• L'ASSIS­TANTE DU COUPLE RACONTE LEURS DERNIÈRES HEURES

     

     

     

     

    L'ASSIS­TANTE DU COUPLE RACONTE LEURS DERNIÈRES HEURES

     

    À l'occa­sion des quinze ans de la dispa­ra­tion du couple mythique que formaient John Kennedy Jr. et Caro­lyn Bessette, plon­gez-vous dans les coulisses de

    ce tragique 16 juillet 1999.

     

    Rose-Marie Teren­zio l'assis­tante de John et meilleure amie de Caro­lyn se souvient de leurs dernières heures avant l'acci­dent.

     

    «Où sont-ils?», inter­roge une voix à l’autre bout du fil. «Comment ça, où sont-ils?!», s’ex­clame Rosie.

     

    Samedi 17 juillet 1999, un peu après minuit.

     

    L’avion de John Kennedy Jr., trente-huit ans et de sa femme, Caro­lyn, trente-trois ans, est attendu en vain sur l’aé­ro­port de Hyan­nis, dans le Massa­chu­setts.

     

    Voilà des heures que ses oncles et tantes, ses cousins – réunis pour un mariage – tentent sans succès de les joindre, l’un comme l’autre, sur leurs portables.

     

     

    Rose-Marie Teren­zio, l’as­sis­tante de John, passe le week-end à l’ap­par­te­ment du couple, dans le quar­tier de TriBeCa, à New York.

     

    Le télé­phone sonne sans discon­ti­nuer, le temps a comme suspendu son vol, une chape de silence et d’an­goisse a bruta­le­ment pris posses­sion du living-room, des chambres vides.

     

    Un acci­dent?

     

    «Jamais John n’au­rait laissé pareille chose se produire, se dit-elle, réso­lue à lutter de toutes ses forces contre l’im­pen­sable.

     

    Ils vont bien. Ils ont changé d’avis, ils ont décidé de ne plus y aller, à ce mariage. Ils sont partis ailleurs, c’est tout. Je vais les trou­ver. »

     

     

    Elle se remé­more les images et les conver­sa­tions des derniers jours.

     

    Caro­lyn donnait des signes de lassi­tude et d’exas­pé­ra­tion depuis plusieurs semaines.

     

    Harce­lée par des photo­graphes indé­li­cats, confi­née à une exis­tence d’épouse de, assujet­tie à l’em­ploi du temps chao­tique de John, l’homme le plus célèbre, le plus cour­tisé, le plus occupé du monde, elle avait d’abord refusé de se rendre à cette nouvelle réunion de la famille Kennedy – une de plus, une de trop – avant de consen­tir à l’ac­com­pa­gner. Sur les conseils de Rosie.

     

    «Oh, my God…»Elles étaient de vraies amies, mieux, comme des sœurs.

     

     

    Le souve­nir de leur ultime conver­sa­tion hante main­te­nant miss Teren­zio. «Écoute, Caro­lyn, lui avait-elle dit.

     

    Tu n’as pas vrai­ment envie de mettre John dans le genre de situa­tion incon­for­table où il se senti­rait obligé d’ex­pliquer ton absence, toi-même, tu ne veux pas te placer dans la posi­tion de celle qu’on juge, il me semble que tu as déjà eu ton lot de ce côté-là.

     

    Va t’ache­ter une robe, je te trouve une voiture pour t’em­me­ner à l’aé­ro­port.»

     

    C’est elle qui l’a convain­cue de prendre cet avion.

     

    Lauren, la soeur de Caro­lyn, a embarqué elle aussi à bord de l’ap­pa­reil pensant gagner ainsi plus rapi­de­ment l’île de Martha’s Vineyard, au large de Hyan­nis, où elle devait, de son côté, passer le week-end.

     

     

    Il est 5 heures. Les images des garde-côtes occu­pés à sillon­ner les eaux noires de l’océan Atlan­tique tournent désor­mais en boucle sur la chaîne CNN.

     

     

    Dehors, devant la porte de l’im­meuble, les New-Yorkais ont commencé à dépo­ser des bougies, des petits bouquets de fleurs, comme si plus personne ne pouvait croire au miracle.

     

    Dans son livre, Fairy Tale Inter­rup­ted :

     

    A Memoir of Life, Love and Loss (éd. Gallery Books),

     

    Rosie raconte, elle revit un passé dont les plaies ne sont jamais parve­nues à cica­tri­ser, elle égrène la lita­nie des heures terribles qui ont suivi la dispa­ri­tion du fils de l’an­cien président des Etats-Unis.

     

    L’or­ga­ni­sa­tion de ses funé­railles avec sa soeur, Caro­line Kennedy.

     

    L’ap­par­te­ment qu’il a bien fallu débar­ras­ser. Les cravates et les casquettes distri­buées, comme de minus­cules bouts de mémoire, à ses proches, les gens qui travaillaient avec lui, ceux qui comp­taient.

     

    Cette manière qu’il avait eu de se tour­ner vers elle à l’heure de quit­ter le bureau, et puis ses tout derniers mots.

     

    «Rosie, c’est toi la meilleure. Merci d’avoir tout arran­gé…»

     

     

    Crédits photos : Arnaldo Magnani - Getty

     

    http://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/john_kennedy_jr._et_carolyn_bessette_disparaissaient_il_y_a_15_ans_322759

     

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