au TSBD dans "Houston Street".

     

     

    Après être sorti sans hâte du TSBD Oswald prend le bus, puis un taxi et arrive à 13h dans la chambre meublée qu'il loue depuis peu à Dallas dans le quartier d'Oak Cliff. Et là, au lieu d'y rester pour un temps à l'écart de l'effervescence qui règne en ville, sa logeuse le voit partir à 13h05 puis attendre à l'arrêt de bus situé devant chez elle.

     

    Il me paraît donc peu probable dans ces conditions qu'Oswald ait pu tuer J.D. Tippit à 1,2 km de cet arrêt de bus un peu avant 13h16 selon le version officielle.

     

     

    A propos de la mort de J.D. Tippit il me paraît intéressant de reparler du Sheriff-adjoint Roger Craig qui avait affirmé que le fusil qu'il avait vu au 5° étage du TSBD était un "Mauser 7,65 mm". Alors que Roger Craig fouillait le 5° étage du TSBD avec le Capitaine Fritz, un inspecteur vint leur annoncer le meurtre d'un policier qui patrouillait dans le quartier d'Oak Cliff.

     

    Roger Craig affirma par la suite qu'il avait alors regardé instinctivement sa montre et que celle-ci indiquait 1H06.

    De plus, la majorité des experts en balistique a été incapable de prouver que les quatre balles extraites du corps de Tippit avaient été tirées par le revolver d'Oswald.

     

    Sur ces quatre balles, il y avait trois Winchester-Western et une Remington-Peters, alors que l'on trouva à environ 45 m du corps de Tippit deux douilles Winchester-Western et deux douilles Remington-Peters. Ce qu'il faut surtout noter c'est qu'Oswald aurait par conséquent retiré du barillet de son révolver les douilles des balles qu'il venait de tirer sur Tippit et les aurait jetées au sol tout en s'éloignant de la scène de crime alors qu'il aurait du les garder sur lui pour ne pas laisser d'indices.

     

    Cela aussi n'a pas de sens. Un homme qui abat froidement un policier ne commet pas une telle erreur. Quant aux témoignages, on sait que ceux à charge furent influencés et ne sont pas fiables, alors que ceux à décharge furent ignorés. Le témoin le plus proche, Domingo Benavides, qui était à l'arrêt dans sa voiture à moins de cinq mètres de la scène, n'a jamais identifié Oswald commme étant le tueur.

     

     

    Puis, alors qu'il devrait fuir le plus loin possible de la scène de crime, Oswald pénètre vers 13h30 dans un cinéma du quartier, le "Texas Theater", où la police informée de la présence d'un individu suspect entré sans payer (ce qui une fois de plus ne colle pas avec un criminel contraint à la prudence) arrive en force et l'arrête à 13H50 après un bref combat.

     

     

    Ainsi entre la réalité des faits et les comportements décalés d'Oswald, tout indique qu'il a été manipulé et qu'en finalité il fut attiré au "Texas Theater" afin de livrer au plus vite le coupable idéal à l'opinion publique américaine, à savoir un "déséquilibré marxiste et pro-castriste".

     

     

    "J'avais 14 ans quand j'ai appris à la télé, comme on disait à l'époque, la mort du Président Kennedy puis l'arrestation-éclair d'un certain Lee Harvey Oswald et je me souviens que déjà je m'étais étonné de la célérité de cette arrestation dans une ville aussi grande que Dallas."

     

     

    Et puis il est inconcevable qu'avec son acquis et son intelligence Lee Harvey Oswald ait pu vouloir tuer JFK avec une pétoire achetée sur catalogue et susceptible de le confondre même commandée sous sa fausse identité d'A. Hidell.

     

     

    A ce sujet, on prétend aussi que c'est le matin du 22 novembre 1963 qu'Oswald aurait amené son fusil démonté et dissimulé dans un sac en papier kraft. Buell Wesley Frazier qui véhicula Oswald d'Irving à Dallas ce matin là, a déclaré qu'Oswald avait emporté un sac mesurant une soixantaine de centimètres.

     

    Selon Oswald, ce sac contenait des tringles à rideau pour sa chambre à Dallas.

     

    Frazier précisa qu'en le quittant Oswald tenait ce sac dans sa main droite et calé sous son aisselle. Il est donc impossible que ce sac ait pu contenir le bois d'un Carcano 40 pouces dont la longueur est de 88,6 cm. De plus, je ne vois pas l'utilité de démonter un fusil pour ne gagner que 13,4 cm.

     

     

     

     "Pièce à conviction N°139 - Carcano 40 Pouces"

     

     

    Autre remarque à propos de l'une des photos d'Oswald posant soi-disant avec son fusil: si l'on se base sur la longueur du Carcano 40 pouces enregistré comme pièce à conviction N°139,

     

    soit 102 cm, la taille d'Oswald sur cette photo en couverture de LIFE est inférieure à sa taille réelle qui était d'1m75.

     

     

    "Evidence de l'écart de taille"

     

     

    Conclusion: si l'on se base sur la longueur du Carcano 40 pouces, Oswald est trop petit. Si l'on se base sur la taille réelle d'Oswald, le fusil est trop long. Dans les deux cas il y a quelque chose qui cloche dans cette photo.

     

    De plus, les proportions de ce fusil diffèrent de celles du Carcano 40 pouces. A noter entre autres anomalies que la tige d'armement de la culasse est différente de celle de la CE 139: elle est plus longue et courbée.

     

     

    "Comparaison des tiges de culasse"

     

     

    Ce qui cloche également, c'est que le fusil appartenant soi-disant à Oswald et enregistré comme pièce à conviction N°139 n'est pas celui qui fut photographié devant le TSBD.

     

     

    "Fusil photographié devant le TSBD"

     

     

    Là encore, si l'on se base sur la longueur du Carcano 40 pouces le fusil photographié devant le TSBD n'a pas lui aussi les mêmes proportions que la pièce à conviction N°139.

     

    Ce qui se voit à l'oeil nu, c'est que le bout du canon est nettement plus court par rapport à la partie en bois.

     

    Il suffit d'ailleurs d'inverser le fusil du TSBD et d'aligner les deux lunettes de visée étant censées avoir la même longueur pour se rendre compte que l'on a affaire à deux armes différentes.

     

     

     "Carcano 40 Pouces (CE 139) & Fusil du TSBD"

     

     

    Après plusieurs comparaisons point par point je suis arrivé à la conclusion que le fusil en couverture de LIFE, celui soi-disant trouvé au 5° étage du TSBD et la CE 139 sont trois fusils différents. Seul le fusil photographié dans les locaux de la police de Dallas semble identique à la CE 139.

     

     

    "Fusil exhibé par la police de Dallas"

     

     

    Le moins que l'on puisse dire, c'est que la preuve par l'image de l'existence de trois fusils différents au lieu d'un seul en dit long sur les dessous truqués de toute cette affaire.

     

     

    Enfin l'assassinat d'Oswald 48 heures après celui de JFK par un mafieux local qui voulait soi-disant venger l'honneur de Jacky Kennedy, ressemble plus à la suite logique d'un complot qui avait prévu de le piéger, puis de le liquider avant qu'il ne parle, ce que Jack Ruby finira par reconnaître dans une lettre remise à un inspecteur de police deux jours avant sa mort.

     

     

    Mais Lee Harvey Oswald n'était pas non plus un banal citoyen parmi tant d'autres et il ne fut pas impliqué dans l'assassinat de JFK par hasard. Ainsi il semble avéré qu'il fut un agent double à la solde des USA et de l'URSS, puis qu'à son retour aux Etats-Unis en juin 1962 après deux ans et demi passés à Minsk en Biélorussie, il ait travaillé pour le FBI et la CIA.

     

    Et pour finir, il ne fait aucun doute qu'il a côtoyé des individus liés à l'assassinat de JFK dont le dernier qu'il reverra sera son assassin.

     

    En épilogue je rendrai hommage à tous ces témoins qui ont disparu mystérieusement ou qui sont morts dans des conditions suspectes dans les années qui suivirent.

     

     Mais que sont quelques "obscurs" de plus ou de moins pour des gens capables d'éliminer le Président des Etats-Unis d'Amérique.

    Ce premier volet avait pour but essentiel de procéder à une analyse balistique réaliste afin de faire valoir sur la base de constats probants et de témoignages irrécusables la Thèse du Complot.

     

     

    "The very word secrecy is repugnant in a free and open society"

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